Le Président du Parti ADEMA-PASJ s’est félicité, d’avoir limité les dégâts, en maintenant le parti au rang de deuxième force politique devant l’URD au Mali. Elle perd ainsi le leadership en terme de nombre de maires et de conseillers au dépend du RPM pour ces élections communales du 20 novembre 2016. Il se targue avec ces 141 maires et 1 849 conseillers qui se retrouvent dans l’escarcelle de l’ADEMA-PASJ contre 270 maires et 164 conseillers en 2009. Il justifie ce résultat par une politique de maillage efficace du territoire national, liée à 20 ans d’expérience démocratique. Mais il a oublié de parler du cinglant revers dans le District de Bamako. En effet l’ADEMA y a perdu cinq communes sur six et la moitié de ses conseillers. Sur les cinq communes, le Parti se retrouve avec une seule mairie, celle de la commune III, la plus petite du District de Bamako.
Si le Président de l’ADEMA-PASJ se tape la poitrine, pour ce résultat peu enviable, quel sera le prochain challenge du Parti, étant entendu que 2018, c’est dans deux ans seulement. ‘’Qui veut aller loin ménage sa monture’’
Il a été confirmé que les élus locaux font un travail fort appréciable à la base en faveur des différents candidats, du parti en vu de favoriser les abeilles pour les échéances à venir à savoir les régionales les législatives et les présidentielles. L’ADEMA dispose encore d’une armada d’élus locaux. A ce titre, même si elle est membre de la Convention de la Majorité Présidentielle, cela ne constitue pas un argument pour qu’elle ne présente pas un candidat, comme le feront d’ailleurs plusieurs Partis de la majorité. Sinon, cette imposture reviendra à crucifier la démocratie.
Dans ce cas, autant aller vers le Parti unique, si les plus grands Partis du pays, pensent qu’il faut continuer à faire le passager clandestin lors des élections présidentielles. Les plus hauts responsables du Parti, doivent d’abord défendre les intérêts de leur Parti et non faire les yeux doux à IBK en ne désignant pas un candidat. Ce qui revient à trahir, ou à abdiquer.
IBK et son parti avaient opté pour le consensus autour d’ATT de 2002 à 2007, cela ne l’a pas empêché de se présenter en 2007 contre le président sortant ATT. Cela est une règle établie en démocratie. En matière politique, la compétition conforte le Parti et aguerrie les militants lors des joutes électorales. Lorsqu’IBK est allé le 20 janvier 2015 pour manifester en compagnie de François Hollande contre les attentats de Charlie Hebdo à Paris, il a amené Me Tapo dans ses bagages. Ce dernier n’a pas hésité à demander à IBK, s’il avait son nom sur la liste du futur Attelage Gouvernemental. Non pas encore ! a répondu IBK.
Avec cette réponse Me Tapo s’attend à être embarquer dans le dernier Gouvernement qui doit normalement conduire le pays vers les élections de 2018. Il ne peut donc en aucun cas plaider en faveur de la désignation par son parti d’un candidat susceptible de menacer le trône de Ladji Bourama.
Il en est de même pour le Président du Parti et son premier vice-président qui semble opter plutôt pour la sauvegarde de leurs postes pour diverses raisons que de se soucier du choix d’un candidat , il appartient aux sections de contrecarrer le dessein machiavélique des premiers responsables du Parti pour prendre les dispositions dès à présent afin de désigner un candidat.
La Rédaction
Dramane ça ne sera quand même pas toi! Nous avons assez de ce gas. Si l’ADEMA doit présenter un candidat ça ne sera personne d’autre que le Président lui même. Vive Tiémoko Sangare, Vive l’ADEMA/PASJ, Vive le Mali.
Tu y es un lâche toi le farfelu
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