Les français trouvent toujours une occasion pour mettre la pression sur IBK, afin de réaliser ce qu’ils veulent au Mali. Le régime socialiste français et, surtout Yves Le Drian Ministre français de la défense, savent comment faire paniquer le Président malien IBK, afin d’obtenir ce qu’ils veulent du Mali. D’abord, l’hexagone a utilisé ses soldats le 21 mai 2014 pour sauver les groupes armés notamment touaregs, pour maquiller la victoire des FAMas en les chassant de Kidal et imposer la signature d’un accord qui à tout point de vue divise le Mali en deux entités. Les hommes bleus et arabes d’un côté dans les régions du nord et les autres ethnies dans les régions du sud. Malgré tous les boucans faits autour de cet accord, il reste inapplicable, deux ans car des nombreux points de blocage subsistent. Aucune des deux parties n’est satisfaite de cet accord. Elles ont fini par ployer les genoux sous la pression de la France et de l’Algérie.
Après qu’IBK ait dit que les négociations étaient terminées avec la signature de l’Accord du 15 mai 2015, quelques jours après, il prend du recul sous la pression de la France en prenant la direction d’Alger pour signer le revolver sous la tempe un accord subsidiaire appelé ‘’Entente’’. Cette entente livre l’ensemble du nord aux rebelles Touaregs en terme de gestion administrative et sécuritaire. Malgré les protestations de la majorité des populations des régions du nord, vaille que vaille Koulouba a fait le forcing pour sa mise en œuvre. Tout simplement, parce que Yves Le Drian a dit deux jours après la signature de l’Accord de 20 juin 2015 par la coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) que les peuples du nord et du sud ont essayé de vivre ensemble, mais que cela n’a pas été possible. Par conséquent, qu’il faille désormais inventer une autre forme de coexistence entre les communautés.
Au-delà de cela, il fallait également signer sous la pression de la France un traité de coopération le 16 juillet 2014 pour donner la base de Tessalit à Paris sous prétexte de lutter contre les crimes transfrontaliers et le trafic de drogue. Cet accord, permet au détachement français de circuler sans restriction et sans avoir l’autorisation de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire malien. L’Etat malien n’a aucun droit, de regard et encore moins un moyen de contrôle sur les agissements des troupes présentes sur son sol. Par contre la France a pris bien soin d’incorporer au sein des unités maliennes des détachements de liaisons et d’appui afin de garder un œil sur les actions de ces derniers.
L’insécurité généralisée au nord du Mali et au sud a été une occasion inespérée pour que le même Yves Le Drian somme IBK à prendre des initiatives pour intégrer les populations du nord au reste du Mali.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle en France, les deux plus grands partis Français ont été balayés par la vague associative la France en marche d’Emmanuel MACRON et la fille fervente partisane de l’antisémitisme, il s’agit de Marine LEPEN qui se retrouve au 2ème tour. Les maliens pensaient que le détenteur du pouvoir et le Mali avaient fini avec la pression du régime socialiste français. Malheureusement Marine LEPEN qui se croit, à l’Elysée nous menace déjà. Son représentant disait le mardi matin sur les antennes de RFI que le Mali doit accepter certaines choses notamment la signature de l’Accord de reconduite des maliens en situation irrégulière. Pour lui, la France a fait des sacrifices pour sauver le Mali en 2013. Donc en retour, le Mali doit accepter de signer le dit accord de reconduite. La manière de le dire laisse apparaitre une menace si le Gouvernement refusait de se plier au diktat de l’Europe.
Que dire par conséquent des exploitations de ressources minières que la France fait depuis 2013 et l’enterrement des déchets nucléaires qui se passe sur notre territoire au nez et à la barbe des autorités maliennes ?
Par cette pratique, la santé des générations futures dans ces zones est compromise.
La Rédaction
Alors, si les Maliens n’acceptent pas la sujétion, qu’ils somment leur minable Président d’équiper son armée pour pouvoir s’auto-défendre et assurer la sécurité des populations et son intégrité territoriale. Si, comme du temps de Moussa Traoré, l’armée avait été dans les conditions requises pour sa défense, la France ne serait pas venue à son secours. La faute incombe au mauvais Président que nous avions élu, et son gouvernement de copains et d’affidés incompétents et corrompus, qui jouent avec la vie des Maliens. Quel blocage avait le Mali pour détourner l’argent destiné au renforcement des capacités matérielles de l’armée, pour qu’il refuse obstinément de doter les militaires en équipements devant servir aux écoutes et au renseignement? Cela aussi est la faute de la France? Ne rejetons pas nos fautes sur les autres. Les Maliens ont eu le malheur d’avoir élus un larbin de la France à la tête du pays, un homme sans programme, sans vision et sans ambition aucune, pour sortir le pays de sa situation actuelle, se contentant de ne compter que sur les forces Françaises pour faire le boulot à sa place. Le prix à payer est justement cette sujétion de fait à laquelle nous assistons et que nous vivons. La libération et l’indépendance du Mali désormais se décident à Paris. Nous avons un Président bidon, un gouvernement bidon et des populations sous-informées. I.B.K, depuis son refus catégorique de faire participer les autres acteurs politiques aux négociations d’Alger, a déraillé complètement et irrémédiablement de la ligne que devait être la conduite à tenir par l’état Malien face aux bandits rebelles. Un Président qui lui même ne comprend pas grand chose aux réalités en jeu, qui curieusement refuse d’associer les autres plus aptes à conduire les négociations, ne peut être qu’un Président manipulé depuis Paris contre les intérêts bien compris de son propre pays. Quel fougniac ce crétin d’I.B.K. Il a fini par sceller le sort du Nord-Mali. Désormais, les Maliens ne devraient plus compter avec son septentrion, puisque une nouvelle carte géographique du Mali est en train de se dessiner. Quel crétin ce Président-!
ENTERREMENT DES DECHETS NUCL2AIRE SUR LE TERRITOIRE MALIEN?????
NON IBK N’OSE PAS.
J’ai suivi cette interview du représentant du FN sur Rfi. Mais il a raison en parlant du donnant donnant. Il a peut être oublié que c’est au tour de la France de venir se battre en Afrique car sans l’appui des Africains la France allait être un département allemand. Donc il n’aura pas de président français.
AU moins avec Marine, on sait a quoi s’en tenir. Elle ne nous poignarde pas dans le dos, tout en souriant , comme le font les autres Partis.
Si Macron est elu, et la Minus(C)ma et Barkhane seront encore la dans 10 ans et les rebelles a nous narguer depuis Kidal.
Tous les régimes français sont identiques pour les pays africains; ils sont sans pitié. Alors, pour tirer son épingle du jeu, il faut des responsables de la trame d’Erdogan de Turquie. Et ça, ce n’est pas facile. Le seul moment de plaisir pour nos dirigeants, c’est la victoire aux élections; après, ils avalent les couleuvres de toutes parts. Que l’histoire retienne que la partition du pays est rendue possible par notre négligence ou faiblesse est un passif très lourd.
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