Edito : La vraie alternance viendra par le peuple

3

L’élection présidentielle se tiendra le 29 juillet 2018. La campagne sera ouverte le 07 juillet prochain. Le président de la République sortant, Ibrahim Boubacar Kéita, candidat à sa propre succession est défavorisé par le bilan de son premier quinquennat.

De l’avis général, son bilan est caractérisé par l’absence notoire de vision, un pilotage à vue et une improvisation dans tous les domaines de la vie, des atteintes répétées à la morale publique sous la forme de surfacturation et détournement des maigres ressources du pays. Cette gouvernance chaotique a aggravé l’état général du pays. Le processus de paix dans l’impasse et l’accord d’Alger n’a apporté ni paix, ni réconciliation nationale.

C’est pourquoi, les partis politiques, les mouvements politiques, leaders d’opinion, personnalités de toutes obédiences, candidats déclarés ou non, citoyens de tout horizon proclament que l’alternance est un impératif de survie et de sécurité nationale pour le Mali. Pour cela, ils restent mobilisés  pour qu’afin  l’élection présidentielle soit régulière, crédible, transparente et organisé dans le délai constitutionnel.

Le temps du changement a sonné et tout le monde parle d’alternance tous les jours mais de quelle manière? Pour beaucoup, c’est changer de Dirigeant car c’est une querelle d’intérêt vis à vis de X ou Y. Il ne s’agit pas de changer X et mettre Y à sa place mais plutôt de changer la manière de choisir.  On doit voter en fonction des projets de sociétés et sur du concret.

Depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays, les électeurs jugent un futur président sur son « charisme », son « apparence », son « éloquence », mais ne pourront le juger sur ses « compétences », car avant d’être élus les citoyens ne savent pas si ce futur président est compétent ou non. En gros, nous jugeons les candidats à une élection présidentielle sur du superficielle et non du concret. Les maliens aspirent plus dans tous les domaines de la vie quotidienne (développement durable, travail, économie, santé, éducation, agriculture, élevage, industrie, santé, sécurité, etc ) mais pour l’atteinte de ces objectifs, ils doivent se surpasser ; c’est à dire laisser l’intérêt personnel (thé, sucre, pagnes, argent…) pour l’intérêt collectif. Nous devons d’être plus soucieux de notre devenir pour atteindre ces objectifs auxquels nous aspirons et pour cela, nous devons faire le bon choix. Alors, ne restez pas à côté. Allez-y retirez vos cartes d’électeurs et allez effectuer un vote consciencieux le 29 juillet prochain.

La vraie alternance viendra par le peuple. 27 ans après l’ascension de la démocratie, il est temps que le peuple prenne conscience de faire la vraie alternance. Et l’année 2018 semble être la mieux indiquée pour le faire.

Aliou Touré

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. On ne peut pas changer un peuple à l’orée d’une élection, car un peuple conscient ne se décrète pas mais se construit depuis longtemps avant l’élection. Notre peuple est très ignorant et analphabète avec cette accumulation de maux, la conscience ne s’éveille pas facilement. Aussi, notre cas est très difficile avec la présence des mêmes hommes depuis l’avènement de la démocratie malienne, aujourd’hui ils à l’opposition, demain ils sont au pouvoir avec ça, comment le peuple pourrait choisir? Il est difficile de choisir entre deux manières de mourir (le feu et le poison; le feu et la foudre; la foudre et le coup de bâton etc…). Le peuple malien est totalement traumatisé et abasourdi par la perte de sa dignité à cause du comportement de ses dirigeants depuis très longtemps. Comment depuis toujours les dirigeants d’un pays restent toujours sans pitié eu égard à son peuple? C’est dommage et cette situation mérite d’être élucider pour le bonheur de la postérité de ce peuple. Les dirigeants dès leur accession au pouvoir, ils se comportent comme s’ils sont en terrain conquis avec des exactions terribles contre leur peuple, on dirait qu’ils ne sont pas issus de ce peuple. Un pays dont les dirigeants sont bizarres depuis la nuit des temps et resterons bizarres même s’ils sont évincés par ce peuple comme ce fut le cas en mars 1991, il suffit qu’on mette en place de nouveaux dirigeants pour qu’ils commencent à gesticuler en faisant comme ils ont été lâchés du ciel avec des comportements démesurés et sans aucun fondement. Le peuple a marché avec Alpha Oumar KONARE et ses collaborateurs, mais dès qu’ils été mis en place en juin 1992, la porte entre eux et le peuple s’est fermée pour de bon, quelle ignominie de la part des ces dirigeants inconscients et insouciants? Quelle honte? Quelle indignité? Quel comportement éhonté? Nous sommes abasourdis et sidérés par ces comportements. Ces dirigeants sont dotés de complexe dont les limites sont indéfinissables, c’est l’euphorie du pouvoir qui installe chez ces dirigeants une schizophrénie et un paranoïa qui frisent la folie. Ils regardent les membres de ce peuple comme des pestiférés, alors que sans ce peuple ils ne seraient pas là.

  2. On ne peut pas changer un peuple à l’orée d’une élection, car un peuple conscient ne se décrète pas mais se construit depuis longtemps avant l’élection. Notre peuple est très ignorant et analphabète avec cette accumulation de maux, la conscience ne s’éveille pas facilement. Aussi, notre cas est très difficile avec la présence des mêmes hommes depuis l’avènement de la démocratie malienne, aujourd’hui ils à l’opposition, demain ils sont au pouvoir avec ça, comment le peuple pourrait choisir? Il est difficile de choisir entre deux manières de mourir (le feu et le poison; le feu et la foudre; la foudre et le coup de bâton etc…). Le peuple malien est totalement traumatisé et abasourdi par la perte de sa dignité à cause du comportement de ses dirigeants depuis très longtemps. Comment depuis toujours les dirigeants d’un pays restent toujours sans pitié eu égard à son peuple? C’est dommage et cette situation mérite d’être élucider pour le bonheur de la postérité de ce peuple. Les dirigeants dès leur accession au pouvoir, ils se comportent comme s’ils sont en terrain conquis avec des exactions terribles contre leur peuple, on dirait qu’ils ne sont pas issus de ce peuple. Un pays dont les dirigeants sont bizarres depuis la nuit des temps et resterons bizarres même s’ils sont évincés par ce peuple comme ce fut le cas en mars 1991, il suffit qu’on mette en place de nouveaux dirigeants pour qu’ils commencent à gesticuler en faisant comme ils ont été lâchés du ciel avec des comportements démesurés et sans aucun fondement. Le peuple a marché avec Alpha Oumar KONARE et ses collaborateurs, mais dès qu’ils été mis en place en juin 1992, la porte entre eux et le peuple s’est fermée pour de bon, quelle ignominie de la part des ces dirigeants inconscients et insouciants? Quel honte? Quel indignité? Quel comportement éhonté? Nous sommes abasourdis et sidérés par ces comportements.

Comments are closed.