Edito : IBK est-il encore à la barre ?

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SEM Ibrahim. B. KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées
SEM Ibrahim. B. KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées

5è round des pourparlers d’Alger : Quelle lueur d’espoir pour une sortie de crise définitive ?

Le Gouvernement malien et les groupes armés retournent  pour la 5è fois consécutive à Alger pour trouver  les voies et moyens pouvant sortir le pays de la crise actuelle. Cette crise à relents anéanti les efforts de développement des autorités au Nord Mali.

Débutée vers fin 2014, le 5è round des pourparlers inter maliens reprendront le 11 février 2015 dans la capitale algérienne. Ces négociations  traînent à cause de la  mauvaise volonté affichée par les séparatistes qui soufflent à la fois le chaud et le froid.

Ces irrédentistes avec à leur tête le MNLA et alliés ne respectent pas leur parole, avec leurs voltes face à chaque négociation. Au départ, ils ont brandi l’arme de la séparation, au fil du temps, ils ont accepté l’unité du Mali, tout en demandant des mesures d’accompagnement pour développer le Nord. Une proposition acceptée par les autorités maliennes, soucieuses de rétablir la paix au pays.

Une feuille de route dument signée par les différentes parties fut mise en route. Un pas a été franchi dans la recherche de paix durable dans notre pays. Grande fut la surprise du gouvernement malien de voir  les groupes armés retourner de nouveau la veste pour demander le fédéralisme pour les régions du Nord. Pis, ils ont renoué avec les hostilités dans plusieurs localités, notamment à Tabankort, Tarkint, Tabrechatt et sur la bande Léré- Nampala- Diabaly-Ténenkou- Dioura où des attaques ont été perpétrées causant ainsi des morts d’hommes. Les maliens sont dépassés par ces actes qui sont perpétrés en violation des cessez le feu en vigueur dont le respect scrupuleux incombe aux deux parties. Face à ces actes gravissimes les maliiens se posent la question de savoir si les négociations d’Alger ont une chance de réussir dans la mesure où les irrédentistes disent et se dédisent. Car c’est à leur demande que le gouvernement a accepté de reprendre le fil du dialogue et le choix d’Alger comme lieu de négociation. C’est dans le souci de donner plus de chance à ces pourparlers qu’on a signé le cessez le feu. Aujourd’hui, les ennemis de la paix viennent de faire une nouvelle volte face à 90 degrés en s’attaquant aux positions de l’armée malienne dans les localités citées plus haut. C’est pourquoi des voix s’élèvent de plus en plus pour demander l’arrêt de ces négociations et faire parler les armes. C’est la seule solution pouvant aboutir à la paix au septentrion malien. Le plus aberrant dans cette histoire est la complicité passive dont bénéficient ces groupes armés de la part des forces d’interposition présentes dans ces zones. L’exemple le plus patent est la marche des populations de Gao qui a été réprimée dans le sang par la Minusma à la  solde trop évidente des irrédentistes. Pour ces citoyens, on perd du temps à négocier aussi longtemps que possible, au vu de la mauvaise volonté affichée par ces ennemis de la Nation qui se complaisent à commettre des actes ignobles sur le dos des paisibles populations du nord soucieuses de vivre la paix et la quiétude. Le développement du septentrion malien a également pris un sérieux coup avec cette instabilité régnante. Pendant que les représentants des irrédentistes étaient à Alger pour satisfaire à leurs doléances, leurs camarades restés au nord menaient de façon allègre  leurs sales besognes sur le dos des paisibles populations, victimes. Entre sortir de la crise et faire respecter aux signataires de feuille de route, il y a longue une distance.

Point  n’est besoin de berner le peuple endurci par cette longue épreuve à accepter un accord de forceps, qui ne fait que créer plus de problèmes que de solutions. Pas de signature que de mauvaise signature,   qui risque de mettre en péril la fragile accalmie. La balle se trouve dans le camp du gouvernement tenu d’informer le peuple malien sur les tenants et les aboutissants. Tel est le prix à payer pour les autorités maliennes, tenues de faire le jeu de la majorité des populations qui refusent la compromission au profit des  ennemis de la Nation, qui ont tout détruit au nord Mali, sous l’occupation jihadiste.

Par Hassane Kanambaye

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3 COMMENTAIRES

  1. NOUS SAUHAITONS A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU MALI IBK 😉 ET SES DIRIGEANTS ____QU’ILS PEUVENT OBTENIR D’EXCELLENTS RéSULTATS DANS CETTE HISTOIRE ___LES MALIENS VOUS-ENCOURAGE 😉 _____________VIVE VIVE VIVEVVVVVVVVVIVE —-IBK 😉

  2. “Edito : IBK est-il encore à la barre ?”

    Si pertinente (et légitime!) que soit cette question, je considère qu’elle ne constitue pas LA BONNE QUESTION!

    Selon moi, la bonne question à se poser aurait été: Depuis son élection, A-t-IL JAMAIS ETE “à la barre du pays”?

  3. Il a lui meme dit a Tieble Drame je ne repondrai pas car je ne suis pas a la barre Il ne tient plus le gouvernail le bateau Mali vague tel un navire saoul. Oh Yabe Oh Yabe !!!

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