La triste nouvelle de Ménaka, tombée entre les mains de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), doit être une raison valable pour le peuple malien de faire bloc afin de sauver le peu qui reste du Mali.
Elle vient confirmer les arguments de tous ceux qui étaient sceptiques quant aux stratégies engagées par IBK pour la résolution de la crise du nord. IBK et ses collaborateurs, n’ont pas écouté. Ils ont préféré se fier à l’orgueil qu’à la raison. Ils ont traité tous ceux qui sont contre leur façon de faire des apatrides qu’il fallait éloigner des grandes décisions concernant la vie de la nation.
L’esprit de communion pour faire face aux ennemis n’a jamais été au-devant des priorités de leur agenda. Dans la gestion du pouvoir, en voyant les autres, comme des coépouses, ils ont semé la haine, la division… entre Maliens. Les conséquences de cette vision égocentrique sont regrettables. Aujourd’hui s’il y a lieu de faire un bilan, le mandat d’IBK a crucifié le Mali. Il a perdu sur tous les fronts dont le plus important pour le peuple malien : le nord du Mali.
Les défaites, elles font partie de l’œuvre humaine qui n’est jamais parfaite. Mais, elles doivent servir de leçon pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs. C’est bien cela qui a manqué. La crise du nord, quatre ans après, c’est la déception totale. Les nouvelles quotidiennes sont révoltantes. Elles n’annoncent que l‘humiliation du Mali et face à une telle situation le régime joue au ‘’je m’en foutisme’’ comme le prouve aujourd’hui la nouvelle loi constitutionnelle proposée qui porte polémique, ravive la tension et divise davantage les Maliens tout en les éloignant de l’essentiel. Ceux qui sont contre, ils ont avancé des raisons rationnelles et ont fait des propositions parmi lesquelles comment faire face à la situation du nord du Mali. Qui peut dire qu’ils n’ont pas raison avec les dernières nouvelles qui nous proviennent de Ménaka ? La ville est entre les mains des rebelles. Le gouverneur a été contraint de quitter la ville. Voilà l’une de leur crainte qui s’est manifestée. Ces rebelles renforcent de plus en plus leur position sur le Mali. Aujourd’hui, de nouvelles revendications émanent de leur part qui violent les principes fondamentaux de l’accord d’Alger. Ils sont maitres de Kidal et ils exigent la nomination d’un nouveau gouverneur qui viendra de leur rang ; l’exclusion du GATIA des patrouilles mixtes à Kidal qui seront composées de la CMA (200 hommes) et l’armée malienne (200 éléments) ; pour Ménaka ils exigent une discussion pour la gestion de la ville et enfin ils rejettent la nouvelle loi fondamentale proposée par le régime tant qu’elle ne prend pas en compte des dispositions de l’Accord d’Alger.
Face à cette situation de honte nationale, le régime ne prend aucune disposition urgente. Il préfère continuer avec ses campagnes à l’intérieur dans l’optique d’engranger des adhésions pour le OUI à la révision constitutionnelle. Le cas de Ségou au lendemain de la prise de la ville de Ménaka par les rebelles est révoltant. Trois ministres et des députés avec des moyens de l’Etat mobilisent toute la quatrième région pour une cause loin d’être la priorité du Mali.
C’est écœurant ! L’Etat malien n’existe plus. Les tenants se foutent du peuple malien. La tension s’exacerbe, le camp des déçus se grossit. Malgré tout, les tenants du pouvoir foncent tout droit comme s’ils sont en mission de détruire le pays.
Il n’y a plus lieu d’espérer sur IBK. Il ne pourra rien apporter pour le salut du Mali. Aujourd’hui, la survie du peuple malien est conditionnée à une seule chose : Il faut exiger la démission d’IBK ; mettre en place une transition forte composée de toutes les sensibilités y compris les membres de l’actuelle convention de la majorité présidentielle (CMP) ; annuler l’accord d’Alger et tous les autres engagements pris pour la résolution de la crise malienne ; engager la guerre contre les rebelles.
Tant que le Mali est en position de faiblesse face à ces rebelles, la crise demeurera.
Boubacar Yalkoué
La démission de IBK doit être exigée et obtenue du peuple malien.
Boubacar Yalkoué, tu ne seras pas écouter ni compris. Au Mali, on aime aps les gens qui critiquent ou qui disent la vérité. Le voisinage immédiat ne dit pas très souvent la réalité.
Il y a un mandat qui ne peut pas etre viole’!!!! En 2018, ce sera au peuple malien d’accorder un second mandate au president IBK ou le remercier!!!!!!
J’ai toujours eu peu de la possibilite’ du retour a’ une situation qui existait avant serval!!!!!!
LE MALI EST SABOTE’ A’ PARTIR DE QUELQUES ELEMENTS DE KOULOUBA!!!! IBK SE CONFIE AUX DESTRUCTEURS DU MALI! EST-CE QU’IL LE SAIT? J’EN DOUTE!!!!!! IL DOIT BALAYER SON ENTOURAGE ET CHERCHER LE SOUTIEN DES GENS COMME L’AMENOKAL DE KIDAL ET CERTAINS DIRIGEANTS DE L’OPPOSITION POUR SORTIR DE L’IMPASSE!!!!
C’EST UNE QUESTION DE PARTAGE DU POUVOIR ET DES RESSOURCES DE L’ETAT ENTRE BAMAKO ET LE RESTE DU MALI!!!!! LE PETIT JEU NE MARCHE PAS!!!!!
Pour une fois je suis d’accord avec toi petit Yalcouye.
Boubacar Yalkoué, tu as fait une très bonne analyse de la situation du Nord du Mali ” Tant que le Mali est en position de faiblesse face à ces rebelles, la crise demeurera ” , il n’y a pas de doute. Je crois dur comme fer que IBK ne comprendra cette situation que lorsqu’il quitte le pouvoir.
Excellente analyse, l’échec remonte depuis son début de mandat, s’il pouvait aller il rendra un grand service au peuple malien. Il as détruit le pays avec son système famille et clans . Nous lui pardonnerons jamais. IBK a déçu tout le monde.
Yalkoué, merci beaucoup. Tu as fait une bonne lecture de la situation du Nord du Mali. “” Tant que le Mali est en position de faiblesse face à ces rebelles, la crise demeurera “” Je crois dur comme fer, que IBK ne comprendra cette situation que lorsqu’il ne sera plus au pouvoir.
La situation du Mali, particulièrement depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, donne raison à tous ceux qui ont dit haut et fort à l’époque que c’était un piège contre l’unité, l’intégrité et la souveraineté du Mali.
Hélas! Oui, hélas! Modibo Sidibé, Soumana Sacko, Daba Diawara et autres ont été vilipendés, insultés et pire, présentés comme des apatrides et ennemis de la paix par la propagande officielle.
Aujourd’hui, le Mali est dans une situation pire qu’avant la signature de l’Accord par la seule faute de ceux qui ont en main sa destinée. Sans vision, donc incapables d’initiatives et d’anticipation, ils contribué à enfoncer le pays et la nation malienne dans le gouffre.
En effet, à qui cet Accord profite-t-il réellement?
Les difficultés de sa mise en oeuvre, la dégradation constante de la situation sécuritaire, les multiples attaques contre les FAMAS, les derniers développements dans le nord du pays, entre autres, démontrent si besoin en est que ce n’est en tout cas pas à l’Etat du Mali qui semble y avoir tout perdu (image, honneur, dignité, etc.) sur toute la ligne au profit des seuls groupes armés.
Quel Etat sérieux sous-traite-t-il sa sécurité (une responsabilité régalienne partout) à des groupes armés au détriment de son armée nationale.
Le plus grand perdant dans tout ça c’est malheureusement le peuple malien qui, en grande partie, s’est laissé manipulé et trimbalé sur du mensonge.
A présent que le vin est tiré, il va falloir le boire jusqu’à la lie et pour tous, sans exception.
c’est une coalition djihadiste (ansar edine,acqmi, almourabitoune) qui qui s’est deferlé au nord avec pour mission de capturer ou tuer Gamou.échec et mat pour iyad et la France et sa minusma qui ont laissé faire.echec encore pour les ifoghass qui ont quémandé l’aide des terroristes.
depuis quelques jours AUCUNE ATTAQUE contre les forces internationales et les famas et le niger car tous les barbus du sahel sont en mission COMMANDEE : CAPTURER OU TUER GAMOU.
mohamed ould awainate ( air cocaine qui se terre a Kidal) a sillonné le nord meme a almoustarat pour prévenir ses parents que des hommes dangereux arrivent mais n’en veulent qu au gatia,donc ne le soutenez pas sinon…
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