Lundi 17 octobre 2016. Tout a semblé basculer mystérieusement dans le camp de l’optimisme. Après des années sans réelle vie paisible à Kidal, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), annonçait la réouverture des classes dans la région ! La nouvelle si bonne, nous étions impatients de voir ce jour. Des enfants victimes de la barbarie humaine reprendre le chemin de l’école en présence de l’Etat malien (militaires, administration, gouvernement, chef de l’Etat etc.), de la médiation, des pays amis, de la communauté internationale et des forces étrangères présentes sur le théâtre des opérations. Ce lundi, la rentrée a bel et bien eu lieu. Les images ont été diffusées au journal de 20h de la télévision. A y voir de près, on pouvait constater la présence du gouverneur de la ville, la minusma, les membres de la CMA etc. Du coup, le doute renait et le pessimisme s’installe de nouveau. Nous voyons en cet acte du folklore. La question Kidal est complexe. Un acte aussi important, l’histoire devrait être témoin d’une cérémonie grandiose avec la présence des acteurs éminents qui luttent nuit et jour pour le retour de la paix au nord du Mali.
Cette paix de façade, elle est en marche depuis un certain temps. Nous assistons à des visites de grandes puissances en terre malienne suivies de discours rassurants. La France, l’Inde, l’Allemagne, la Russie et bien d’autres réaffirment leur bonne volonté à sortir le Mali de cette crise. Ce qui fait planer le doute, pourquoi ce ballet diplomatique en cet instant précis. Le Mali est dans des situations difficiles depuis des années. IBK, pendant tout ce temps, tel un Kankan Moussa a fait le tour du Monde sans une réelle retombée au bénéfice de la paix.
Aujourd’hui, des promesses pleuvent sur la capitale malienne comme pour dire la paix n’est qu’une question de jour ; Kidal reprendra son souffle d’antan avec le retour des déplacés et réfugiés, de l’administration malienne et l’armée malienne.
Les gestes sont réconfortants. Mais nous craignons une seule chose. La guerre de leadership entre grande puissance autour de la question Mali. Des ennemis d’ailleurs se retrouvent en terre malienne. Il s’agit bien de la Russie qui est prête à fournir le Mali en armement et la France sans laquelle aujourd’hui n’y serait.
Kidal pour le Mali, c’est bien au bout du pied d’IBK à Kidal accompagné par toutes ces grandes puissances qui ont affiché leur volonté à soutenir le Mali sous le poids de l’obscurantisme.
Boubacar Yalkoué
La paix, la véritable paix, personne ne la fera a la place des Maliens surtout des Autorités politiques. Le balai diplomatique dont vous faites allusion ne sont que des “prospections commerciales”. Les promesses militaires en fournitures n’apportent pas peuvent consolider la paix une fois obtenue.Quand viendra le moment ou les Maliens deviennent responsables, justes et honnetes dans la gestion quotidienne de la Nation Malienne, le Mali connaitra la véritable paix et aussi durable que la terre durera!
Ce que tu penses, tu peux te le mettre dans ton cul .Les maliens aspirent au changement et la Situation de KIDAL est un ESPOIR
je félicite le nouveau gouverneur de Kidal qui n’est autre que son ex Directeur d’Académie pendant longtemps. C’est quelqu’un qui a de la personnalité.
Bonne chance, nos bénédictions vous accompagnent
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