Edito : Le Pire guette le Mali

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A quelques mois du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 29 juillet 2018, des signes annonciateurs d’une crise profonde sont perceptibles.

Le constat part de l’esprit critique que les Maliens ont vis-à-vis du traitement que  l’actuelle gouvernance  leur réserve. Les promesses de campagnes de 2013 ne sont toujours pas tenues. Au contraire, le régime a contribué à l’asphyxie du peuple Malien. Des Maliens, toutes catégories d’âges confondues ont fait des témoignages poignants à visage découvert  au porte-parole du CDR lors de ses tournées à l’intérieur et à l’extérieur du Mali. Ils estiment qu’ils sont le dernier souci d’IBK. A l’intérieur du Mali, pas d’eau, pas d’électricité, pas d’aires de santé, pas de projet de développement des zones rurales, pas de routes… A l’extérieur, le cauchemar, ce sont les pièces comme la carte NINA qui vaut de l’or. Nombreux sont des Maliens de la diaspora à perdre leur boulot, à être emprisonnés ou expulsés pour faute de l’une de ces pièces. Ces mécontents promettent un vote sanction contre IBK et préviennent ce qu’ils comptent faire si jamais le régime tente de voler l’élection car ils pensent que le parti au pouvoir et ses alliés avec leur cote de popularité en chute libre veulent tenter quelque chose pour se maintenir.

Ce soupçon du vol des résultats se nourrit aussi à l’intérieur du Mali. Les partis politiques de l’opposition n’ont jamais cessé de manifester leur inquiétude sur la question. Ils voient la volonté, peu cachée pour l’instant, des hommes proches du régime qui boudent le processus de toilettage de tous les textes. Ils se préparent en conséquence autour de l’esprit de l’alternance.

Ceux-là cités ci-haut ne sont pas les seuls préoccupés. Plusieurs mouvements associatifs membres dans le temps de la plateforme ANTE A BANNA sont dans la même logique. Ils se mobilisent pour aussi apporter leur contribution afin d’éviter au Mali le pire.

Au niveau du Collectif pour la Défense de la République dont Ras Bath est le porte-parole, le mouvement a entamé une nouvelle démarche en vue d’alerter et pousser les Organisations Internationales, Ambassades,   Commission de Droit de l’Homme, Minusma à s’impliquer à temps afin que le Mali puisse échapper au chaos. Le CDR parle de violence postélectorale qui se pointe à l’horizon. Révéler une telle nouvelle fait mal et peut être interprétée de plusieurs façons, mais c’est la triste réalité. L’expression n’est pas venue du néant, elle se fonde sur un certain nombre de confidence faite par des personnes ressources.

Alors il est plus qu’urgent que le régime écoute les Maliens, s’inscrive dans la dynamique de tout rendre propre  afin de permettre à ce que l’élection se tienne en toute transparence. Qu’il ne s’amuse pas avec l’avenir de toute une Nation pour des intérêts personnels.   Il doit enlever le doute dans le cœur des Maliens car le moindre doute fera chavirer le Mali.

Que Dieu donne la sagesse aux gouvernants et qu’ensemble, avec les autres fils de la Nation qui expriment leur inquiétude, ils puissent poser les jalons permettant à l’organisation d’une élection transparente à l’issue de laquelle le Président qui sera élu soit reconnu de tous pour le salut du Mali.

Boubacar Yalkoué

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11 COMMENTAIRES

  1. Je suis impressionné par le nombre de cons qui ici s’en prennent au journaliste!!! (et pourtant, je suis très loin d’être un fan de Yalcoué !)

    Il faut vraiment avoir un cerveau de margouillat pour ne pas s’apercevoir que le risque de violences post-élections qu’il mentionne est non seulement BIEN RÉEL, mais qu’il est hélas très PROBABLE !

  2. C’est YALCKOUE que le pire guette .Un opposant qui ne souhaite que le mal pour une nation bénie sera lui même frappée par le mal

  3. le petit Monsieur Yalcoué. un faut journaliste le pire t’arrivera dans peu de temps incha allah. aujourd’hui ce vendredi tu va voir!!!!!!

    • Yalcoué DIT TOUT HAUT CE QUE 90% DES MALIENS PENSENT ET DISENT TOUT BAS.

  4. Ce pire qui guette le Mali est l’œuvre de certains pour arriver à leur fin politique. Ils préparent les maliens à un soulèvement populaire si jamais le président IBK est réélu. C’est à cela les prétendants à koulouba se préparent. Ras bath est payé pour faire la propagande ainsi que les journaux. Je vois que des gens ne savent c’est quoi une guerre. Quelle éclate donc à bamako et les maliens comprendront l’erreur monumentale qu’ils ont commis d’écouter ces politiciens. Ces politiciens et leur familles quitteront le Mali et nous laisser nous massacrer. Je me demande bien pour quelle raison. A bon entendeur salut.

  5. LA CLASSE POLITIQUE MALIENNE SE DIRIGE VERS SON SUICIDE COLLECTIF.

    IL ÉTAIT TEMPS.

    PRET POUR LA RÉVOLUTION POPULAIRE …!

    ET Á LA POUBELLE TOUS LES LARBINISÉS FRANCO-ARABES..!

  6. “Ce soupçon du vol des résultats se nourrit aussi à l’intérieur du Mali. ”

    Pas la peine de jeter les cauris ou tracer dans le sable pour deviner que TRICHER EST OBLIGATOIRE pour Zonkeba, s’il ne veut pas être balayé honteusement dès le premier tour ! OBLIGATOIRE!…

    D’autant qu’il veut À TOUT PRIX son 2eme mandat, et que la triche est chez lui une vieille habitude😎, presque une seconde nature…)

    Et malheureusement, le rejet de ce président de la honte est tellement massif et unanime, que cette fois-ci toute tentative de triche de sa part entraînera FORCÉMENT et INÉVITABLEMENT un soulèvement populaire avec toutes les violences qu’on peut redouter en pareil cas….

    Le risque de “violences post-élections” est plus helas plus réel et tangible que jamais, car ce vieux m’as-tu-vu corrompu NE PEUT PAS renoncer au luxe et fastes du pouvoir après y avoir goûté 5 années durant…

    Je suis donc assez pessimiste sur une issue “tranquille”, et tous les observateurs extérieurs sans exception le sont au moins autant.

    • Citoyen TRÈS CON-cerné

      Es-tu vraiment certain que c’est le journaliste qui fait pitié ici????😎😎😎

  7. Il faut rapidement finir avec ce régime basé sur le népotisme, le clanisme, la gabegie, le favoritisme, la corruption, le vole en bandes organisées, la méchanceté, les égos trop forts et la jalousie des acteurs autour d’IBK qui sont incapables de reconnaitre la valeur des autres maliens. Ils sont aujourd’hui pire que les hommes et femmes qui étaient autour de Moussa TRAORE entre 1968 et 1991, la seule différence, c’est ouverture démocratique mais totalement bloquée car personne ne peut s’épanouir dans ce régime, ils sont partout et ne donnent aucune chance aux autres qui n’acceptent pas leur vision machiavélique des choses, nous restions certain que ce régime est à sa fin, et cela est très favorable pour le Mali qui est déjà dans un gouffre amer dans lequel il s’en sortirait très difficilement. Le soulèvement est imminent et personne ne peut l’arrêter, car les ténors de ce pouvoir iraient indubitablement vers ce soulèvement.

    • Toi bouche mal sortie oiseau de mauvaise augure le pire t’arrivera dans peu de temps si tu ne cesse pas de dire des imbécilités sur le Mali. Allah n’aime pas les mauvaises personnes

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