Edito : Les larmes du Professeur…

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ADEMA-DioncoundaactDimanche 24 mai, à la cérémonie inaugurale des travaux du 5è Congrès du Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj) devant aboutir au choix de son successeur, l’ancien Président de la Transition du Mali, n’a pu réussir à tenir son discours d’adieu, gagné par l’émotion.

Même s’il n’a été qu’intérimaire, l’éphémère règne de Dioncounda Traoré a révélé aux Maliens le vrai visage de l’homme sur qui toutes les folles rumeurs circulaient. Il est devenu le Mahatma du Mali quand, contre toute attente, il a décidé de pardonner à ses agresseurs, à ceux qui, en mai 2012, ont tenté de l’assassiner et qui a dû l’éloigner du pays et, donc de « télé-présider » le pays.

Mieux, il a promu les officiers et sous-officiers militaires qui ont déposé son prédécesseur et qui sont vus comme les vrais instigateurs de la tentative d’assassinat qui l’a visé.

Qui, au Mali, pourra oublier que c’est cet homme, qui a lancé un appel à la France sincère, pour secourir le pays quand la horde de jihadistes avaient décidé de faire sauter le verrou que constituait Konna ?

Tout ceci fait de l’homme un sauveur, même si certains de ses choix, à certains moments ont été critiqués par les militants de son parti.

De douces paroles ont afflué à son endroit, qui pour louer ses bienfaits, qui pour rappeler sa clairvoyance. Dioncounda, l’homme à l’écharpe, ne peut donc que pleurer d’émotion et de charger Tiémoko Sangaré, son successeur à la tête du Pasj, de terminer son discours d’adieu aux militants du parti des Abeilles.

Belle retraite en perspective….

Amadou Salif Guindo

 

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5 COMMENTAIRES

  1. De coq à l’âne. Au lieu d’utiliser les formules simples tu t’attaches aux formules savantes que tu n’as jamais maîtrisées.

    Cher journaliste, sabali

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