La gouvernance par l’exemplarité est désormais l’autre nom du jeune Président de la transition Burkinabé, Capitaine Ibrahim Traoré. En effet, sans tambour ni trompète le Président de la transition du Burkina Faso vient de donner la preuve de son patriotisme, en renonçant aux avantages liés à sa fonction. Pour rappel c’est lors du traditionnel conseil des ministres tenu le mercredi 16 novembre 2022 que le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a décidé de garder son salaire de Capitaine. Par ce geste hautement patriotique il semble désormais emprunter la voie tracée par un autre capitaine, qui fut le guide de la révolution Burkinabé, à savoir Thomas Sankaré. Le porte-parole du gouvernement, du Faso, en commentant le conseil des ministres, a affirmé avec fierté que le Chef de l’Etat a pris cette décision pour montrer cet esprit de sacrifice qui doit habiter chacun des Burkinabè dans la situation actuelle de son pays. Le vaillant capitaine serait suivi par le premier ministre et les autres membres du Gouvernement qui ont également à leur tour décidé de consacrer 50% de leurs salaires du mois de novembre à la Caisse nationale de solidarité au profit des personnes en difficulté notamment les personnes déplacées internes. A-t-on vraiment besoin de scander à tout va le patriotisme ? Faudrait-il insulter tout le monde pour exprimer sa souveraineté et manifester son patriotisme ? Nous disons non, car le patriotisme n’est rien d’autre qu’un don de soi, des sacrifices pour sa patrie.
Le Benjamin des putschistes vient de donner la preuve à la face du monde. On peut désormais affirmer sans risque de se tromper que son ambition est de servir le Burkina Faso au lieu de se servir de lui. En effet, Cette décision de renoncer aux avantages liés à sa fonction doit être suivie par ses deux autres homologues putschistes, à savoir le Colonel Assimi Goïta, Président de la transition au Mali et le colonel Mamadou Doumbouya, celui de la Guinée Conakry. Si pour Doumbouya nous ne saurions dire grand-chose, celui du Mali vient de faire le contraire en augmentant de façon démesurée son budget, toute chose qui est aux antipodes des beaux discours aux relents patriotiques auxquels il a habitué le peuple malien. En effet, le Président de la transition du Mali peine à poser de tels actes, alors qu’il a prôné Urbi et Orbi qu’il allait appliquer la bonne gouvernance et surtout donner le bon exemple en gérant de façon rigoureuse les maigres ressources du pays. Malheureusement c’est tout le contraire que l’on voit avec l’augmentation de son budget au moment où son peuple consent des efforts inestimables pour juguler la crise. Pour rappel son budget est passé de 16 à 22 milliards dans un pays sous asphyxie financière et où les populations crèvent de faim.
La question qui taraude les esprits est celle de savoir pourquoi ceux qui ont poussé la France à la sortie au motif qu’elle est une entrave à l’expression de leur souveraineté et qu’elle est paternaliste, condescendante, néo-colonialiste, voir même complice des forces du mal et qui ont prôné une gouvernance vertueuse puissent tomber aussi bas. Comment ceux qui se sont brouillés avec les pays voisins, surtout ceux de la CEDEAO, sous prétexte que l’organisation sous régionale est à la solde de la France néocoloniale et qui pensent que la souveraineté du Mali n’est pas négociable puissent en toute insouciance augmenter leurs budgets quand le peuple broie du noir ? Après avoir fait souffrir le peuple pendant six mois d’embargo, lequel embargo continue d’ailleurs toujours avec une asphyxie financière, au nom
de l’honneur et de la dignité, les autorités n’auraient pas dû adopter une telle posture qui frise l’insouciance et l’indifférence.
Quant au jeune Capitaine Ibrahim Traoré, il est en train d’écrire l’une des pages les plus glorieuses de l’histoire récente du Burkina Faso. Par les actes qu’il vient de poser le Capitaine Traoré est non seulement le digne héritier du guide de la révolution Burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, mais aussi et surtout un cas d’école pour la jeune génération africaine en générale et celle du Burkina Faso, en particulier. Sans tomber dans une quelconque auto satisfaction, le chemin à parcourir reste encore long, pénible donc le jeune Capitaine Traoré doit persévérer dans cette dynamique afin de confirmer l’adage selon lequel aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Il fait tout simplement honneur à la jeunesse africaine.
Youssouf Sissoko
Le capitaine Ibrahim Traoré est un bon militaire tandis que les colonels maliens ne sont que des jouisseurs, leurs cranes sont vides
le Mali est vraiment sur une mauvaise piste. Les Colonels nous ont fait espéré en )posant des grands actes, mais aujourd’hui ils commencent à nous décevoir, à comlmencer par Assimi lui même. Le peuple malien commence à désespérer de ses dirigeants .
Très bel édito qui analyse objectivement la situation dans mon pays . Quant à Assimi il a intérêt à changer le fusil d’épaule sinon le réveil sera brutal pour lui. En tout cas le Mali Eternel survivra à tous les assauts .
Le Mali du Colonel Assimi Goita est véritablement en train de surprendre. Au lieu de donner le bon exemple en diminuant son train de vie il l’augmente de façon démesurée. Donc l’édito résume parfaitement la situation. Mon colonel réveille toi avant qu’il ne soit trop tard .
Ce journaliste est le seul à faire honneur à la presse malienne, par ses analyses pertinentes et sans passion, mais avec raison. Des analphabètes comme cet ignorant Kinguiranke qui n’a même pas le niveau de comprendre ce bel EDITO, vont continuer à enflammer la toile avec leurs insanités. les cinq Colonels ont été une malédiction pour le Mali.
OH OUI! IL N’Y A VRAIMENT PAS DE COMPARAISON ENTRE NOUS YOUSSOUF. TRAORE NE FAIS QUE SUIVRE LA TRACE DE SON “GRAND FRERE ASSIMI”. SEULEMENT, IL FALLAIT FAIRE PLUS QU’ASSIMI POUR SE DEMARQUER, SINON CE SONT LES MEME GENRE DE PERSONNES QUI ONT DECIDE DE SE DONNER CORPS ET AME A LEUR PAYS.
AU LIEU DE CRIER HARO SUR LE BAUDET, REMPLI TA PART DE RESPONSABILITE, ET TOUT IRAIT MIEUX. PLUS DE 70% DE LA POPULATION VIVE DE L’AGRICULTURE ET LA SAISON A ETE PLEINE (PLUIE).
CESSONS DE TENDRE NOS BESACE ET CONTINUONS A TRAVAILLER PLUS.
DEMAIN SERAIT MEILLEUR
En fait de comparaison comme tente de le faire notre ami journaliste nous disons que le geste du capitaine est incompatible avec la tradition malienne consistant à l’accaparement personnel dans le dénuement collectif. Dans le langage courant au Mali, on a coutume de dire qu’une seule personne peut s’arroger la part de cent personnes.
Au Burkina nous avons connu Sankara et nous venons de découvrir Traore. Au Mali combien de temps faudra-t-il pour faire la même découverte? Dans tous les cas et au vu de notre tradition de gabegie, il faudra attendre longtemps. A moins qu’il y ait une prise de conscience collective.
D’ailleurs qu’attendons-nous pour supprimer les fameuses « caisses noires » que nous avons à la primature, à l’assemblée nationale et à la présidence? Autant de saignées pour nos maigres ressources et c’est une situation ubuesque lorsqu’on remarque que cela a été supprimé en France il y a belle lurette. Et pourtant ce pays est plus riche que le nôtre.
Assimi distribue 100 millions en « charité transitionnelle» mais que fait-il des 50 millions restants alors que des maliens n’ont qu’un repas par jour. Et quel repas?
Nous n’avons pas besoin de charité mais de développement (surtout de la part de nos dirigeants).Laissons cela aux âmes charitables venant d’autres horizons.
A bon entendeur salut!
ASSIMI GOITA et le jeune capitaine Burkinabé n’ont pas été forgés dans le même moule.
À écouter le CAPITAINE TRAORE,une VISION POLITIQUE se dégage dans ses propos.
Le SANKARISME qui consiste à s’engager pour les plus démunis est révélé par l’indexation des conditions de vie criardes des Burkinabé dans les régions concernées par le terrorisme.
IL POINTE DU DOIGT AUX PHÉNOMÈNES QUI FACILITENT LA MANIPULATION DES JEUNES PAR DES JIHADISTES.
Ainsi il affirme que la solution n’est pas que militaire d’où des efforts financiers pour les accompagner.
ASSIMI GOITA ET SES CAMARADES N’ONT PAS ÉTÉ FAÇONNÉS POUR AVOIR CETTE CULTURE POLITIQUE INSPIRÉE D’UN PARCOURS ACCADEMIQUE QUI OBLIGE À PENSER INTÉRÊT GÉNÉRAL.
Atteindre un certain niveau par son seul mérite est un signe de la qualité de l’homme façonnée par une éducation qui sert l’intérêt général.
L’armée malienne a cessé de prôner le mérite depuis qu’on a décidé de créer le prytanée militaire de kati.
Le NÉPOTISME est devenu la règle pour accéder au haut sommet de l’État.
Il est très rare de citer le nom d’un officier supérieur sans se référer à un haut dignitaire de la dictature militaire,même des proches D’ATT car le système n’a jamais cessé de fonctionner malgré l’ère démocratique.
Une tentative de fermer cette école qui produit des officiers supérieurs cupides a soulevé des protestations au sein des proches D’ATT qui était aussi proche du dictateur.
Elle nous a donné des éléments qui n’ont pas hésité à bombarder le palais présidentiel pour accéder au sommet de l’État.
Elle nous a donné des éléments qui n’ont pas honte de mener une vie luxueuse pendant que l’insécurité progresse.
Elle nous a donné des officiers indignes c’est à dire qui se soucient plus de leurs intérêts personnels qu’à la sécurisation du territoire national.
Au coup d’Etat D’ATT a émergé cette génération d’officiers moulés dans l’esprit de ceux qui ont créé le prytanée militaire de kati c’est à dire des dignitaires d’officiers subalternes du 19 novembre 1968 proches de MOUSSA TRAORE par opposition à KISSIMA DOUNKARA.
C’est dire qu’un CLAN des officiers subalternes du 19 novembre 1968 a pu placer ses progénitures pour les remplacer au sommet de l’armée malienne.
L’esprit n’est pas de servir la nation,mais de servir un CLAN.
C’est ce qu’on a constaté avec SANOGO qui n’a pas hésité à dégager ces camarades qui l’ont accompagné à faire partir ATT afin de faire appel à ses camarades du prytanée militaire de kati.
C’est ce qu’on constate avec les CINQ COLONELS qui manipulent les hommes politiques pour ne pas perdre le pouvoir alors que la nation a besoin de cohésion sociale pour affronter l’insécurité.
Cette génération est moulée pour profiter frauduleusement des deniers publics comme l’ont fait leurs parents.
Le comportement du jeune capitaine Burkinabé les énerve.
Dans leur milieu il est sans doute sévèrement critiqué.
Le Mali est sur une mauvaise pente avec cette génération.
Il faut nécessairement une révolution populaire semblable à celle de mars 1991 pour corriger ces insuffisances dans notre armée.
Sissokoke, MALAKOLON DEN ani FASO MANDJUGU DEN tu n’as que tes yeux pour pleurer mais tout Africain digne va dire merde la maudite France degage!
Comments are closed.