“Le jour où les langues se délieront“
Le où les Maliens entendront,
Le jour où les Maliens verront,
Le jour où les Maliens comprendront,
Le jour où les Maliens seront courageux,
Ce jour là, les langues se délieront et les Maliens parleront. Les fossoyeurs du Mali seront démasqués, ceux qui par leur faute font qu’aujourd’hui le Mali est divisé, vilipendé, meurtri et humilié. Le temps est le meilleur juge. Ce temps viendra à coup sûr et tous ceux qui par leur comportement et leur langage ont fait que notre patrie est aujourd’hui menacée dans son unité doivent rendre des comptes.
Ce jour là dis-je, les langues se délieront et les Maliens parleront. Ce jour là, des masques tomberont. Il sera su que le vrai ennemi du Mali, ce n’est pas seulement ce combattant du MUJAO venu de je ne sais où, que ce n’est pas seulement ce salafiste d’Ansaar Eddine se pavanant entre les dunes de sable, que ce n’est point seulement ce combattant du MNLA désarmé et sans identité mais que c’est aussi ce complice ou ces complices disséminés dans les quartiers de Bamako.
Quel paradoxe de voir, d’entendre le voleur crier au voleur. C’est de la face. Le complice, l’ennemi de la patrie, c’est cet autre qui drapé dans boubou blanc harangue contre les islamistes et pourtant il est un soutien camouflé de ceux-ci. Quelle honte !
L’ennemi du Mali encore, c’est cet autre qui par des propos incendiaires et mensongers sème la confusion parmi les Maliens. L’ennemi du Mali, c’est toi, toi qui insolemment détourne les dons destinés aux réfugiés de l’intérieur et de l’extérieur.
Cet autre est le vrai ennemi du Mali, lui qui appelle à l’inaction, à l’immobilisme, à la passivité et fait que les Soundiata, Kankou Moussa, Askia Mohamed, Sonni Ali Ber, Samory Touré et autres se retournent dans leur tombe.
Et, le pire ennemi, c’est ceux du dehors ou au-dedans qui font semblant de nous aider mais au fait, ils pactisent avec le Diable pour nous poignarder dans le dos. Le Mali notre beau pays est malade et exsangue. Levons les yeux vers le ciel et d’où nous viendra le secours. Le où les Maliens entendront,
Le jour où les Maliens verront,
Le jour où les Maliens comprendront,
Les masques tomberont, les démons de la division fuiront et l’union sacrée sera faite pour libérer notre beau pays qui est sur le chemin de l’être avec l’aide de nos vrais amis.
M.M. DEMBELE
Quelqu’un aurait dit que l’armée malienne est à l’image de la société malienne. J’ajouterai que la justice malienne est à l’image de la société malienne. UN CADRE MALIEN INTEGRE EST ACCUSE DE MALEDICTION PAR LA SOCIETE MALIENNE. ALORS S’IL Y A SOLUTION, ELLE NE VIENDRA QUE DES REACTIONS DE CETTE MEME SOCIETE MALIENNE….
Merci a toi A_Djimdoumalbaye,tu as deja tout dit.Si la majorité des maliens pensaient de la sorte on allait sortir de la misère mais helas la réalité est toute autre.Et c’est la meme chose que Barack Obama a dit aux africains à Accra<>.On a toutes ces institutions mais aucune d’elles ne fait reéllement son job en appliquant tout juste les textes.Ne seriais vous pas un Tchadien?De Sarr?
Ca, ce se passera dans l’autre monde, c’est ainsi que le dit le verset « les coursiers » dont vous vous êtes inspiré. La marche d’un pays, ce n’est pas une affaire poétique. Il y a une constitution, qui fixe les droits et devoirs de chacun et constitue en soit un contrat entre l’Etat et chaque citoyen. Faire un Etat consiste à respecter les termes de ce contrat. C’est vraiment ignorer le sens de l’Etat que se lancer dans un autre verbiage. Il y des femmes et des hommes à qui les destinées du pays étaient confiées, qui avaient le devoir d’assurer la protection des citoyens et de leurs biens, de garantir l’indépendance du pays, d’assurer son intégrité et sa défense. Ils ont failli sur tous ces plans. IL N’Y A PAS DE TEMPS dans notre cas. IL Y UNE JUSTICE ORGANISEE QUI A DEVOIR DE SEVIR DANS LES CAS DE MANQUEMENT ET DE GRAVES MANQUEMENTS. Elle ne l’a pas fait, parce qu’elle est elle-même corrompue et aux ordres. LE PROBLEME EST ICI ET SEULEMENT ICI. Arrêtez avec vos fantasmes de « complices disséminés dans les quartiers de Bko » « le complice…drapé dans un boubou blanc », etc. Balivernes. Et les pires ennemis, ce sont ceux-là qui plongé ce pays dans un tel état de désespérance que nous sommes réduits à ne voir le bout du tunnel que sous forme « d’aides », des plus directes au plus indirectes, des plus sincères aux plus feintes, des plus vertueuses aux plus perverses. LEUR LANGEU NE SE DELIERONT PAS. C’EST A NOUS, A NOTRE JUSTICE, DE LES IONTERPELLER ET LES DEMANDER DES COMPTES.
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