La guerre de Troie n’aura pas finalement lieu, car les protagonistes semblent parvenir à un compromis, dont les vraies clauses ne seront jamais révélées au grand public. Il est fort à parier que l’Imam Mahmoud Dicko, en annulant sa mobilisation du vendredi, semble non seulement cédé à la pression du Chérif de Nioro, mais aussi et surtout a évité de justesse au pays un autre scénario catastrophe, comme celui du 22 mars 2012. Un changement de régime autre que par la voie des urnes à des conséquences très graves sur la paix et la stabilité d’un pays. Et pourtant, toutes les conditions sont réunies aujourd’hui pour qu’il ait un embrasement certain tant les crises sont nombreuses et perdurent. La confiance entre gouvernants et gouvernés s’est fondue comme neige au soleil. Le Mali ne tient que sur un petit fil, donc un appel à la mobilisation pour dénoncer toutes ces tares ou pour réclamer ses droits au Mali aurait pu aboutir à l’inattendu, au chaos, voire à la chute du régime, affaibli et empêtré dans des scandales de tous ordres.
Si l’Imam Dicko a renoncé à sa mobilisation, à la demande du guide des Hamallistes, il aurait également fait preuve de sagesse pour éviter à notre pays une situation que nul ne saurait mesurer les conséquences sur la stabilité. Un autre effondrement du Mali comme en mars 2012 serait synonyme de désagrégation totale. Donc que chacun fasse preuve d’analyse, de discernement et qu’au-delà d’un régime c’est le Mali, notre seul bien commun, qu’il faut sauver.
Sans être un oiseau de mauvais augure, la chute du régime IBK ne profitera qu’aux vendeurs d’illusions, mais pas au Mali, car à l’incertitude d’une sortie de crise rapide pourrait s’ajouter le chaos. Oui aux manifestations pour revendiquer des droits conformément aux lois de la République, mais non à tout acte qui pourrait compromettre dangereusement notre démocratie et surtout l’avenir de notre Nation. Ceux qui pensent trouver le chemin de la croix dans une insurrection se trompent lamentablement. Ils doivent intégrer la République et respecter les lois. En tous les cas, si beaucoup de maliens soutiennent l’Imam Dicko dans son noble combat pour plus de justice, d’équité, ils sont très peu nombreux ceux qui approuvent l’idée d’une insurrection populaire pour venir à bout d’un régime, même si sa légitimité est mise à rude épreuve.
En somme, soit la sagesse a prévalu chez l’Imam Dicko en acceptant de renoncer à son projet de déstabilisation du régime, soit la pression du très respecté Chérif de Nioro, Bouyé Haidara lui a fait fléchir. Ou encore la surenchère a marché, celle qui lui permettra de faire ébranler le régime et obtenir ce qu’il veut. Dans tous les cas de figure, ce renoncement est loin d’être fortuit.
Youssouf Sissoko
Si on pense que le maintien d’IBK au pouvoir est mieux qu’une insurrection populaire, c’est affirmer que l’insécurité exponentielle rendue possible par sa mauvaise gouvernance est supportable jusqu’à la fin de son deuxième mandat.
IL NE S’AGIT PAS DE CHASSER IBK, MAIS DE SAUVER LA PLUS PETITE AUTORITÉ QUI RESTE DE L’ÉTAT.
IBK a été élu pour restaurer l’autorité de l’État malmenée par le coup d’État, même si ce coup d’État est aussi le signe de la faiblesse de l’État incapable de sécuriser ses institutions.
RESTAURER L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT, C’EST SÉCURISER LES MALIENS, PERMETTRE LEURS ÉPANOUISSEMENTS ÉCONOMIQUES.
On est entrain de dire que malgré que la personne élue pour restaurer l’autorité de l’État soit incapable, il doit rester pour assurer l’autorité de l’État.
C’EST DIRE AUSSI QUE MALGRÉ QUE LE CAPITAINE DU BATEAU EST ENTRAIN DE LE MENER AU NAUFRAGE, IL FAUT LE LAISSER AU RISQUE DE PRÉCIPITER LE NAUFRAGE,MALGRÉ LA PRÉSENCE DANS LE BATEAU DES CAPITAINES TRÈS COMPÉTENTS.
On pense qu’une insurrection contre IBK va précipiter le NAUFRAGE du bateau Mali comme si personne ne peut jouer son rôle mieux que lui.
Ça c’est incontestablement l’argument de ceux qui ont leurs intérêts liés à la présidence IBK.
Ils confondent le Mali et leurs intérêts.
Ils veulent,en fait, dire que si IBK part, c’est fini pour leurs vagabondages, que parmi les prétendants personne n’est capable de leurs assurer l’impunité mieux qu’Ibk.
Même les religieux qui boudent de temps en temps savent que si IBK part,c’est fini pour leurs agissements enfantins.
ILS SERONT REMIS DANS LEURS EXPRESSIONS DÉFINIES PAR LA LOI COMME PENDANT LA PRÉSIDENCE D’AOK.
Ils le savent mieux que quiconque.
Eux aussi ne veulent pas le départ d’IBK.
Ils l’inquiètent pour mieux négocier leurs intérêts.
En réalité, on divertit le peuple pour éviter l’insurrection populaire.
Qu’on le sache l’insurrection populaire n’est jamais préparée comme l’est un coup d’État.
Elle surprend toujours le pouvoir.
En 1991,même les animateurs du mouvement démocratique ont été surpris par la révolte de la population contre MOUSSA TRAORÉ.
On pense,à tord, qu’elle est l’œuvre des élèves et étudiants.
La population a plutôt profité de l’affrontement sanglant entre le pouvoir et les élèves pour sortir demander le départ du dictateur qui n’arrivait plus à assurer le minimum pour faire fonctionner l’économie.
Quand la population affamée a profité pour se ravitailler dans les magasins, le pouvoir, au lieu de le traduire comme l’expression d’une souffrance, l’a plutôt traité d’action des bandits.
À partir de dix heures, le vendredi 22 mars 1991,ce n’était plus les élèves et étudiants qui affrontaient les forces de sécurité,mais toute la population du Mali, de toutes les provinces.
C’est ce qui a fait déborder les forces de sécurité qui s’étaient préparées à affronter une insurrection estudiantine.
Le service de renseignement de MOUSSA TRAORÉ était tellement au fait de la stratégie de la direction de L’A.E.E.M que les forces de sécurité sont sorties très tôt pour prendre tous les carrefours car elle consistait à occuper les carrefours de la ville de Bamako afin d’empêcher les fonctionnaires d’aller travailler.
Si la population n’était pas sortie elles auraient maitrisé le mouvement tant ça été anticipé.
C’EST DIRE QUE LES DÉTENTEURS DU POUVOIR ONT ÉTÉ SURPRIS PAR LA RÉVOLTE DE LA POPULATION CAR REFUSANT D’ACCEPTER QUE LA POPULATION SOUFFRE.
Aujourd’hui, IBK et ses thuriféraires doivent savoir que le carburant pour faire sortir la population, ce n’est ni l’appel des hommes politiques, ni celui des hommes religieux, ni aucun autre leader d’opinion, mais le refus du pouvoir à mettre fin à la souffrance de la population.
La population ne demande pas de la mer à boire.
Elle veut que la conduite de l’État se fasse honnêtement afin que les activités économiques permettent un ruissellement des sommes colossales engrangées par l’État.
Aujourd’hui, ces sommes sont transférées dans les comptes d’une minorité.
Celle qui a commandé cet article de YOUSSOUF SISSOKO.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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OFF€N$IFRANCAI$ AGR€$$IFRANCAI$ & AGR€$$€UROPÉ€N
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Sissoko Youssouf: “Ou encore la surenchère a marché, celle qui lui permettra de faire ébranler le régime et obtenir ce qu’il veut.” Que est ce qu’il veut selon toi? L’ARGENT et LE POUVOIR? Encore comme le dieu de beaucoup de malien a toujours été l’argent et le pouvoir (être ministre être ceci et cela etc.. ) on croie toujours que personne d’autre ne peut transcender l’argent et le pouvoir. C’est pour cela que le Mali est a terre aujourd’hui…parce que nous avons des fonctionnaires (égotistes) de l’état prêts a vendre la patrie pour gagner l’argent …c’est pour cela qu’on continue l’argent de notre pays en crise existentielle pour aller acheter des avions cloués et des blindés pacotilles a notre armée en pleine guerre !! Mais PAS l’Imam Dicko!
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