En un mandat, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita est à son cinquième premier ministre. Chose qui nous fait croire que le Papi national frappe toujours à la mauvaise porte. Il ne manque pas d’homme mais plutôt de mauvais choix d’homme. Le dernier remaniement est l’une des preuves palpables avec la nomination du stratège mondial, comme le dit beaucoup, Soumeylou Boubèye Maiga qui a goûté à la sauce de tous les régimes, s’est imposé auprès d’IBK pour devenir 1er ministre.
Pendant ces quatre ans de règne, nous avons assisté à la promotion des ministres du régime d’Amadou Toumani Touré. Ces hommes qui ont été chassé par Amadou Haya Sanogo en 2012 lors du coup d’état se sont tous vus reconduit par le « Kankélétigui ». Tandis que l’objectif du coup d’état fabuleux était d’écarter ses hommes pilleurs des ressources du peuple ; cela n’a pas été respecté. Nous assistons de jour en jour à leur promotion à travers des postes stratégiques du pays. Ce qui a d’ailleurs motivé le retour de l’ancien président ATT au bercail. Son programme présidentiel « Le Mali d’Abord » a été un échec total aux yeux du peuple malien. Des interrogations se dégagent à savoir : SBM pourra-t-il sauvé la tête de Ladji Bourama ou contribuer à sa réélection en 2018 ? Ces hommes d’ATT pourront-ils encore satisfaire ce peuple qui a tant souffert ? Ce qui est sûr, l’année 2018 s’annonce déjà engagée et décisive.
S. SANOGO
Source : Le Fondement
L’intelligence de cet auteur est partagée par beaucoup de haineux qui se disent être intellectuels. Selon eux il y’aurait des hommes à Modibo Keita, des hommes à Moussa Traoré, des hommes à Alpha Omar Konaré, des hommes à ATT et enfin des hommes à IBK. Cette réflexion est à bannir dans notre société.
Les valeurs humaines d’un pays ne peuvent pas appartenir à un régime ou à un président. Elles appartiennent à la nation et doivent être utilisées tant qu’elles demeurent.
Nous sommes restés dans le clanisme de temps primitifs et aspirons à un développement. Avec de telle idée mille président se succéderont à la tête de ce pays on serait toujours au même endroit si on n’a pas reculé entre temps.
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