La situation sécuritaire au nord du Mali se dégrade chaque jour. La communauté internationale tergiverse sur la solution à apporter à cette crise. Elle est divisée entre le bâton et la carotte. Tandis que la France se démène comme un beau diable pour tenter d’obtenir du Conseil de sécurité une résolution autorisant l’emploi de la force, le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré, s’active de son côté, pour des négociations tripartites Gouvernement du Mali-MNLA-Ançar Dine.
Cette rencontre de Ouagadougou révolte beaucoup de Maliens, qui ne croient plus aux vertus du dialogue avec ces deux mouvements terroristes, qui ont égorgé des militaires et des civils à Adiel Hoc, en mars dernier. Au lieu de répondre de leurs actes comme les génocidaires du Rwanda, à travers un tribunal spécial pour le Mali, Blaise Compaoré veut les soustraire des griffes de la justice nationale voire internationale. Au moment même où sont jugés et condamnés, au Burkina Faso, des militaires, qui avaient mutiné, pillé, saccagé, volé, violé aussi bien dans la population civile que dans le cercle des gradés de l’armée. Le MNLA et Ançar Dine ont fait pire que les soldats burkinabés. Alors, pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ? La faute de notre pays est d’avoir des dirigeants faibles et surtout une armée ramollie.
Les négociations paraissent incontournables. Elles ont été imposées par la CEDEAO et la communauté internationale. Un vaste couloir dans lequel nos dirigeants se sont engouffrés, notamment le Chef de l’Etat, Dioncounda Traoré et son Premier ministre, Cheick Modibo Diarra. Aujourd’hui, tous deux sont d’accord pour des négociations, avec bien sûr, des préalables. Il s’agit pour les deux organisations terroristes de reconnaitre d’abord l’unicité et la laïcité du Mali. Le Chef du gouvernement ajoute : «il n’y aura ni autonomie, ni autodétermination».
Alors, quel pourrait être la base de discussions ? S’agit-il de discuter pour discuter ? De tourner en rond ? Ou de discuter pour parvenir à un accord entre les trois parties ?
Le faussé est très grand entre les protagonistes pour arracher, dans un délai raisonnable, un accord tripartite. Le Mali n’a même pas mis en place sa Commission de négociations. C’est le ministre des Affaires Etrangères, Tiéman Coulibaly, (encadré par son ainé expérimenté, Tiébilé Dramé), qui représente le gouvernement aux pourparlers de Ouagadougou. Ces discussions, considérées comme la carotte, n’excluent guère le bâton.
C’est pourquoi, le Président de l’Union Africaine, Yayi Boni et celui de la CEDEAO, Alassane Ouattara, ont multiplié les appels à l’endroit du Conseil de sécurité pour le pousser vers une résolution, relative à l’usage de la force dans le nord du Mali, afin de bouter les Islamistes de notre territoire.
Le gouvernement du Mali a, pour sa part, dépêché à New-York une délégation, conduite par le ministre en charge de l’intégration africaine, Mme Traoré, Rokia Guikiné, pour un lobbying auprès de Ban Ki-Moon et autres.
La France, comme nous l’avons dit plus haut, tient au vote d’une nouvelle résolution entre le 10 et le 20 décembre prochain. Le bâton se prépare à New-York, la carotte se plante à Ouagadougou. Alger se prépare pour les deux hypothèses et n’exclut pas en ultime recours une intervention militaire, même si sa préférence, on le sait, est de négocier.
Chahana Takiou
Takiou est un element infiltré des djihadistes.
Meme avec son article machin. Faisons attention a ce xénophobe targui.
MERCI CHACHANA TAKIOU BON ARTICLE.
Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument tout de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à l’indigestion depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
Oui, l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambes. Aide-toi, le ciel t’aidera a-t-on coutume de dire. C’est tout le Mali qui sera donc derrière son armée pour laver l’honneur souillé de la patrie. En déclenchant les hostilités face à ces illuminés jihadistes, le Mali ne sera jamais seul dans son combat. Des pays comme le Nigeria, le Niger et l’Afrique du Sud ne resteront pas insensibles à son combat.
D’autres pays africains, conscients du mépris de la communauté internationale face au drame de tout un continent, sauront se mobiliser et nous aider. Mais on n’a plus le choix, malgré nos lacunes diplomatiques et communicationnelles, malgré la déchirure politique, malgré la crise de trésorerie, il nous faut nous résigner à aller au combat. Un combat pour l’honneur et la dignité retrouvée. Un combat qui fera que le Mali sera de nouveau respecté et craint.
Avec le double langage diplomatique actuel, ne pas agir c’est accepter de fait la partition du pays. Attendre encore des mois, c’est permettre à cette énigmatique communauté internationale de nous amener vers des négociations biaisées qui consacreront la dislocation du pays pour aller vers un fédéralisme suicidaire. Armée malienne, la balle est dans ton camp. A toi de donner tort à tous ces spécialistes te décrivant comme moribonde et inefficace. A toi de te montrer à la hauteur de la grandeur de ce Maliba très mal en point.
Ce qui est sure l’Algérie est un état raciste, fumiste et corrompu sinon comment comprendre ses agissements vis à vis du pays frère, ami le Mali. Tout accuse l’Algérie de sa complicité avec Aqmi et anscardine (enlèvement de diplomates algérien). Sa lâcheté et son immobilisme d’ailleurs d’où vient le carburant utilisé par ses bandits? La nourriture pour les troupes d’iyad ? Un marché très intéressant pour l’Algérie (villes frontalières de Kidal). Algérie a peur de quoi? Les massacres du SALA FIS ou le printemps algérien? Avec tout son armement (l’Algérie est très bien armée). Chers frères algérien un autre printemps arrivera Oui comme les années se succèdent voyez-vous cela revient toujours.
Je pense ceci: l’Algérie veux créer un état pour ses détraqués d’où sa passivité car cela l’arrange beaucoup.
La plaie de toute cette histoire est algérienne quoi d’autre algerien de merde Algerie = Aqmi+Ansardine+MLA+Mujao
Wallimoko est très remonté contre ses frères Algeriens qu’il traite de tous les noms d’oiseaux mais un proverbe ne dit il pas:”le chien aboie,la caravane passe”
“le faussé est très grand..” eh dirpub takiou! 😳 😳 😳
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Il ya combien de chauffeur est ce que ils ont étaient amputer voleur que vous e^tes va vous faites voire vive le mali
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