Edito : L’AES résolument en marche !

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Bamako était  l’hôte,  du 23 novembre au 1er décembre 2023,  de deux réunions ministérielles des Etats membres de  l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Celle  sur le Développement Economique dans l’espace du Liptako-Gourma  a réuni, le 25 novembre 2023, les Ministres chargés de l’Economie et des Finances, de l’Energie, du Commerce et des Industries. Elle vise à créer une synergie d’action sur l’accélération du processus d’intégration économique et financière au sein de l’Alliance. Cette  réunion ministérielle a été  précédée  par  la rencontre des experts, les 23 et 24 novembre. Le Burkina, le Mali et le Niger seront-ils, in fine,  amenés à quitter l’UEMOA pour créer leur propre union monétaire ?

Une chose est claire, les argentiers des trois Etats ont relevé la nécessité de créer une union économique et monétaire. Et les pays de l’AES veulent aller vite  et même très vite dans l’opérationnalisation de leur organisation,  créée le 16 septembre 2023. N’est-ce pas ce qui explique les séries  de visites qu’effectuent  les dirigeants  des trois pays chez les uns et les autres ?  Le général Abdourahamane TIANI, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), chef de l’Etat du Niger et Apollinaire Joachim Kyelem de Tambèla, Premier ministre burkinabè, se sont  rendus à Bamako. Le Chef d’Etat nigérien  s’est  aussi  rendu à Ouagadougou  pour rencontrer son homologue burkinabé.

L’objectif de ces déplacements  est certainement  d’évaluer  les forces, les faiblesses mais aussi et surtout, les opportunités et menaces qui se présentent à l’Alliance. Ce, afin  de pouvoir créer une synergie d’actions entre les pays membres pour  accélérer   le  processus d’intégration économique et financière en son sein.  Depuis la  signature de la Charte du Liptako-Gourma, le 16 septembre 2023, par les Chefs d’Etat du Burkina, du Mali et du Niger, le processus d’intégration ne cesse de s’accélérer  entre les trois pays sahéliens.

Dans cette perspective et  conformément aux dispositions pertinentes de la Charte instituant l’AES, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Colonel GOITA  et le Général Abdourahamane TIANI, ont décidé de tenir des concertations ministérielles  permanentes, en vue de dégager les perspectives d’opérationnalisation de l’Alliance.  Ainsi donc, après les ministres de l’Economie et des Finances, ce sont les Ministres des Affaires étrangères des trois Etats qui se sont réunis  demain, 30 novembre 2023, pour décider des protocoles additionnels à adopter, des organes à mettre en place ainsi que des mesures politiques et de coordination diplomatique à définir, sur la base des recommandations des Hauts fonctionnaires, précédemment réunis, à Bamako,  les 27 et 28 novembre 2023. Alors qu’il est prévu que les ministres chargés de la Défense des trois pays se réunissent instamment  à nouveau.

N’est-ce pas que l’AES est résolument en marche, dans un triptyque holistique :   Défense, Diplomatie et Développement ?

Gaoussou Madani Traoré

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2 COMMENTAIRES

  1. sangare tu es un enfant maudit, tres envieux, tres aigri et tres égoïste, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger vont se faire sans leurs enfants malheureux comme toi. MALANKOLON DEN ani FASO MANDJUGU DEN! Vas-y te prostituer a la maudite France fils d’esclaves! Saches que la CEDEAO et l’Union Africaine sont de le honte car financées par la maudite France et l’Union Europeenne de l’argent que ces deux volent de nos pays!

  2. L’argent est le nerf de la guerre!!!
    Il s’agit là de trois des pays les plus pauvres du monde.
    Le financement des activités de l’AES ne sera pas assuré.
    C’est sûr et certain.
    L’avenir de ces pays,ce n’est ni l’UEMAO, une structure NEO-COLONIALE,ni l’AES,une structure puchiste,mais la CEDEAO et l’UNION AFRICAINE,des structures panafricaines.
    Ces assoiffés de pouvoir pensent pouvoir s’éterniser au pouvoir en s’unissant
    Ce n’est nullement pour satisfaire les populations de ces trois pays.
    LES SANCTIONS INTERNATIONALES CONTRE LES USURPATEURS CONSISTENT À FAVORISER LA SOUVERAINETÉ DES PEUPLES.
    L’AES sera fortement pénalisé par ces sanctions.
    On fait perdre du temps précieux à ces trois pays sous développés.

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