Les élections générales mettront fin à la transition au Mali, en 2022. C’est le pari du Premier ministre, Moctar Ouane, qui a été sans ambigüité lors de la rupture du jeûne avec la presse, ce lundi 26 avril. Cet agenda du chef du gouvernement est ‘’le Mali’’, et jusque là, ne révèle rien de caché. En outre, il est conforme aux engagements internationaux des autorités de la transition, pour un retour du pouvoir à des autorités civiles légitimes parce qu’élues. C’est l’exclusion de l’éventualité de prorogation de la transition et de toute autre éventualité d’ailleurs, dont les issues sont considérées comme étant incertaines. Cependant, est-il permis de se demander si le Premier ministre détient toutes les cartes de l’optimisme qu’il affiche par les mots et dont les actes sont attendus. Un calendrier des élections n’est pas suffisant, même s’il faisait l’unanimité, la question de l’organe chargé d’organiser les élections est à l’énoncée.
Le Premier ministre, Moctar Ouane, montre qu’il sait les enjeux et leurs pleines mesures : «les délais sont tenables si chacun de nous y met du sien en oubliant les desseins inavoués au profit d’un Mali qui gagne », a-t-il dit aux professionnels de la presse. C’est qu’il ne manquera pas, ceux qui voudraient tirer le navire, rien que pour lui imprimer leur marque, ou pour l’empêcher de les laisser sur le quai. L’idéal serait sans doute que le Mali se fasse avec tout le monde, sans exclusive. Mais donc, que chacun revienne à croire qu’il n’est qu’une fraction de l’ensemble que personne ne doit et ne devrait pouvoir prendre en otage, ni les partis politiques, ni l’armée, ni les confessions religieuse, ni les syndicats, ni la presse d’ailleurs. L’agenda Mali de Moctar Ouane veut qu’on soit regardant sur l’horizon « à la prochaine génération de Maliens, nos descendants » plutôt qu’« à la prochaine élection ».
Les partis politiques lèvent, certes, les boucliers pour revendiquer l’aide publique, en ont-ils le droit, mais cela ne devrait pas constituer un objet de blocage de la transition par des revendications maximalistes. D’ailleurs, quel est le bilan, en termes d’éducation à la citoyenneté, des décennies d’aide aux partis politiques ? Les élections truquées et frauduleuses, l’achat des consciences, les résultats électoraux tripatouillés, ne sont que les produits d’agents électoraux mal éduqués (à la citoyenneté), de représentants de l’administration serviles et de juges électoraux corrompus.
Si le front social rentre en ébullition, c’est que le Premier ministre de la transition n’a pas vite pris le taureau par les cornes en anticipant sur les négociations, diplomate qu’il est, pour apporter l’accalmie nécessaire à l’organisation des élections dans la quiétude sociale. Les autorités de la transition ont cru devoir résoudre la situation des enseignants, comme s’il fallait accorder une prime après la chute de Boubou et IBK, qui ont refusé de donner une suite favorable auxdites revendications. Et les autres syndicats disent : ‘’Yes they can’’, oui les autorités de la transition peuvent résoudre nos problèmes. Aussi faut-il craindre une jonction entre revendications financières des partis politiques et des syndicats, toutes choses qui pourraient gripper la machine et contraindre le Premier ministre à s’éloigner contre son gré de l’agenda Mali. Une conférence sociale est annoncée pour le mois de mai. Sera-t-elle le lieu pour déclarer une trêve sociale ou de la résolution des revendications syndicales. Cette dernière est moins probable, quand on sait que la transition n’en a pas les moyens. Mais l’espoir est permis, l’Etat étant une continuité.
B.Daou
On sait depuis les premiers pas des COLONELS que l’intention est d’imposer un homme politique.
ELLE N’A JAMAIS ÉTÉ DE FAVORISER LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE.
Penser “à la prochaine génération des maliens,nos descendants”,c’est agir pour favoriser la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE.
Privilégier l’organisation des élections,non les réformes, afin d’élire rapidement le président de la république et les représentants du peuple guide les pas du gouvernement depuis son installation.
Fixer les dates des élections sans que soit acté les réformes nécessaires à souveraineté du peuple,c’est penser “à la prochaine élection”.
DANS LA GOUVERNANCE D’UN PAYS,CE SONT LES ACTES QUI COMPTENT.
On veut maintenant attribuer l’échec de la transition aux revendications financières des partis politiques et aux exigences des syndicats alors que l’échec est confirmé dès les PREMIERS ACTES des COLONELS.
On va à la place publique affirmer qu’on est venu PARACHEVER la mobilisation du M5-RFP pour ensuite agir afin d’affaiblir ce mouvement en collaborant avec L’AUTORITÉ MORALE tout en écartant les membres du comité directeur.
Incarner L’ESPRIT du M5-RFP c’est penser “à la prochaine génération des maliens,nos descendants”.
OSER écarter un mouvement qui incarne l’espoir des milliers de maliens qui sont sortis exprimer leurs envies de voir réaliser le MALI KOURA,c’est penser “à la prochaine élection”.
QUAND ON NE GOUVERNE PAS SELON L’ESPRIT DU M5-RFP,ON N’EST PAS LÉGITIME À CONDUIRE LA TRANSITION.
Il faut rappeler que les animateurs du M5-RFP étaient prêts à gouverner avec IBK à condition qu’il accepte que L’ESPRIT qui fonde le mouvement incarne les actions du gouvernement.
Quand on part de l’idée qu’il y a transition du fait des actions du M5-RFP,”les desseins inavoués”sont réalisés par ceux qui ont écarté le M5-RFP.
MOCTAR OUANE est nommé premier ministre pour mettre en musique ces”desseins inavoués”.
“Lobjet de blocage de la transition” est déjà acté depuis la mis en place des organes de la transition.
On est entrain de vivre les conséquences par les agissements des partis politiques,des syndicats….
Demain,si on arrive à organiser les élections,des conflits post électoraux seront les conséquences de la mise en place des organes de la transition sans tenir compte des recommandations des animateurs du M5-RFP.
“Le bilan de l’éducation à la citoyenneté”est à attribuer au dysfonctionnement de l’Etat d’où la REFONDATION DE L’ÉTAT.
LES PARTIS POLITIQUES NE SONT QU’UN DES ACTEURS DE LA RÉALISATION DE LA CITOYENNETÉ.
Indexer les partis politiques,c’est une manière de réaliser “les desseins inavoués”.
NI LE GOUVERNEMENT,NI LE CNT N’ONT LA LÉGITIMITÉ DE REMETTRE EN CAUSE LA LOI SUR LES FINANCEMENTS DES PARTIS POLITIQUES.
Les PARTIS POLITIQUES sont le peuple.
S’en prendre aux PARTIS POLITIQUES,c’est viser le peuple.
On organise les élections,c’est un des partis ou un groupe de partis des partis qu’on vise qui vont accéder au pouvoir.
C’est pour dire que c’est improductif de tenter de supprimer les financements des partis politiques car ils vont les remettre quand ils seront au sommet de l’Etat.
BIDEN N’EST IL PAS ENTRAIN DE REMETTRE TOUT CE QUE TRUMP À SUPPRIMER?
Seule l’intention de confisquer le pouvoir explique la suppression des financements des partis politiques.
MOCTAR OUANE marche vers un mur infranchissable depuis le jour de sa nomination.
Il ne devrait accepter de conduire le gouvernement qu’ avec l’accompagnement du M5-RFP.
L’ESPRIT M5-RFP est l’essence de la réussite de la transition.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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