Édito : La Constitution est violée !

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Du 29 juillet au 12 août 1991, a eu lieu la Conférence Nationale souveraine  chargée de préparer l’entrée du Mali dans l’ère démocratique imposée par Feu le Président François Mitterrand  lors du sommet de la Baule le 20 juin 1990. Ensuite un référendum a permis de doter le Mali  d’une constitution le 25 février 1992,  ce qui va permettre au pays  de passer de la deuxième république à la troisième république. Cette troisième République a comme socle, le respect et la pratique des droits de l’homme dont la notion est apparue pour la première fois le 26 août 1789 dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, texte central de la révolution française. L’Afrique a compris qu’il faut s’engouffrer par la brèche ouverte par Feu le président François Mitterrand. C’est donc à travers une révolution populaire que le peuple malien a inauguré l’ère   démocratique  un 26 mars de 1991. IBK l’actuel président de la République n’a pas participé à cette révolution. Au contraire, il se moquait des membres et des actions du mouvement démocratique, lorsqu’il était en poste à Gao dans une O.N.G. C’est donc après l’instauration de la 3ème République, en tant qu’ouvrier de la 25ème heure qu’il a eu une ascension fulgurante sous le premier président démocratiquement élu. Ayant été recalé deux fois successivement, il parvient au sommet un certain mois d’août de 2013, après une année et demie de transition, intervenue après le coup d’état du 22 mars 2012. Rappelons qu’il a bénéficié non seulement de l’appui de la junte qui a fait le coup d’état mais aussi celui de la Communauté Internationale, des religieux et de petits partis regroupés autour de sa candidature. Précisons qu’il y a eu bourrage d’urnes dans les camps militaires qui ont voté en l’absence de toute surveillance électorale.

Voici donc les raisons qui font que le Président IBK ne peut pas respecter la constitution. D’ailleurs dès sa première investiture comme président de la République en 2013, il n’a pas hésité à lancer à la figure du mouvement démocratique que le général Moussa Traoré était un Républicain. Un tel individu peut-il reconnaître et respecter tous les droits de l’homme qui sont indivisibles positivement et négativement. Quand un droit est respecté, cela renforce tous les droits économiques, familiaux, civils et politiques. Quand un droit est bafoué, tous sont mis en danger. IBK  met le Mali en danger pour n’avoir pas respecté nos droits à manifester !

La Rédaction

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