Samedi soir, un communiqué de la primature qui circulait sur les réseaux sociaux et lu au journal parlé de 20 heures donne mandat aux Forces de Défense et de sécurité de ‘’désarmer systématiquement tous les détenteurs d’armes, y compris ceux titulaires de permis port d’arme, et aux autorités administratives régionales de suspendre la délivrance de permis de port d’arme, à compter de ce jour, jusqu’à nouvel ordre’’. Le gouvernement justifie une telle décision par ces mots : ‘’ face à la persistance de l’insécurité dans le centre de notre pays, particulièrement dans la zone de Koro, et ce malgré les efforts du Gouvernement et des personnes ressources pour ramener le calme, promouvoir la paix et le vivre ensemble’’.
Et à la chute du communiqué, des mesures sont prévues : « parallèlement à ces mesures, des poursuites judiciaires seront engagées contre tous ceux qui seraient impliqués de près ou de loin dans les actions de violence, la diffusion de messages et de haine ou d’incitation à la violence ».
Dans ce communiqué, nous pouvons tirer deux enseignements et l’instabilité qu’il créerait si le Gouvernement s’en tête à procéder à son application.
Dans un premier temps, il dénote que Soumeylou Boubeye Maïga est à ses limites. Dès son entrée en fonction, à Mopti, il avait annoncé la volonté affichée du gouvernement de collaborer avec tous les groupes dans le centre qui sont prêts à accompagner le gouvernement pour la stabilisation de cette partie du pays. Ensuite, le premier ministre a déclaré que le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 29 juillet. Malgré les inquiétudes, incertitudes soulevées de part et d’autre, il a rassuré qu’il pourra relever le défi. Ses stratégies se sont avérées par la suite erronées. Toutes les pistes qu’il a exportées n’ont rien donné. C’est ainsi que d’un ton de dialogue, il est passé à celui de menace lors de sa tournée dans le pays dogon où il a clamé qu’il désarmera de gré ou de force les groupes armés. Le message était clair. Il s’adressait aux chasseurs Dogon de Da Na Amassagou qui sécurisent le pays dogon depuis des mois. La constitution de ces chasseurs fait suite à un constat. La zone était abandonnée par l’Etat et laissée à la merci des bandits armés qui coupaient le sommeil aux paisibles populations.
Secundo, Soumeylou Boubeye Maïga reposait son espoir sur les associations ethniques qui se trouvent à Bamako pour résoudre le problème. Ce qu’il ne savait pas et n’a pas cherché à comprendre avant d’entreprendre des actions, il y a une rupture totale entre ces associations et les groupes armés sur le terrain car ceux-ci pensent que les malheurs des différentes contrées, ces associations sont responsables.
Un responsable de Da Na Amassagou dans une interview accordée à Monde Afrique avait clairement dit que l’Association Ginna Dogon ne peut pas parler en leur nom et si le gouvernement veut trouver une solution à cette crise qu’il aille vers les principaux acteurs sur le terrain. Cela a-t-il été fait ? Je ne pense pas.
Alors comment vouloir résoudre un problème sans les principaux concernés ?
Il avait rassuré que Da Na Amassagou cédera place à l’armée malienne le jour où celle-ci se sentira en mesure de revenir et garantir la sécurité des personnes et leurs biens. Quelle a été la réponse du gouvernement ? Un silence de carpe.
Le fait de vouloir désarmer par la force les groupes armés dans le centre donnera naissance à une nouvelle crise et ce sont les populations qui seront les principales victimes. Si l’Etat arrive à le faire, il ne restera plus que ruine et qui sécurisera ces zones en proie à l’insécurité depuis des moments d’autant plus que leur occupation par les groupes armés est due à l’absence de l’autorité de l’Etat ? En tout cas, pas question de déloger un groupe pro gouvernement, s’en aller après suite aux attaques des terroristes qui conduiront sans nul doute à l’extermination de villages et des chasseurs sans défense.
Pour en arriver à cette hypothèse obscure, voyons d’abord l’armée malienne parvenir à avoir accès à ces zones.
Le PM est aux abois. Se voyant dans l’incapacité de maitriser la situation et organiser l’élection présidentielle comme lui-même avait promis, n’est-il pas dans la logique de créer le désordre total et enfin dire au peuple malien et au reste du monde que cela n’est pas possible dans ces conditions?
Une chose est sûre, cette aventure sera plus douloureuse. Les dégâts seront incalculables.
Peuple du Mali, voilà ce qui se pointe à l’horizon. Un Homme averti en vaut deux.
Boubacar Yalkoué
A Paris est souillée par ces crott€$ de kleb$… qui aboient et la caravane passe…
QU’il fasse la même interdiction au nord si on est dans le même pays, un poids deux mesures, pleureuses hontes bues
Ce journaliste de caniveaux a vraiment de l’imagination en faisant cette déclaration rocambolesque.
Si le gouvernement de SBM décide de vous attaquer, faite appel à vos traditionnel allié. En tout cas, les cousins, en cas d’appel, nous serons avec vous.
un dogon tué par l’armée malienne soit disant désarmement équivaut à une déclaration de guère
contre tous les dogons qui habitent à Bandigara, Koro et Bankass.
Et la réponse sera à la hauteur du dégât.
Désarmer tous ceux qui n’ont pas droit à détenir une arme sous-entend le groupe d’auto défense des dogons d’où est issu notre cher laid Yalcoué. Cet article n’est donc que la manifestation d’un sentiment personnel. C’est vraiment difficile pour le Malien d’être objectif dans ces analyses. Afin que l’autorité de l’Etat soit effective il faut que l’Etat soit le seul à détenir des armes pour mettre fin aux conflits armés au centre du pays. C’est cela que le journaliste dogon appelle désordre.
Le centre du pays est devenue une véritable zone de désordre.
Je donne chapeau au PM pour avoir eu cette initiative. Qu’elle soit volontaire ou imposée depuis ailleurs, elle reste la plus raisonnable.
Depuis toujours, les hommes sont constitués en différentes races, communautés, ethnies, etc.
depuis toujours les hommes ont été contraint de vivre avec cette différence;
depuis toujours les hommes ont su tant bien que mal géré cette différence.
Pour un petit rappel, il fut des moments dans l’histoire de l’humanité, certains n’ayant su supporter les défauts d’autres communautés, avaient choisi des méthodes peu orthodoxes tels que des exactions sommaires, et même des tentatives purement et simplement de nettoyage raciale ou ethnique. Le cas des juifs, des noirs, des tutsis, etc. en sont quelques exemples…
Ces genres de méthodes furent toujours vouer à l’échec. Car, Dieu, lui même nous a imposé le vivre ensemble quel qu’en soit les différents.
Ainsi, les hommes ont compris que ce vivre ensemble est indispensable d’où a la défense des minorités par des systèmes mis en place par ceux là même qui en sont les plus expérimentés en la matière au cours de l’histoire de l’humanité.
La décision du gouvernement est salutaire, car ce conflit entre Dogons et Peuls pourrait se généraliser et conduire une impasse.
Optons pour la voix de la sagesse….
c’est un gouvernement irresponsable. Au lieu de les écouter, eux qui demandent seulement la présence de l’armée dans leur zone, le gouvernement préfère les donner à la mort. Vivra, Verra!
” Le PM aux abois veut créer le désordre total” bien sur que oui, le désordre pourra l’amener à rester longtemps à la primature ou éventuellement prendre la place d’IBK!
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Le gros nul de Sebenikoro est hors jeu!
Et si ces DOGON aussi rentrent en brousse pour attaquer également L’ARMÉE MALIENNE ?
N’est ce pas ce comportement de deux poids deux mesures qui a mis une grande majorité des peuls entre les mains des jihadistes quand L’ARMÉE MALIENNE ne faisait pas la différence entre les peuls et les terroristes alors qu’ elle ne fait pas la même amalgame avec les touareg qui sont plutôt respectés?
Tout est lié à la façon dont nos gouvernements ont géré la question touareg depuis la deuxième république.
Aucun gouvernement n’a voulu faire comme MODIBO KEITA qui a préféré se battre et faire respecter L’AUTORITÉ de l’ ÉTAT .
L’ AUTORITÉ de l’ ÉTAT doit s’imposer pour mettre tous les citoyens au même pied d’égalité.Elle permet aux autres composantes de la société de savoir que les manquements aux respects de la règle commune sont sanctionnés durement.
On aurait pas à assister tout le désordre qu’ on constate au Nord et au centre du pays.
TOUS LES GOUVERNEMENTS DU MONDE QUI SONT CONFRONTÉS AUX SÉPARATISTES PROCÈDENT PAR LA MÉTHODE ADOPTÉE PAR LE PÈRE DE L’INDÉPENDANCE POUR RESTAURER L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT :Nigeria,Angola,Sénégal,la Turquie,la France….
Comment le gouvernement peut dire, à une composante de la société harcelée régulièrement par les terroristes majoritairement peuls dont certains ont certainement profité de l’ action des jihadistes pour régler de vieux problèmes qui ne manquent pas entre communauté ,de déposer les armes alors qu’ il n’arrive pas à désarmer les groupes touaregs qui ont pourtant signé sur le papier qu’ ils vont le faire?
On ne peut pas être pris au sérieux si on se fait manipuler et humilier par une autre composante de la société.
Les DOGON le savent.
Pourquoi le gouvernement n’a pas désarmé GANDA KOI face aux touaregs dans les années 1990 qui harcelaient également les SONGHOI?
Le gouvernement est il maître de sa décision?
N’est il pas entrain d’exécuter une instruction venue d’ailleurs?
Si on insiste à désarmer les DOGON et que les terroristes profitent pour mener un carnage aux seins de cette communauté,le gouvernement peut il justifier ce carnage par l’incapacité de l’ ÉTAT à couvrir tout le territoire?
Il sera naturellement considéré comme l’allié des terroristes par cette communauté qui prendra des dispositions pour se défendre contre cette ARMÉE MALIENNE devenue leur pire ennemi.
Si les DOGON se battent contre notre ARMÉE,le centre sera une zone de non droit comme kidal.
Ce n’est pas intelligent cette décision du premier ministre .
Ça m’étonne qu’ elle vienne de BOUBEYE MAIGA connu comme très réfléchi pour engager L’ÉTAT malien dans une aventure incertaine.
Ce serait plus intelligent d’organiser cette communauté par des éléments de l’ ARMÉE MALIENNE pour faire face aux groupes terroristes.
Cela permettra à l’ ARMÉE de les canaliser pour ÉVITER des amalgames.
La réalité terroriste va échouer la décision du gouvernement.
On est pas dans un conflit traditionnel peul -DOGON pour décider de désarmer une partie sans avoir les moyens de le faire pour l’autre.
BOUBEYE MAIGA est entrain d’ajouter une autre couche dans la complexité de la crise malienne après le déplacement de MOUSSA MARA en mai 2014 à kidal.
Boubèye est le champion des coups bas! En réalité cette interdiction montre clairement la vision de nos dirigeants qui ont perdu le fil avec les communautés il y a 30 ans de cela. En 30 ans on est géré par les discours de salon de Bamako dont le plus fort est le plus éloquent et celui qui a un chapelet de copines branchées. Maintenant que le pays profond se fait entendre, c’est la panique totale, on sait plus où mettre la tête, cette tête qui en 30 ans n’était que dans les pagnes!!!! Comment peut on avoir peur de nous mêmes, si ce n’est qu’on s’est oublié au point de ne plus savoir qui nous sommes. Ce ne sont pas des hommes dont la seule préoccupation est de faire migrer toute leur famille au Canada ou en USA, France qui pourraient gérer ce pays! Tôt ou tard on reviendra s’asseoir, discuter, et mettre en place un système de gouvernance appropriée avec des hommes qu’il faut. C’est inévitable mais d’ici là on continuera à payer les frais d’immigration des familles des boss jusqu’au jour où on comprendra et on se débarrassera d’eux! Cela prendra le temps qu’il prendra et fera de gros dégâts mais inévitable!
Un mot sur ces fantomatiques associations de ressortissants qui ne savent qu’organiser des festivals et exploiter la confiance des villageois au profit des politiciens dans le seul but de se tailler de bons postes dans la capitale. Et cela les villageois l’ont compris et se raillent d’eux maintenant. Qu’ils soient peulhs ou Dogon, rares sont les responsables de ces ressortissants qui font l’unanimité au village natal! Pour être bien écouté à Tenenkou, il faut être un vrai peulh horon et maitriser le coran et la religion parfaitement et en être un bon pratiquant reconnu et rares sont leurs représentants à Bamako qui répondent à ces critères. Aussi la situation et les acteurs sur le terrain ont évolué depuis 2012 alors que la plupart des chefs de ces associations de ressortissants sont à la tête depuis dans les années 90! Donc les acteurs ayant changé à la base sur le terrain, il y a un grand fausset de compréhension entre les deux. C’est ça aussi qui est sources de conflits communautaires! Sans ce chèque en blanc les ressortissants ont du mal à se tailler de bons postes dans l’administration. Que les politiciens sachent qu’il faut désormais aller rencontrer les vrais acteurs à la base et ne pas se fier à ces faux soi disant représentants! La reconnaissance des vrais nouveaux acteurs du village est source d’apaisement….Que Dieu sauve le Mali!
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