Edito : La politique du robinet coupé !

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Au Mali et sous la Transition actuelle, c’est la grande galère pour la presse et la classe politique. Avec la suspension ou devons-nous parler de “suppression” de l’aide de l’Etat, ces deux entités qui contribuent pourtant à la bonne gouvernance, tirent le diable par la queue dans un contexte de crise générale. Cette situation de précarité dans laquelle la presse et la classe politique malienne se retrouvent, est-elle délibérément voulue par les autorités de la transition pour réduire leur pouvoir d’influence ou un cas de force majeure qui s’imposent à elles aussi (autorités de la transition)?

La réalité aujourd’hui est que ni la presse ni la classe politique, n’ont les moyens surtout financiers pour continuer à jouer convenablement leur rôle. La situation économique des organes de médias, est-elle que certains d’entre eux ont, soit arrêté de paraître soit paraissent irrégulièrement. La crise sécuritaire, le retrait de certains partenaires et le manque de soutiens sur le plan national, sont entre autres, les causes de la galère des organes de médias. Que faire ? C’est la grande question posée qui n’a pas encore de réponses. Mais la refondation du pays, doit prendre en compte la mise en place et l’accompagnement d’une presse responsable au service de la nation. On ne doit pas laisser mourir la presse. À défaut de l’accompagner par une aide budgétaire, il faut créer les conditions qui lui permettront de mieux prendre son destin en main. Mais un État responsable ne doit pas être un bourreau pour la presse. Ce serait un recul regrettable.

El Hadj Tiémoko Traoré

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  1. “Au Mali et sous la Transition actuelle, c’est la grande galère pour la presse et la classe politique. Avec la suspension ou devons-nous parler de “suppression” de l’aide de l’Etat, ces deux entités qui contribuent pourtant à la bonne gouvernance, tirent le diable par la queue dans un contexte de crise générale.”

    Monsieur Traoré, il ne faut pas mettre sous le signe de l’égalité ou associer “la presse” et “la classe politique”.

    Ces deux-là n’ont jamais été du même monde, de la même classe, au cours des dernières décennies.

    Au Mali, “la classe politique” a échoué. Elle a pillé en sa faveur les maigres ressources financières de l’Etat et appauvri la population, puis avant de prendre la fuite elle a plongé le pays entier dans un régime des terroristes et dans un régime d’occupation militaire étrangère occidentale.

    Quant à la presse malienne, elle a toujours souffert financièrement. Ses difficultés financières ne datent de la transition actuelle.

    Par ailleurs, ce n’est pas, monsieur Traoré, à ce que vous appelez “certains partenaires”, c’est-à-dire les Occidentaux, de financer la presse au Mali.
    Imaginez un instant le scandale si on découvrait et si on disait que la Chine et la Russie financent considérablement la presse malienne aussi ouvertement et dans la même proportion que ce qu’ont fait les Occidentaux. Il ne faut plus faire passer pour “normal”, le financement des journalistes maliens par les Occidentaux, une pratique qui est “anormale” et scandaleuse.

    La vérité est, monsieur Traoré, qu’une partie de la presse malienne a été corrompue et dopée non seulement au financement public de l’Etat du Mali mais aussi à l’argent français et occidental. Elle a vendu son âme aux diables étrangers. On voit par exemple à la lecture de certains journalistes maliens de nos jours encore que leurs articles sont rédigés non pour le public et les lecteurs maliens. Ils le font, consciemment ou inconsciemment, pour plaire à leurs donateurs occidentaux. D’où souvent chez eux la prédominance des thèmes abstraits liés à la démocratie et aux élections, qu’ils ne comprennent d’ailleurs toujours pas bien, au lieu de parler de thèmes concrets liés au renforcement de la nation malienne et aux besoins réels des Maliens dans leur vie quotidienne.

    Je crois que c’est ça véritablement le problème d’une partie de la presse malienne, ce déphasage entre leurs productions journalistiques et les besoins de leurs nation et concitoyens, phénomène accentué par l’immixtion financière des étrangers occidentaux.

    Donc, oui, la partie malsaine de la presse malienne ne doit pas être subventionnée par les contribuables du Mali, mais doit être laissée mourir de sa belle mort.

    En revanche, la partie majoritaire de la presse malienne qui est saine, jeune et adaptable a dans le pays un bel avenir, à la condition de se transformer et moderniser qualitativement.
    Par exemple, les journalistes, y compris la presse (écrite), doivent absolument et rapidement basculer dans la production journalistique de qualité en langues nationales africaines devenues langues officielles et des contenus audio-vidéo à publier sur les grandes plateformes internet.
    Il est désormais indispensable pour le journaliste malien, d’abord, de bien se former et documenter et, ensuite, d’investir dans du matériel audio-visuel pour produire des contenus en langues nationales africaines du Mali conformes exclusivement aux besoins du public malien. Une partie de la clé de réussite viendra de ce basculement.

    La presse malienne doit se couper complètement de sa dépendance à l’égard du financement étranger occidental et devenir une presse moderne par les Maliens pour les Maliens en langues maliennes !

  2. Traoreke, vous n’allez plus vivre de la sueur et du sang du peuple Malien, vous les politichiens et vous les gens de la presse. Débrouillez-vous comme tout le monde le fait car le trésor Malien ne sera jamais plus dépouille de ses ressources pour vous!

    • La presse s’adresse à des hommes et des femmes éclairés avec une certaine culture.
      Elle contribue à l’éveil des honnêtes gens et participe à la promotion d’une gouvernance moderne.
      Pour des ordures comme toi, évidemment la presse est inutile.
      Tu passes tes journées devant ton écran. Sache que l’essentiel des articles que tu salis avec tes commentaires sans queue ni tête vient de la presse. Le reste étant fourni par les robots de la propagande du groupe wagner qui a changé de nom pour devenir africa corps.
      FA KAYA

    • C’est bien mon brave petit toutou lépreux ! Je sais que je peux compter sur toi Kingui la folle pour répandre mon message. Suppression de la presse et de toute activité politique. Arrestation de tous ceux qui osent critiquer ou mettre en doute les autorités. Instauration de la dictature et d’un État policier. Voilà tout ce qu’il faut pour le Mali. Voilà ce que tu dois promouvoir sur les réseaux. Continue d’être aussi obéissant et tu auras encore un os !

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