Edito : La balle est dans le camp de la CEDEAO

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Le conseil de sécurité de l’ONU a adopté, le vendredi 12 octobre 2012, à l’unanimité, la résolution  2071, préparée par la France dans le but de chasser les Islamistes du nord du Mali. Par cette décision, il se dit prêt à donner suite à la demande des autorités maliennes pour qu’une force militaire internationale les aide à reconquérir les deux tiers du territoire perdus. Mais, il demande surtout aux pays ouest africains de préciser leurs plans en vue d’une intervention militaire.

Chahan Takiou, Dirpub “22 Septembre”

Un délai de 45 jours leur a été donné pour présenter un plan d’intervention visant à reconquérir le nord du Mali occupé par Ansar dine et MUJUAO.

La résolution charge enfin le secrétariat général de l’ONU de travailler avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (l’U.A) pour présenter des “recommandations détaillées et praticables” en vue d’une intervention armée. Il s’agit notamment d’“un concept opérationnel”, d’une liste de troupes et d’une évaluation des coûts.  C’est certainement dans ce cadre qu’une réunion a été programmée le 19 octobre à Bamako pour prendre en compte les préalables demandés par le conseil de sécurité.

La balle est donc dans le camp de la CEDEAO. Nous saurons maintenant, de quel côté se trouvent les vrais amis du Mali ? Quels seront les pays disposés à envoyer des troupes au Mali ?

Cette rencontre de Bamako est capitale dans la mesure où, si elle échouait, tout le processus serait grippé. C’est pourquoi, la rigueur et le sérieux doivent être de mise afin d’indiquer le nombre acceptable de militaires à déployer au front, le matériel adéquat et le coût raisonnable. Toute évaluation excessive ou insuffisante pourrait faire l’objet de rejet et retarder de plusieurs mois le jour «J». Cela signifierait la prolongation des souffrances qu’endurent les populations du nord du Mali.

Finies donc les tergiversations pour la CEDEAO, qui entend soutenir notre pays. Le médiateur Blaise Compaoré ne doit plus regarder dans le rétroviseur pour tenter de réhabiliter les voyous du MNLA, au nom d’un hypothétique dialogue.

L’option du Mali, c’est bien la guerre pour en découdre avec les djihadistes. Si la CEDEAO veut nous appuyer, c’est bien dans cette direction et non dans une médiation sans issue. Le président français, François Hollande l’a bien compris. Il s’est érigé en porte parole du peuple malien, à l’ONU aussi bien qu’à la veille de son départ pour l’Afrique, dans l’entretien qu’il a accordé à France 24, RFI et TV5 Monde.

Il a clairement dit : «la négociation ne saurait être un préalable à une intervention militaire au Mali». Avant de s’interroger en ces termes : «négocier avec qui ? Des Islamistes qui coupent des bras, qui violent des femmes ? Que non !».

Vive François Hollande, qui tranche d’avec l’ambiguïté de la CEDEAO, qui souffre, à la fois, le chaud et le froid. Le temps de la vérité a sonné. Pas de places aux hésitations,  aux inconstances et  aux incertitudes. Tous les vrais amis du Mali, à l’instar du président français, doivent être clairs. Il s’agit de s’engager auprès du Mali pour faire la guerre, rien que la guerre et toute la guerre pour libérer notre territoire.

En position de force, le Mali pourrait en ce moment là, aller vers des négociations avec les fils du pays, qui se seraient repentis, les mains au dos, afin de maintenir la cohésion sociale et d’amorcer un développement durable dans cette partie du Mali, riches en ressources minières, non encore exploitées.

Chahana Takiou

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8 COMMENTAIRES

  1. je pense que notre gouvernement aussi avec la soldatesque de Kati nous a fait perdre trop de temps!!!!
    maintenant avançons vers la victoire!!!

  2. Malien typique. Mendiant, menteur, et ingrat. Vous aller par negocier avant que ces nordist n,envoy des pede vous efeminer a Bamako

  3. C’est çà le vrai malien. Critiquer sans cesse et sans apporter une moindre contribution. Si le Burkina n’etait pas menacé par cette crise, les burkinabé allaient demandé à blaise de ne plus parler de la crise malienne car il ya des maliens qui ne comprennent rien. Le burkina envera des troupes au mali pas pour venir danser dans un maquis de bamako mais pour aller avec vos hommes pour liberer l’afrique de l’ouest des terroristes. François Hollande méconnait ces terroristes. On peut négocier avec ceux qu’on peut negocier dans la republique, et ceux qui refusent on les desarmer par force. L’armée malienne toute seule ne pourra pas garder le nord libéré sans le concours de ces rebelles touareg. Je suis désolé mais c’est une réalité. La guerre dans la forme que vous voulez serait un echec total car demain, il y aura toujours des opprimés qui prendront des armes contre leurs frères maliens. Une question, qui alimente ces rebelles en carburant? La guerre ou la negociation doit se faire en fonction de cela car les terroristes et les independantistes se replieront dans ces pays puis revenir.

    • A touba.Nous au Mali, on sait qu’on ne doit negocier qu’avec ceux qui occupent tout ou partie du nord Mali, pas avec le MNLA qui est hébergé à Ouaga au frais du contribuable burkinabé!La reponse à la question “qui fournit le carburant aux rebelles”?c’est l’Algérie!Et qui héberge aujourd’hui le staf du MNLA?C’est le Burkina!Pour quelle raison alors que ces gens ont déjà commis plusieurs crimes au nord Mali.Personne n’est contre la venue des soldats du Burkina au Mali, mais nous craignons aussi que ce soit le MNLA (que vous voulez remettre en selle)qui occupe les lieux après le départ de leurs alliés d’aneçar dine, du MUJUAO et du Boko Haram!Voilà les raisons de notre angoisse. 😉

    • je ne suis pas d’accord avec negocier avec le MNLA.

      des fuyards et des froussards.

      ils ne peuvent rien devant ses barbus.la preuve est palpable.
      on ne veut pas de ces bandits.

      abba le mnla et toutes personnes qui
      pense que le mnla peut quelque chose.

  4. wait & see ! Tout le monde sait que la cedeao n’est pas “une machine de guère” certes, mais une machine de réunion et de bavardages et de fainéantisme. on verra de quoi elle est capable. Ce qui est sûr, le tueur de Sankara fera tt pour ralentir le processus afin de nogocier à la faveur de ses protégés azamerdien. Fils de putanas !

  5. Je ne crois plus en cette CEDEAO: elle fera tout, pour trainer les pas et faire durer encore la souffrance de nos populations du nord!Si la CEDEAO avec des gens comme Blaise avait des ambitions réelles pour le Mali, on n’en serait pas encore en là!Comment comprendre que la CEDEAO confisque les armes du Mali, pendant que Blaise protège des bandits armés du MNLA, qui éffectuent des exercices militaires sur le territoire burkinabé? 🙄 🙄

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