Edito : Le Pélican, après un lustre, continue de s’envoler!

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Aujourd’hui,  mercredi 09 octobre 2024,  Le Pélican    boucle  dans l’intimité et la sobriété, parce que la conjoncture économique et  sécuritaire  du Mali nous y oblige,  son premier lustre d’existence.  Sa   première parution  (le numéro 000)  a été mise  dans les kiosques, un  mercredi  09 octobre 2019.  A travers ce cent-quarante et troisième (143è) numéro, votre hebdomadaire préféré, Le Pélican est donc  rentré  dans sa sixième année !  La rédaction devrait normalement organiser une fête qu’elle n’est malheureusement pas  en mesure. Notamment,  à cause des conditions économiques et financières très catastrophiques  que l’ensemble de la presse écrite malienne traverse  en cette année  2024.  Mais par la grâce d’Allah,  nous espérons que la situation va s’améliorer afin que nous puissions fêter,  encore et encore,  une quantité d’autres anniversaires. Evidemment  avec  nos lecteurs, annonceurs et partenaires dont l’appui financier nous est indispensable!

Dans notre édito de lancement, nous  avions promis  à nos lecteurs et annonceurs   que  « Le Pélican »  ne sera pas un journal de plus dans le répertoire des publications au Mali. Nous avions également  promis que le canard va inlassablement œuvrer pour la satisfaction de son lectorat : dans  la réalisation de plus d’analyses sociopolitiques objectives et de rubriques diverses. En cinq  années  de parcours,  même  si  c’est au lectorat d’en juger le contenu (notamment la ligne éditoriale) du journal,  nous pensons en toute humilité que ces promesses se tiennent. De toute façon, malgré  que  le chemin est plein d’embûches,  « Le pélican »,  qui a désormais cinq  printemps révolus, va  inexorablement continuer son envol  avec  espérance.

Nul doute que  la ligne éditoriale de  « Le  Pélican »   dérange  certains   animateurs de la vie sociopolitique de notre pays.  De même que  certaines  de nos analyses  et  points de vue sur les questions de la nation  dérangent parfois des  politiciens et décideurs, guère habitués à ce que  d’autres  voix  leur portent la contradiction pour exprimer  leur avis : que chacun reste à sa place, semblent-ils penser !  En respectant ce postulat,  la nôtre doit se cadrer  dans le « politiquement correct », sans aucune critique, même objective ! Autrement dit,  ces Princes du Jour  veulent  que nous taisions toutes critiques  sur leurs actes politiques.

Alors à ceux-ci, nous disons NON, mille fois NON !  Cela ne marchera jamais avec  la rédaction intraitable  et indépendante de  « Le Pélican » !  Puisqu’en choisissant ce  métier de journalisme, nous (les rédacteurs)  avons aussi opté  d’être   objectifs,  mais aussi  et surtout  d’être  toujours aux côtés  des plus faibles pour servir de sentinelle et d’alerte face à toutes éventuelles dérives des gouvernants (décideurs  politiques). A cet effet, nous ne nous lasserons  jamais  d’aller crever  l’abcès là où il peut se trouver. Que cela soit donc  clair !

A cette fin,  nous tenons à réitérer  notre  engagement ferme de demeurer  constant, malgré  des intimidations que nous pouvons rencontrer,  avec  notre ligne  éditoriale.  Dont  nous avons voulu indépendante et libre. C’est pourquoi, nous n’abandonnerons  à aucun prix  l’espace  d’expression  dont nous disposons. Car, celui-ci représente  pour nous,  la quintessence même  de notre  existence sur la scène médiatique malienne, même  internationale.

Toutefois,  nous ne cesserons de le rappeler, l’indépendance de la presse malienne ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat. Oui, la presse malienne doit être soutenue et bien subventionnée ! Que les autorités politiques soient convaincues d’une chose, cette indépendance  ne saurait se renforcer sans une aide publique conséquente de l’Etat !  Cela est  d’autant normal que  la presse écrite  est un principal fournisseur   de service public. Si cela est une évidence, l’aide à la presse doit  vraiment cesser d’être la  charité du prince du jour. Mais aussi et surtout  cette aide, afin que les médias sortent de la précarité et de l’influence néfaste des uns et des autres,  doit être indexée au budget national. Vivement donc la satisfaction de cette requête,  jusque-là ignorée de nos autorités !

A moins de trois mois de l’année 2025,   la  Rédaction  de  « Le Pélican », profite  pour souhaiter, par anticipation,  la  bonne et  heureuse   année    à vous tous (toutes),  chers amis lecteurs, partenaires, annonceurs, mais aussi  à  tout  le peuple malien, très résilient.  Vive nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ! Puisse le Mali, notre Patrie, recouvrer à nouveau, dans la paix et la quiétude, l’entièreté  de son intégrité territoriale ! Puisse Allah nous donner  la chance de voir l’année 2025  en pleine forme !

Bon anniversaire et bon vent  à l’hebdomadaire  Le Pélican ! Vivement le sixième !

Gaoussou Madani Traoré, DirPub

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