Notre confrère Adama Dramé, Directeur de publication du journal Le Sphinx, connu pour ses qualités de fouineur, « fait l’objet de menace de mort », apprend on du président de la Maison de la presse, qui l’a écrit dans l’éditorial de son journal, L’indicateur du Renouveau du 26 janvier 2017. « Par des sources anonymes, des mises en garde lui sont quotidiennement adressées depuis plusieurs semaines et de personnalités haut placées lui ont même conseillé de se mettre à l’abri », selon DAK.
Le fait nous a été confirmé par le journaliste Adama Dramé, lui-même, lorsque nous l’avons contacté. Qui sont les auteurs de cette menace ? C’est moins la réponse à cette question qui importe, que le fait ne devrait pas exister dans un état de droit, d’autant plus que tout le monde a la possibilité d’apporter un droit de réponse lorsqu’on pense que le journaliste s’est trompé. Et au pire des cas déposer une plainte. « Je peux me tromper, mais j’ai toujours rectifié lorsque c’est le cas », nous a dit Adama Dramé. Le raccourci de la menace ou de l’attentat contre un journaliste est lâche et abject. On ne tire pas sur le messager, il ne fait que son travail : le devoir d’informer pour faire suite au droit de savoir des populations et des décideurs, ce n’est pas un imposteur. Qui a peur du faisceau lumineux ? « La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue », nous enseigne-t-on. C’est le 29 janvier 2016 qu’a disparu miraculeusement Birama Touré, rédacteur dans ce même journal Le Sphinx. Et à ce jour, il n’a pas fait signe de vie. Que lui est-il arrivé ? Le moment est-il arrivé pour que des malfaiteurs à la manœuvre se découvrent enfin ? On dit qu’un criminel retourne toujours sur le lieu de son crime. Notre veille stratégique est en marche. Nous en appelons à la vigilance des décideurs, des défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression : la presse malienne en danger.
B. Daou
“Nous en appelons à la vigilance des décideurs”
A moins que lesdits “décideurs” ne soient les premiers impliqués! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁
Ce comporte de la part de ces bourreaux laisse à désirer, comment peut-on se mettre dans une telle dynamique pour faire taire nos informateurs qui ont besoin de respect et discipline pour le sacrifice qu’ils font pour cette population dans des conditions de travail indécentes, non respectables et de souffrances ultimes. Ces hommes et femmes qui travaillent dans de telle situation méritent d’être couverts quelque soit leurs erreurs. C’est seulement l’amour de leur métier qui les anime sinon ils n’ont aucune bonne condition de travail et ils ne vont pas en grève comme les magistrats qui sont très bien payés et qui sont aujourd’hui en grève illimitée pour faire mal et très mal aux citoyens lambda. Du courage très chers journalistes, seul Allah vous paiera.
NON Mr COULIBALY vous savez pertinemment que le vinaigre a tourné.
Nous sommes entre maliens on peut se Dire des vérités. La vraie presse , les vrais journalistes seront soutenus à mort mais,mais les apprentis sorciers,les remueurs de merde , les vilipendeurs …..ceux-ci ne méritent que la malédiction …le malheur sera leur guide et la misère leur roi
De qu’elle merde parlez-vous? Vous voulez que le journaliste ferme les yeux sur le comportement des voleurs et des pedes jusqu’à ce qu’ils portent la honte sur la république à la manière d’un Strauss-Kahn ? En devenant personnage public, on renonce “aux merdes” comme vous dites, sinon qu’on nous laisse le droit de dire qui est qui, et de qui est en droit de nous parler de morale. C’est aussi simple que ça. C’est fondamental.
Moi je respecte les journalistes c’est a dire ceux qui ont le diplôme et qui respectent la déontologie et l’éthique
Je ne respecte pas les virus puants qui cherchent simplement à nuire contre 20000 frs.
Je ne respecte pas ceux qui offrent leurs services aux plus offrants pour quelques billets. Pour moi ils ressemblent à des prostitues qui errent entre les services.
Fouineur? Est ce son travail est d’aller fouiner dans la vie privée des gens ou mener une investigation journalistique?
Rien que le titre de cet article est assez édifiant. Le fait que le mot “journaliste” ne soit pas au pluriel veut dire que pour le moment les autres ne voient le péril planer que sur la tête de Dramé.
il n ‘ y a même pas de journaliste au mali ce sont des comédiens et des tarés excluent des universités qui n’ont pas pu terminer leurs études ou qui ont du mal a trouver un autre travail , ils sont tous grossier et des mal polis je dirais 99%
Un Révérend Allemand des années 40 avait dit ceci:
“Quand les Nazis sont venus chercher les communistes, je me suis tu, je n’étais pas communiste. Après ils sont venus chercher les Polonais, je n’étais pas Polonais. Ils sont venus chercher les Catholiques, je n’étais pas Catholique. Ils sont venus chercher les Juif, je n’étais pas Juif non plus. Quant ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.”
Les journalistes Maliens sont une espèce de lâche qui devrait disparaître. Ce n’est qu’au Mali que le cas Birama TOURE peut exister dans pareil silence sinon partout ailleurs, les journalistes allaient battre le pavé et dissuader ses ravisseurs de le tuer. Maintenant que vous avez laissé votre confrère se faire éliminer, votre tour viendra un à un et le peuple dira que puisque les bouchers de Aguel Hok ne sont pas inquiétés, vos assassins ne devraient pas être inquiétés pour si peu !
Merci pour la sage réaction, Yugubané.
Tout est dans la réponse, par rapport au cas précis des journalistes et pour d’autres professions et pour tous les maliens.
Dans ce pays là deux corporations doivent disparaitre à jamais les JOURNALISTES ET LES MAGISTRATS.ILS NE SERVENT A RIEN ET ILS ONT UN DENOMINATEUR COMMUN “CE SONT DES GROS MENTEURS”
c’est le fond de ma pensée aussi. je ne vais rien rajouter. Merci
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