Edito : Le courage et la constance dans la vérité comme crédo !

La liberté, le succès, les honneurs et un peu de sous au bout.

Votre hebdomadaire préféré en analyse géopolitique, le journal « L’ENQUETEUR », a un an, jour pour jour, le 14 septembre 2013. Dans ce 30^ème numéro, nous vous livrons l’intégralité de la Une du 1^er numéro de « L’Enquêteur » en date du vendredi 14 septembre 2012, dont le titre était « Comment sauver le Mali ». Fondant son analyse sur des réalités géopolitiques et des données géostratégiques mondiales auxquelles la crise au nord du Mali ne saurait échapper si elle n’en est pas déjà l’une des conséquences, cet article invitait, à travers une approche prospectiviste, à une lecture multidimensionnelle de cette crise, aux fins de lui trouver une solution structurelle durable plutôt que de vouloir la résoudre par un colmatage circonstanciel et éphémère.

Dès ce 14 septembre 2013, nous avons décliné notre ligne éditoriale, à savoir un journal totalement engagé aux côtés d’un Mali affaibli de l’intérieur par une caste  de dirigeants qui ont mis notre pays à genoux et qui se sont organisés dans le FDR avec d’immenses moyens matériels, financiers, logistiques et médiatiques, avec le dessein machiavélique de pérenniser leur pouvoir diabolique et calamiteux vieux de vingt (20) ans. Pendant la même période, des illuminés d’un autre âge et des terroristes narcotrafiquants ont profité de cette période de profonde instabilité pour agresser notre pays et occuper la partie nord de son territoire.

Nous étions par conséquent engagés sur deux fronts, avec deux ennemis redoutables (le FDR et le MNLA & alliés terroristes), incestueusement liés d’une manière évidente, mais cachée. Le FDR ne nous a pas fait de cadeau, surtout que nous avancions à visages  découverts. Les consignes étaient claires: pas de publicité et pas de reportages pour « L’ENQUETEUR ». Ce qui fut respecté scrupuleusement, aussi bien dans l’administration qu’au niveau du secteur privé; surtout que seuls des idéalistes comme  nous pouvaient parier sur la défaite du FDR. « L’ENQUETEUR » était assimilé à de la peste dont il fallait se prémunir en s’en éloignant, sous peine de perdre son poste après le retour du FDR au pouvoir. Les plus courageux lisaient « L’ENQUETEUR » dans leurs toilettes ou sous la couverture, en tout cas en privé. Mes confrères dans les autres rédactions et quelques amis me fuyaient s’ils ne me prédisaient pas l’enfer sur terre. Malgré tout cela, nous avons tenu bon contre vents et marées, avec l’aide de patriotes convaincus et désintéressés qui croyaient à notre combat et soutenaient la même cause. Leur formidable chance, c’est d’être de grands professionnels autonomes dans leurs domaines, qui mettent le Mali au-dessus de tout et  n’attendent rien de l’Etat.

Aujourd’hui, c’est avec une légitime fierté que nous savourons notre victoire et triomphons avec gloire pour avoir vaincu beaucoup de périls.

Après 18 mois d’incertitudes, le contexte a pu certes évoluer du fait de la volatilité des évènements et des positionnements qu’elle implique, en fonction des intérêts du moment, mais deux  évènements majeurs ne doivent pas échapper à la mise à jour de notre lecture  analytique; à savoir, d’une part, la nouvelle relation économico-financière stratégique (sur demande de Paris) entre la France, pays ami et allié objectif du Mali et le Qatar, parrain international du terrorisme « jihadiste »  et, d’autre part, l’avènement de la première alternance démocratique véritable, non manipulée (organisation neutre d’une élection libre, paisible et transparente) au Mali, depuis l’instauration de la démocratie en 1991, avec le plébiscite du « sauveur » tant attendu, espoir de tout un peuple, IBK.

« Allahou Akbar waAlhamduLilahi »! Dieu Est Grand et qu’Il Soit Remercié !

AliouBadara Diarra 

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