Sueur, larmes, sang, propos impropres… Voilà en un mot les faits déplorables qui accompagnent l’opération de déguerpissement dite ‘’Opération Ami Kane’’ ‘’ou opération Bulldozer’’. Débutée il y a quelques jours, l’opération a choqué les maliens. La manière a manqué, le moment est mal choisi et aucune mesure d’accompagnement appropriée n’est définie.
Les victimes, il est difficile pour toute âme sensible de les regarder deux fois sans couler des larmes. Elles sont impuissantes face à cette décision des autorités qui jurent la main sur le cœur d’aller jusqu’au bout de leur mission. Les conséquences, elles s’en foutent. De milliers de nos frères et sœurs sont poussés vers le chômage. Des hommes et femmes qui avaient décidé de se battre seuls sans compter sur l’Etat.
L’activiste, Ras Bath, lors de son émission déplorait l’acte de la gouverneure et accusait les maires de Bamako. Selon lui, Ami Kane n’a pas les prérogatives d’enclencher des missions de ce genre dans les communes. Seuls les maires y sont habilités. Elle les accompagne. Les textes sont clairs en la matière. Cette politique initiée par Alpha dans sa stratégie de décentralisation dans les années 90, donnait l’autonomie de gestion de la commune au maire. Ce transfert de compétence a été révisé en 2012 par ATT pour plus d’harmonie conformément à la réalité du terrain.
IBK ne compatit pas à la douleur de ce bas peuple. Au contraire, il a profité de la rencontre avec les maliennes de la Diaspora pour féliciter Ami Kane : « Madame le Gouverneur du District de Bamako, Bravo, il a fallu une femme au poste de Gouverneur pour rendre Bamako assaini et propre. BAMAKO ne doit plus être sale ».
Ces propos ont choqué les maliens. Ils dénotent que le chef de l’Etat se soucie peu de son peuple dont la majorité se nourrit dans l’informel. Et c’est cette majorité qui vient d’être touchée par cette politique mal inspirée.
Ils requinquent également Madame le Gouverneur. La tournure de l’opération samedi dernier l’avait touchée. Elle avait même présenté ses excuses aux victimes avant de convoquer une réunion d’urgence avec tous les acteurs dans le but de lui faciliter la tâche dans cette mission.
En ce lieu également, elle gagne le soutien de presque tout le monde. Un regroupement d’associations l’octroie un trophée pour la réussite de sa mission.
Ami n’a plus rien n’à craindre. Elle peut tout balayer sur son passage. Tel est le souhait d’IBK.
Boubacar Yalkoué
IL FAUT QUE LES MALIENS SACHENT RÉELLEMENT CE QU’ILS VEULENT : LES GOUDRONS ET LES TROTTOIRS SONT ILS DESTINES A LA CIRCULATION DES ENGINS ET DES PIÉTONS OU ETRE DES ÉTALES POUR MARCHANDISES? DONNEZ LA BONNE RÉPONSE ET LE FAUX DÉBAT ACTUEL CESSERA .
Les déguerpis n’ont pas à se plaindre. Ils sont sur la route et c’est tout. Avant que ces routes ne se fassent, ils étaient où ces gens. Ils ont attendu la construction des routes, des trottoirs et ils se sont installés. pourquoi ne pas laisser les trottoirs libres et s’installer dans un marché par exemple. Ils ont eu des autorisations temporaires et l’état a besoin de ces lieux. Ils doivent bouger et c’est tout. Si ceux-ci sont réinstallés par l’état, d’autres viendront se réinstaller à leur place sur les trottoirs. On va tourner en rond comme le chien qui veut mordre sa queue.
Yalkoué si ta vilaine bouche était sur la route elle serait cassée.C'est le bas peuple qui utilise ces routes pour leur déplacement.L'opération continue et si tu te soucie des victimes coupables comme tu le prétends tu peux sortir et essayer d'arrêter.C'est dans ça on va casser tes kilis.
Merci
Yalkoué si ta vilaine bouche était sur la route elle serait cassée.C'est le bas peuple qui utilise ces routes pour leur déplacement.L'opération continue et si tu te soucie des victimes coupables comme tu le prétends tu peux sortir et essayer d'arrêter.C'est dans ça on va casser tes kilis.
Passez à la télé et exprimez vous en bambara.votre langue de combine n'est pas très bien assimilée chez nous ici.
Le vilain Yalkoué si tu as une boutique sur la route,il faut l'enlever.On va la casser pian.On va vous éduquer dans ce pays.Parce que c'est qui manque chez le malien,le bon sens.La route n'est pas faite pour y s'asseoir.S'ils reconstruisent sur la route on va ressasser pian.
On peut bien-sûr avoir de la peine pour les deguerpis mais ils l’ont cherché. Combien’ de fois ont-ils été sensibilisés pour quitter les voies publiques ? Combien de millions ont été investits dans des droits comme les galles de Bamako pour les mettre à la disposition de ces commerçants ? Mais ils préfèrent tout bonnement venir s’installer devant les artères de la route. Cette anarchie ne peut pas continuer. Qu’il y a sommet ou pas, nous voulons vivre dans un environnement propre ou chaque citoyen se conformer aux lois et législations du pays. Cette opérations’ doit donc continuer et s’étendre même au-delà de Bamako.
La libération des voies publiques. Elle permet d’aérer la circulation. Ce qui, à n’en pas douter, va diminuer les accidents de circulation causés par l’étroitesse des voies. Sécuriser la capitale, les kiosques étant devenus des nids de bandits et des lieux de prostitution. Diminuer les moustiques et rendre la capitale plus coquette.
Bamako a toujours eu besoin d’un grand toilettage des voies publiques. Mais les autorités n’en avaient pas fait une priorité jusqu’à maintenant : la veille de l’important sommet Afrique -France qui doit se tenir dans quelques mois quand même ce n’est pas trop tard.
La seule faute du gouvernement aura été d’avoir attendu si longtemps avant de montrer les muscles pour assainir la ville de Bamako. Malheureusement, l’urgence ne laisse pas assez de temps aux commerçants installés sur les trottoirs pour trouver de nouveaux espaces, ce qui a rendu l’affrontement inévitable entre les acteurs concernés.
A Bamako la tension n’est pas près de tomber, car le ton a été donné par Ami Kane, le gouverneur du district de Bamako. D’ailleurs, elle a déclaré que tout est négociable sauf l’arrêt de l’opération. Tout le monde est d’accord que la capitale doit être embellie et aussi les marchands ont intérêt à se plié à la règle pour qu’il n’y est plus dégâts.
À Bamako, les autorités sont tenues de trouver une solution définitive à la congestion de la rive gauche de Bamako où sont concentrés tous les services publics. Il faudra aussi éviter que les marchands reviennent sur les trottoirs comme ce fut le cas dans le temps.
Ça c’est du vrai IBK !! À défaut de mesures contre la pauvreté, on va en guerre contre les pauvres. 😀 😀 😀 😀 😀 Bravo Ladji Bourgeois de la Mafia, c’est le contraire qui aurait nous étonné. 🙂 🙂 🙂
S’il vous plait, arretez d’ecrire n’importe comment en reprenant des langages de vos “grins”. On dit “IBK se fiche ou se fout….” mais non “IBK s’en fout de….”!!!
IBK s’en fout du bas peuple ! Ça, ce n’est pas les grins et les journaux qui le disent, c’est lui-même IBK qui nous l’a dit. Qu’il s’en fout et que lui et ses enfants se portent bien, qu’il règne et que ses enfants règneront sur ce bas peuple !
Mo post concernait plus la forme que le fond des propos du journaliste!
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