Ce ne sont ni le protocole d’entente signé à Ouaga le 3 septembre dernier ni le quinzième rapport du Groupe international de contact qui assureront à
Il est vrai, le Groupe de contact n’a pas donné dans la demi-teinte en demandant au gouvernement Doré le respect scrupuleux des textes. Il est aussi vrai que jamais processus électoral n’a été aussi surveillé et encadré par la très sélective communauté internationale que celui de
Alpha Condé sait que ce sont des vœux pieux. Et Blaise Compaoré lui-même sait qu’il peut très peu, à part avoir facilité, dans sa capitale, la poignée de mains entre les deux challengers. Les vrais déterminants de la paix, ce ne sont pas les signatures au bas des documents, mais
Le Gouvernement, parce que c’est clair qu’entre Jean Marie Doré et le Groupe de contact la rupture est prononcée et que le Matap pourrait croiser les doigts maintenant.
Les militants, parce qu’il est fort possible qu’en ce moment, les extrémistes des deux bords soient prêts à en découdre. L’ironie est que la boîte d’allumette
Adam Thiam