Tous les vrais Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, savaient intérieurement que tôt ou tard, notre pays sera cité dans cette affaire d’épidémie à virus Ebola. Car tous les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur savaient qu’il ya trop de laxisme et de légèreté dans la gestion de tous les domaines dans notre pays : santé, armée, propreté, budget, marchés…
Situation exceptionnelle, préoccupation de rigueur. Attardons nous un peu sur le seul secteur de la santé pour tenter d’expliquer ce pessimisme collectif. Même si dans un sondage récent de la Fondation Friederich Ebert, plus de 60% des enquêtés reconnaissent les efforts déployés par le Gouvernement dans la lutte contre Ebola. Cela se comprend aisément. Car, avec cette période d’incertitudes de gouvernance, le département de la Santé, ni impliqué dans l’affaire de surfacturation, encore moins du bourbier du nord, n’avait d’autre mission que la lutte contre Ebola pour permettre au tenant du portefeuille à se maintenir au poste.
Malgré tout, l’arbre ne peut pas cacher la forêt. Après cinquante quatre ans d’indépendance, il n’existe encore sur tout le territoire national une structure sanitaire disposant d’un plateau technique médical élevé. Plus élémentaire, il est aussi inadmissible qu’à l’exception du Prof. Ogobara Doumbou qui s’est construit une réputation internationale dans la recherche de vaccin contre le palu, il n’y est sur place aucune grande référence, en termes de prouesse médicale. Tous ceux qui possèdent un quelconque titre de professeur préfèrent fructifier ses gains en solitaire. Rares sont ceux d’entre eux qui acceptent d’encadrer des jeunes-médecins, pour les permettre d’atteindre leur niveau. Pour preuve, lors du dernier concours d’agrégation du CAMES, au moment ou un pays voisin comme le Sénégal avait envoyé 60 candidats, le Mali n’avait que douze (12) postulants au titre de professeur.
Et la réalité laisse apparaître que tous les services des grands hôpitaux de la place sont caractérisés par des clans de blouse-blanche. Qui vont de brancardiers aux médecins spécialisés. C’est donc un véritable climat de méfiance qui existe, pas entre le personnel soignant et les patients, mais plutôt entre les personnels soignants eux-mêmes. Si les internes et les infirmiers ne se regardent pas en chiens de faïences, ce sont les médecins et les professeurs qui ne se disent pas bonjour. Dans cette atmosphère ambiante le bon résultat n’est jamais un défi médical, mais l’échec des autres, et les malades trépassent. Le serment ‘’d’hyppocrite’’.
Les mêmes réseaux fonctionnent dans le vol de médicament et l’animation des cliniques privées.
Au plus haut niveau, la musique est connue et le disque rayé. Le département de la santé, compte-tenu des ressources qu’il engrange, est devenu un poste politique. Chaque parti au pouvoir cherche à hisser à sa tête un des leurs. C’est pourquoi au fil des années, il est devenu le plus grand ministère des affaires sales. Les contrats des marchés, de prestations de services et autres ne sont pas exécutés au regard des besoins sanitaires du pays, mais plutôt des ristournes qu’ils produisent. C’est pourquoi, le problème reste unique dans toutes les structures sanitaires du pays : défectuosité des matériels médicaux ou manques de pièces de rechanges.
Maintenant, cela ne fait l’objet d’aucun doute, la maladie sévit bel et bien à travers le pays. La preuve la plus criarde a été donnée au sein de la clinique la plus luxueuse du pays (Pasteur), où un infirmier a cassé la pipe.
Par ce qu’il ya trop de laxisme dans la gestion de tous les domaines dans notre pays, il n’est pas exclu d’assister à d’autres cas venus. Car, au Mali les médecins ne vivent pas pour travailler, mais travailler pour vivre. Du coup, les agents de santé, ne sont pas prêts à salir leur blouse blanche des liquides biologiques ou sang des malades d’Ebola.
La seule solution qui vaille au Mali est la prise en compte des mesures d’hygiène édictées pour un véritable holà contre Ebola.
Moustapha Diawara
TYVM you’ve solved all my premlobs
A Pox on thee! A Plague on both your houses! Um… you do know I mean sffeutd toys, don’t you?A friend whose initials were VD used to refer to VD (not herself, of course) as “the gift that keeps on giving.” Maybe these toys are what she had in mind.
Ou va notre Mali????????????????????????????????????
Si il y a Ebola a pasteur c’est tous les maliens ont Ebola. Voila la raison qui montre que Ebola pour que nos Gouv accepte les dicta de l’occident. Les docteurs de Gabriel et les docteurs de point g travaillent au moins trois heures par par jour a la clinique.
Le mot Ebola les maliens réveillez vous. Au mali c’est Kidal c’est Alger nos missiles détruisent par qui doivent vous préoccupés .Bientôt ils nous dirons de ne plus se grouper dans les mosquées. Ebola est au mali pour deux raisons pour que on oublis nos soient disant les armées qui sont venues nous aider. Pour nous empêcher de pratiquer notre religion. L’avenir de nos petits fils volée au profit des occidentaux par intermédiaire de la France de total de Shell.
On dit ” haro” et non ” hola”! la rime ,ce n’ est pas tout !!!ceci dit on doit pendre le promoteur de pasteur au lieu de le laisser raconter des âneries sur les media!!!!
Vous avez tout à fait raison tout le monde savait que tot ou tard on allait etre touché. Que les maliens n’oublient pas le fait que il y a des medecins volontaires qui ont reçu des vaccins expérimentaux debut octobre. Donc pour voir l’efficacité de ces vaccins il n’y a pas d’autres choix qu’une épidémie au Mali. La clinique pasteur n’est pas seule coupable. L’OMS et les autorités maliennes sont aussi coupables. http://www.20minutes.fr/monde/1458943-20141011-virus-ebola-mali-experimente-tout-premiers-essais-vaccins-afrique
C’est l’occasion de moraliser la transhumance des “PROFESSEURS” travaillants dans les hôpitaux publics et qui se consultent plus facilement dans les cliniques qu’au niveau des structures de santé publiques !
L’état doit mieux finacer le systeme de santé. Figuerz-vous en cas d’urgence (meme dans le coma) aucun soins n’est donné au malade qu’apres avoir payer. Ce n’est pas la faute aux medecins mais à l’état.
Diawara vous avez tout dit? Laxisme, favoritisme, corruption tant que ces maux ne seront pas vains nous ne gagnerons aucun combat: Guerre, développement, santé etc…
Dans tous les cas,le promoteur doit être fusillé et la clinique pasteur sera brûlée après la quarantaine.
La fermeture de la frontière est une mesure a envisager, mais ce n’est pas l’essentiel. Le vrai problème de ce pays c’est l’incivisme, le laxisme et l’inconscience érigés en système de gestion et en valeur culturelle. Sans le laxisme, ce patient ne peut passer la frontière sans les mesures élémentaires d’investigation et de notification pour le suivi et sans surtout l’inconscience invétérée des responsables de Pasteur qui ont manifestement voulu dissimuler le cas.
Notre pays est gagne par le laxisme et cela a connu son paroxysme avec ATT…. IL faut sévir sérieusement sur les coupables. Tout le monde se croit tout permis et effectivement se permet tout. Il y a qq jours une dame a accroche ma voiture . Elle avait clairement tort, mais c’est elle qui s’est mise a vociférer comme une forcenée dans la rue en me traitant malgré mes cheveux blancs de tous les noms d’oiseaux. Je croyais rêver , mais c’était bien la réalité. Ce pays est foutu si on ne resaisit pas avec un minimum de civisme.
Negligeance. Laxisme, Ignorance, malheureusement les poursuites judiciares de se genres sont inexistantes au Mali. TRES, TRES Dommage.
Ca la honte totale d’un chef d’etat et de son gouver-nement qui prenne le peuple comme des tares, ladji et son gouvernement sont maintenant de ces morts et plein de morts a venir pourvue l’epidemie soit metriser sinon ca sera la catastrophe au Mali.
Pouquoi ces familles ne vont pas poursuivre l’etat et le gouvernement pour une fois. Ce sont eux les vrais responsables et coupables. un presient qui promene son bedon a travers des pays contamines pour soi disant une question de solidarite est vraiment, vraiment irresponsable. Qu’est ce que ce co-nard veut prouver?
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