Edito : Le pays est en guerre

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La transition malienne continue son chemin. Voilà 3 ans qu’elle a démarré et aujourd’hui elle poursuit sa route amenant dans son sillage les millions de Maliens qui rêvent de voir un Mali nouveau débarrassé de ses vieux démons qui se réveillent chaque fois pour tout détruire et tout remettre à zéro.  Le début de cette transition ne fut pas facile et son parcours ne le sera jamais. Les “bâtisseurs” du Mali nouveau ne verront le repos que lorsque tout sera accompli. Peut- être, ne verront-ils jamais ce repos. Ils seront peut- être partis avant. Mais leur plus grande victoire sera celle d’entendre au-delà que l’œuvre qu’ils ont commencé et qu’ils n’ont pas vu accomplir, a porté fruit. Chaque Malien doit se mettre dans cette situation en se disant qu’il s’agit d’une œuvre commune où chacun doit apporter sa contribution sans espérer en profiter soi-même tout de suite. En le faisant avec patriotisme, on doit se dire: “je le fais pour les générations futures”.
La Transition est entrée dans une autre phase, la plus dangereuse, à notre avis. Ce n’est plus seulement la guerre contre le terrorisme que mènent les forces armées de défense du Mali, mais il s’agit aussi désormais de guerre contre l’impérialisme occidental qui veut maintenir sa domination. L’objectif de cette guerre, c’est la déstabilisation du Mali. Il est clair que pour certaines puissances étrangères occidentales, la Transition malienne tout comme les deux autres (Nigérienne et Burkinabè) formant les trois pays de l’AES qui veulent s’affranchir de l’oppression néocoloniale marquée par la domination économique et géostratégique, constitue une sérieuse menace à leur projet. Ces puissances étrangères, font tout, en ce moment, pour empêcher le Mali et les deux autres pays du Sahel cités, de prendre leur envol. Le terrorisme armé, fait partie de cette stratégie de déstabilisation. Il vise non seulement à créer l’insécurité dans toutes les zones mais également à affaiblir les économies de ces pays, car, la guerre à un coût difficile à supporter par des pays à faibles revenus économiques comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso. Il existe des potentialités économiques dans ces pays, mais en empêchant leur exploitation, on arrive à créer un déséquilibre économique.
Il est temps que les peuples de ces trois pays (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) prennent la dimension de cette guerre. Nos trois États sont désormais dans un processus de libération, d’indépendance, combattu par des puissances étrangères néocolonialistes. Tous les coups sont désormais permis pour ceux-ci. Que pouvons-nous faire ? Que devons-nous faire ?

L’union fait la force. La division profite à l’ennemi. Soutenons nos autorités de transition. Le moment viendra où nous pourrons exprimer nos désaccords politiques et nous battre dans l’arène. Mais pour le moment, nous n’avons le choix que celui d’avancer. Gagnons ensemble cette guerre de libération contre le néocolonialisme ! Soutenons nos FAMAS ! Je n’entre pas dans un complot contre mon pays ! Je ne diffuserai pas ni ne partagerai sur les réseaux sociaux des images montrant nos FAMAS en difficulté ! Je ne donnerai aucune information qui aiderait l’ennemi ! Je ne dénigrerai pas mon pays. Ensemble pour la victoire !
EL Hadj Tiémoko Traoré 

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3 COMMENTAIRES

  1. Le pays est en guerre depuis 2012 quand des soldats proches de KADDAFFI ont été manipulés pour venir libérer un territoire appelé AZAWAD.
    ATT AVAIT BESOIN D’UNE SOLIDARITÉ SANS FAILLE POUR ÉVITER QUE LES ÉTRANGERS VIENNENT METTRE LEURS NEZ DANS NOS AFFAIRES.
    Maintenant, c’est trop tard, les étrangers ont déjà mis leurs yeux dans nos affaires.
    Après les français, ce sont les russes.
    Ils ont tous été appelés après l’abandon de l’élu AMADOU TOUMANI TOURE.
    On a déjà comploté contre ce pays par ceux là même qui sont actuellement au pouvoir.
    On a partagé les images du MASSACRE D’AGUEL’HOC afin qu’ATT soit chassé du pouvoir.
    Il s’agit des thuriféraires du dictateur GÉNÉRAL MOUSSA TRAORE croyant faire du mal à l’homme AMADOU TOUMANI TOURE pour avoir osé le coup d’Etat en 1991.
    Des informations ont été données expliquant la rétention de munitions empêchant le CAPITAINE BAD et ses éléments de défendre vaillamment le camp D’AGUEL’HOC.
    CE PAYS A DÉJÀ ÉTÉ DÉNIGRÉ QUAND DES SOLDATS ONT BOMBARDÉ LE PALAIS PRÉSIDENTIEL, DES MANIFESTANTS SONT MONTÉS À KOULOUBA AVEC LA COMPLICITÉ DES PUCHISTES POUR FRAPPER À MORT UN HOMME POLITIQUE DE 70 ANS.
    Après le chute inexpliquée d’ATT les maliens ont tout vu.
    SOUMAILA CISSE, le chef de fil de l’opposition,a été enlevé en pleine campagne electorale dans une zone contrôlée par l’armée malienne et les forces internationales.
    Des jeunes COLONELS chargés de protéger le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE sont allés le prendre dans son domicile et filmé de façon éhontée sa chute et l’obliger à démissionner.
    Un ancien chef de gouvernement, SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA,a été arrêté, placé en détention dans les saletés malgré ses antécédents de maladie connus.
    Il en est naturellement mort.
    Après tout ça, on nous dit de ne pas dénigrer le pays du fait que des COLONELS PUSCHISTES font tout pour ne pas perdre le pouvoir.
    DE LA SEULE PRÉSENCE DES COLONELS PUSCHISTES AU SOMMET DE L’ETAT DU MALI EST UNE HUMILIATION POUR CE GRAND PAYS QUI A PORTÉ LE PANAFRICANISME.
    Un patriote, le vrai, pas celui qui pense l’être alors qu’il est un vrai laquais comme ce journaliste TIEMOKO TRAORE qu’on a vu faire l’apologie d’IBK,agit pour chasser ces COLONELS PUSCHISTES du pouvoir.
    C’est eux qui dénigrent le Mali.

  2. Tres bonne analyse et espérons que nos politiciens Maliens corrompus retiendront la leçon de morale, de patriotisme, de dignité et de vertu!

  3. “L’union fait la force. La division profite à l’ennemi. Soutenons nos autorités de transition. Le moment viendra où nous pourrons exprimer nos désaccords politiques et nous battre dans l’arène. Mais pour le moment, nous n’avons le choix que celui d’avancer. Gagnons ensemble cette guerre de libération contre le néocolonialisme ! Soutenons nos FAMAS ! Je n’entre pas dans un complot contre mon pays ! Je ne diffuserai pas ni ne partagerai sur les réseaux sociaux des images montrant nos FAMAS en difficulté ! Je ne donnerai aucune information qui aiderait l’ennemi ! Je ne dénigrerai pas mon pays. Ensemble pour la victoire !”

    Tout est dit dans cet article !

    Merci beaucoup, Tarawɛlɛ !

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