Le nouvel attelage gouvernemental mis en place le 8 juillet dernier ne semble pas, pour l’instant, apporter les meilleures réponses au régime I.B.K. Au contraire, les événements malheureux et douloureux ne font que se succéder. Comment comprendre qu’en deux semaines seulement les tragédies se multiplient au Nord comme au sud du pays ?
Comme si ce remaniement avait précipité ces tragédies à succession. Triste constat à tout point de vue. De la Cité des Askia à Nampala, triste était le constat pour le peuple malien en ce mois.
Le 12 juillet à Gao était l’ouverture du bal avec des morts et des blessés lors d’une marche pacifique initiée par les jeunes, mais sévèrement réprimée par le pouvoir.
Alors que les regards du peuple sont tournés vers la justice pour qu’un châtiment exemplaire soit réservé aux coupables de la tragédie de la Cité des Askia, une attaque sanglante se déroulait le 18 juillet à Nampala dans la région de Ségou.
Le triste et regrettable bilan a vite fait le tour du monde et est connu de tous les Maliens. Dix sept morts et plusieurs blessés.
C’est le tour de Kidal, 19 juillet de compter ses morts. Un affrontement d’une rare violence a opposé des frères ennemis qui sont tous signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Cet affrontement vient encore fragiliser l’esprit de paix et de réconciliation au Mali.
Tous ces événements enchaînés en un laps de temps, inquiètent à n’en pas douter, nos concitoyens et qui se posent des questions sur la capacité de l’Etat à trouver des solutions à la défense et la sécurité nationale.
Moussa Welé Diallo