C’est demain mardi 26 Mars 2024 que le Mali célébrera, dans la plus grande sobriété, le 33ième anniversaire de l’avènement de la démocratie. En effet, le 26 Mars 1991 est à la fois l’aboutissement et la résultante d’une longue et acharnée lutte des patriotes maliens pour plus de libertés, plus de gouvernance vertueuse et surtout plus de développement harmonieux. Trente-trois ans après, que des chemins parcourus, que d’obstacles surmontés, que de bonnes œuvres réalisées, mais aussi et surtout que d’attentes non comblées, pour ne pas dire trahies. Des maux, comme la corruption, le népotisme, le clientélisme, l’affairisme, bref la mauvaise gouvernance, Tous les écueils dénoncés et qui ont été à la base du soulèvement populaire contre le régime de parti unique du Général Moussa Traoré, n’ont guère diminué, ils se sont plutôt aggravés, au point de devenir des règles de gouvernance. La démocratie semble légaliser le vol et favoriser la culture de la médiocrité, selon les détracteurs du Mouvement démocratique. Elle est la meilleure alternative pour une gouvernance inclusive, transparente, où l’occasion est donnée au peuple de choisir ses dirigeants pour une durée bien déterminée, s’esclaffent les militants, voir les adeptes du mouvement démocratique.
Ainsi si le Mali, après l’avènement de la démocratie, a réintégré le concert des Nations démocratiques et progressistes et est cité comme modèle de gouvernance et d’alternance dans une sous-région en proie à des coups d’état et cela jusqu’en 2002, force est de constater qu’il a renoué avec les vieux démons du coup d’Etat en 2012, mettant fin au rêve d’un Etat démocratique. Si beaucoup d’observateurs externes de la scène politique malienne ont été surpris du retour des hommes en kaki au pouvoir en 2012, les maliens dans leur écrasante majorité les ont applaudis, car ils se sont dits déçus de la gouvernance que les hommes politiques leur ont offerte et pensent même avoir été trahis par les gouvernants qui n’ont proposé aucune solution durable aux grandes problématiques de la société. L’école, l’avenir d’une nation, est toujours à la traîne n’offrant aucune perspective d’un avenir radieux, l’économie est toujours moribonde en dépit de quelques coups de fouet pour la booster. Le développement est devenu un leurre dans un pays où plus de 80 % de citoyens n’ont pas trois bons repas quotidiens. La justice clé de voûte d’une société qui veut aller de l’avant, est corrompue jusqu’à la moelle des os, si elle n’est pas instrumentalisée par le prince du jour pour faire taire toutes les voix discordantes.
Et pourtant c’est contre tous ces maux et pour une gouvernance vertueuse que les leaders du Mouvements démocratiques ont mobilisé le peuple malien contre un régime, bien sûr rétrograde, dictatorial qui est celui du Général Moussa Traoré. Qu’il soit dit en passant ce même peuple a accepté de payer un lourd tribut pour voir éclore cet espoir qu’on lui a fait miroiter et qui malheureusement a été une grosse utopie. A l’heure du bilan, si les fruits ne semblent pas respecter la promesse des fleurs, il ne serait pas non plus recommandable, ni nécessaire de substituer à la démocratie un autre modèle de gouvernance. Les grands vendeurs d’illusions, les opportunistes, les laudateurs et autres zélateurs du régime actuel tendent à faire croire qu’il faut enterrer la démocratie sur l’autel de la dictature et d’une monarchie à la marocaine. Il serait dangereux de jeter le bébé avec l’eau du bain et il est évident qu’il n y a pas d’alternative à la démocratie. On peut blâmer les hommes et les femmes qui ont eu à gérer les affaires publiques sous l’ère démocratique, on pourrait critiquer leur gouvernance non vertueuse, mais on ne doit jamais remettre en cause la démocratie, qui est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.
Youssouf Sissoko
La democratie n’a jamais develope un pays c’est une facon d’empecher l’afrique de se developer. 90% des pays europeens vivent dans la royaute et les naifs africains sont la a crier democratie. le Mali a 274 partis politiques mais depuis le debut de la democratie vous avez vu untel nombre chez les europeens ou les americains. C’est juste un machin pour former des bandes de voleurs
Seuls les pays démocratiques sont développés.
Ni la chine, ni la Russie ne sont des pays développés.
Seuls les incultes osent mettre en cause le POUVOIR DU PEUPLE, PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE.
C’est dommage que tu ne connais pas l’economie, sinon demande a la Banque Mondiale et au FMI quels sont les pays developpes aujourd’hui! Tu regardes toujours ton maître Macron car tu es un esclave éternel mais la tres maudite France est en decadence economique comme la Grande Bretagne et l’Allemagne en recession alors que la Chine et la Russie croient économiquement!
Youssouf et l’écervelé sangare, c’est la refondation que nous demandons pour que le president ne jette plus son fils par la fenêtre de l’ EMIA et lui donne des galons de Colonel sans merite et il faut jamais plus de fonctionnaires milliardaires au Mali et que les partis politiques volent de leurs propres ailes et ne pas voler du Trésor Malien.
Ces incultes confondent multipartisme et démocratie.
Souffre de ça mais nous n’allons plus faire revenir vos sangsues.
Le petit sissoko doit avoir très faim maintenant que ces politicards n’ont rien a se mettre sous la dent.
A plus forte raison graisser les pattes journaleuses.
“NOUS n’allons pas faire revenir…”
NOUS,c’est qui?
Les COLONELS PUSCHISTES?
Le peuple malien?
Si ce sont les COLONELS PUCHISTES, ils vont connaître le sort du denier dictateur malien, s’ils s’entêtent à ne pas organiser les élections.
Si c’est le peuple malien,ce sont les URNES qui décident.
Il peut réjéter de façon parfaitement démocratique ceux que tu appelles les sangsues.
Les sénégalais viennent de rejeter les hommes politiques usés dans les URNES.
C’est ça qu’on veut au Mali.
Les COLONELS PUSCHISTES refusent obligeant le peuple malien à prendre ses responsabilités qui est en cours
“…on pourrait critiquer leur gouvernance non vertueuse, mais on ne doit jamais remettre en cause la démocratie, qui est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple….” Y A T-IL JAMAIS EU CETTE DEMOCRATIE DONT TU PARLES AU MALI?
“.. CETTE DÉMOCRATIE DONT TU PARLES AU MALI” se cultive.
C’est un PROCESSUS!!!
Notre pays s’est lancé dans le PROCESSUS DÉMOCRATIQUE après huit ans de régime socialiste, deux décennies de DICTATURE MILITAIRE CORROMPUE et sanguinaire.
La démocratie malienne a démarré sur la cendre d’un système politique qui rejetait toute contradiction,d’une administration publique corrompue.
L’élaboration d’une LOI FONDAMENTALE devrait tenir compte de ce contexte.
Ça n’a pas été le cas.
TOUT PARTI POLITIQUE, SANS EXCEPTION AU MONDE, QUI GAGNE LES ÉLECTIONS S’EMPARENT DES MOYENS DE L’ETAT POUR S’ÉTERNISER AU POUVOIR.
En 1992,quelque soit le parti qui aura gagné les élections, ce qu’on a constaté avec ADEMA PASJ qui a été le vainqueur des élections,se réaliserait avec tous les autres partis politiques.
C’EST DANS LA NATURE DES PARTIS POLITIQUES OU DES HOMMES POLITIQUES DE S’ÉTERNISER AU POUVOIR PAR TOUS LES MOYENS.
On devrait en tenir compte pendant l’élaboration de la loi fondamentale pendant la transition de 1991.
La démocratie malienne a démarré sur de mauvais pied par le choix de sa loi fondamentale cadre par lequel s’exerce la démocratie.
Attribuer trop de pouvoir au président de la République dans le cadre d’une administration publique corrompue, c’est perpétuer le système de parti unique.
Le président élu va naturellement permettre à son parti de prendre les fonctions de l’administration publique.
LE PARTI MAJORITAIRE DEVIENT DE FACTO UN PARTI ÉTATIQUE COMME PENDANT LE RÈGNE DES PARTIS UNIQUES.
Les mauvaises pratiques vont naturellement se perpétuer.
C’est ce qu’on a constaté avec tous les présidents élus depuis 1992,même actuellement avec les COLONELS PUSCHISTES.
On aurait fait le choix d’un RÉGIME PARLEMENTAIRE, l’administration publique serait épargné de la nocivité des partis politiques majoritaires.
Avec le RÉGIME PARLEMENTAIRE, le président de la République est au dessus du lot c’est-à-dire que de part son mode d’élection,il n’est élu grâce à aucun parti politique.
Ainsi il nomme les hauts fonctionnaires de l’administration publique favorisant son indépendance par rapport aux partis politiques majoritaires.
Le président de la République,au dessus des contingences partisanes, favorise la séparation des pouvoirs permettant à la justice de fonctionner sans influence des hommes politiques au pouvoir.
Mieux vaut tard que jamais!!!
On peut toujours corriger les INSUFFISANCES CONSTATÉES afin de réaliser le POUVOIR DU PEUPLE PAR LE PEUPLE POUR LE PEUPLE.
La constitution promulguée le 22 juillet 2023 accentue davantage les INSUFFISANCES CONSTATÉES car le pouvoir du président de la République a été renforcé.
Permettre l’exercice de la politique dans le cadre de cette constitution,c’est accuser encore bêtement les hommes politiques des années après.
La qualité de la démocratie est liée à celle de la loi fondamentale.
Si ceux que le peuple a mis sur place pour gerer le Mali sont tous des voleurs et des corrompus et la mediocrite est devenue la regle alors il faut mettre la pendule a l’ heure et nettoyer le système, c’est la refondatiion que nous demandons pour que le president ne jette plus son fils par la fenêtre de l’ EMIA et lui donne des galons de Colonel sans merite il faut plus de fonctionnaires milliardaires au Mali et que les partis politiques volent de leurs propres ailes et pas du Tresor Malien.