Si le Président de la république IBK n’eut que très peu de difficultés, pour réaliser son destin en juillet 2013, devenant ainsi l’homme politique providentiel d’une majorité écrasante de Maliens, il faut reconnaitre que l’exercice du pouvoir après 4 ans, n’a été qu’une autre paire de manche pour le prince de Sébénicoro, quartier présidentiel depuis… Le pays roule au ralenti dans la plupart des secteurs du développement. Bref, le moins que l’on puisse dire, c’est que la gestion des affaires publiques est loin d’être à la hauteur des attentes.
Après quatre années de règne sur cinq, le mandat présidentiel tire vers sa fin. C’est l’heure d’un triste bilan peint aux couleurs de tragédie que certains partisans d’IBK tenteront, vaille que vaille, de défendre. Point de souci. Les Maliens qui ne sont ni dupes ni écervelés feront, sans aucun doute, une bonne lecture de leur jeu qui consiste à faire la part belle à un pouvoir aux abois et en mal de crédibilité.
En effet, la situation du Mali sur les plans sécuritaire, économique et sociaux ne semble pas s’améliorer de toute évidence. Pire, le Président avec tout le respect dû à son rang semble être dans une tour d’ivoire, complètement déconnecté de la souffrance que vivent ses compatriotes.
A Preuve, l’inacceptable discours-bilan de fin d’année et les intimidations incessantes à la place de résultats probants et inattaquables.
Les Maliens sont restés médusés devant leur petit écran à la lecture du discours creux et squelettique de fin d’année du Président IBK. En lieu et place d’un bilan propre et élogieux, le président IBK nous propose après l’Accord de la honte, un ‘’Projet de loi de mésentente nationale ‘’, pardon ‘’d’entente nationale’’ pour blanchir les bouchers d’Aguelhok, les violeurs des femmes de Gao, les démolisseurs du patrimoine religieux de la ville 333 fois sainte. Comble du comble, à l’occasion d’une rencontre avec ses partisans, IBK laisse entendre qu’il a été empêché de travailler. Oh que non !
Les Maliens méritent mieux que tout cela, Monsieur le Président. Ainsi, pendant qu’il est encore temps, il urge de prendre au sérieux la sécurité des maliens et la préparation des élections afin d’éviter à notre pays des lendemains incertains.
IBK doit changer de fusil d’épaule. En tant que Président de la république, il doit donner l’exemple du rassemblement de tous les Maliens autour d’un idéal commun et non celui du patriarche prêt toujours pour la flagellation.
Il doit entendre raison sans quoi le Projet de Loi connaitra le même sort que celui de la révision constitutionnelle qui n’était autre qu’une malice pour blanchir les mêmes personnes.
Idrissa I. MAIGA
Merci M. MAIGA , malheureusement vous ne seriez pas entendu par le destinataire qu’au soir de l’élection présidentielle . Vous savez, le pouvoir est une drogue. IBK veut tout entendre sauf qu’il est incapable de gérer un pays comme le Mali qui vit une crise multidimensionnelle . Il est retranché avec des traîtres qui continuent de la narguer que le peuple est avec lui , ce qui est faux. En 4 ans d’exercice de pouvoir, je ne vois aucune réalisation d’IBK dans aucun secteur meme celui de la securite. Les tapages, les intimidations et les colmatages ne pourront pas convaincre les maliens du bilan qui est négatif . Ce qui est grave, lui meme se fait berner par des gens qui ont tiré profit de la gestion catastrophique d’IBK. Je crois qu’il est suffisamment averti. A vouloir se maintenir au pouvoir contre la volonté populaire, il sortira par la fenêtre de l’histoire. En tout état de cause, en 2018 tous contre IBK. Dans tout ça , l’homme sait également que les hommes et les femmes qui sont autour de lui, ne cherchent qu’à vivre. Une fois sa défaite annoncee à l’élection présidentielle , il sera le seul à méditer sur son sort. Au même moment , les traîtres chercheront à mieux connaître le nouveau maitre pour le rejoindre avec le déshonore qui a toujours caractérisé l’homme politique malien. Certains hommes politiques ont meme déménagé au camp Soundiata de Kati du tant de la junte. Malgré qu’ils ne sont pas militaires, ils ont pu accéder au General Amadou Haya Sanogo et ses compagnons . Tout ça pour ne pas quitter sur la scène politique . Ceux qui ont condamne le coup d’Etat ont ete les principaux beneficiaires . Le Dr Oumar MARIKO n’a jamais nie son appartenance a la junte, il n’a rien eu, IBK qui les premieres heures du coup d’Etat l’a condamne, a tout eu a travers la junte. Que le monde est injuste.
Il faut que des pays comme la France cesse d’y mettre le désordre comme elle en a chez elle!
Le problème de cette France est la jalousie!
Le Mali est en train de vivre une mauvaise passe de son histoire. La communauté internationale avec la france en tête veut mettre le feu dans ce pays pour que perdure cette crise. Les sorties des journalistes et diplomates français sont évocatrices. Et pendant ce temps les maliens sont toujours dans leur calculs politiciens. Si on y’ prend garde le Mali n’existera plus dans 6 mois. Comment des gens peuvent haïr leur pays à ce point.
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