Le coup d’envoi de la force militaire conjointe au Mali, au Tchad, au Niger, à la Mauritanie et au Burkina-Faso (G5 Sahel) a été donné ce dimanche 02 juillet dans la capitale malienne. Adopté en novembre 2015, le principe de cette force militaire conjointe a connu un coup d’accélérateur cette année, avec le soutien de l’Union africaine en avril, puis de l’Union européenne, assorti d’une promesse de 50 millions d’euros le 6 juin 2017, avant l’adoption 15 jours plus tard d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui a salué la création de cette force sans pourtant accepter d’y apporter un soutien financier. C’est le général malien Didier Dacko qui va diriger cette force, dont le commandement sera basé à Sévaré, dans la région de Mopti. D’ailleurs un mémorandum a été signé par les chefs d’état-major des cinq pays qui prévoit dans un premier temps le déploiement de sept bataillons de 750 hommes, soit 5 250 militaires. Chacun des pays aura en charge son propre territoire, mais trois zones frontalières prioritaires ont été définies pour les opérations conjointes : un fuseau ouest, à la frontière Mauritanie-Mali ; un fuseau centre, aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina et un fuseau est, à la frontière entre le Niger et le Tchad. Mais tout porte à croire qu’il ne faut rien espérer de bon de cette force conjointe. Et des observateurs spécialistes en sécurité pensent que son fonctionnement prouve que c’est une dépense de plus et non une solution. Selon eux, le G5 Sahel au Mali devait avoir comme camp Kidal et non Sevare. Il devait être G6 en ajoutant l’Algérie sachant bien que la frontière Algérienne avec les autres pays est une zone de prédilection des terroristes. Il devait également créer une harmonisation de traitement salarial élargi à tous les FAMA (force de sécurité malienne) pour éviter des frustrations. Les rapports G5 et les autres forces nationales ne sont pas bien définis donc risque de paralyser notre armée. La durée de vie du G5 sahel n’est pas bien définie. Le G5 devrait avoir un plan d’action à long terme pour remplacer Barkane et la Minusma. En plus de tous ces facteurs défavorables, le G5 du sahel n’est pas autorisé á former une unité de combat. Il va cependant caresser le terrorisme dans le sens du poil ; car le terrorisme est devenu l’unique outil géopolitique aux mains de l’occident. Son financement, un autre aspect à éclaircir, est á 350 millions d’euros, et l’occident promet 50 millions d’euros. Tout porte à croire que le G5 Sahel est mort-né. Pour preuve, ce sont quelques fonctionnaires militaires bien payés pour maintenir le statut ni paix-ni guerre ouverte, qui n’est autre que la guerre d’usure. Les baptêmes d’organismes (serval, barkhane, G5 du Sahel) d’appui au terrorisme et de guerre d’usure continueront de plus belle. En plus, il faut craindre le risque d’un embouteillage sécuritaire ; puisqu’il existe déjà une coopération entre Barkhane et les forces armées du G5 avec des opérations régulières ou plus ponctuelles. Ainsi, après une attaque meurtrière contre un poste de gendarmerie nigérienne à Abala le 31 mai 2017, la riposte le lendemain des militaires nigériens, de groupes armés maliens et de Barkhane avait permis de neutraliser des assaillants et de récupérer du matériel. Mais certains experts et ONG s’inquiètent d’une approche trop sécuritaire, alors que les violences sont souvent alimentées par des conflits locaux et la mauvaise gouvernance. Eu égard de tous ces facteurs, on ne peut rien espérer de bon avec le G5 Sahel. Les gouvernements respectifs des 5 pays doivent accepter une fois dans leur vie de doter leurs armées respectives d’armes, avions hélicos dromes de combats modernes adaptés achetés avec le budget alloué aux forces de défense (ils doivent faire un sacrifice énorme pour ne pas bouffer ce budget comme ils en ont l’habitude) qui assumeront avec succès leur mission régalienne en usant de la guerre classique si les ennemis en usent et la guerre asymétrique si les ennemis en usent car ils ont un amour profond pour leurs pays pour mettre hors d’état de nuire sans aucun état d’âmes ces voyous qui ne sont point «des foudres de guerre » comme veulent le faire croire leurs maitres et commanditaires. Car, certains «détalent comme des lapins quand on met le feu à leurs fesses » car ils ne veulent pas mourir et les autres veulent vite mourir « en se faisant exploser » pour l’Enfer leur habitat Naturel qui est leur paradis. Ainsi tout porte à croire que le Burkina le Mali le Niger et le Tchad retrouveront la paix la tranquillité la sécurité l’unité nécessaire au vrai développement au grand dam de leurs soi- disant ‘’amis pyromanes’’.
En tout cas, il est important de rappeler et d’insister qu’il ne faut jamais au grand jamais compter sur les autres ou un tiers pour assurer la sécurité et la défense de son pays au risque de voir son pays sombrer dans un chaos indescriptible tels en Afghanistan, l’Irak… et ou voir son pays divisé en deux entités distinctes telles en Yougoslavie avec sa balkanisation et le soudan avec sa soudanisation.
Aliou Touré
comrades is African ingenuity in Mali waiting for French to leave before it is applied? One dimensional military is obsolete plus not in best interest of G 5 of Sahel. It do not take a genius to figure that out. Citizens of Sahel deserve better. Find better. Very much sincere, Henry Price aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan. translationbuddy.com
C’est surtout une facon bien maligne de faire entrer l’afrique bien malgre elle dans le jeu de guerre perpetuel qui ne profitera au final qu’au pede juif qui se nourrit de la guerre et du sang du monde.
L’insécurité est un fonds de commerce pour IBK et pour certains officiers maliens et voire des 4 autres pays du sahel. Elle permet à la France de marquer sa présence. C’est tout. Malheureuse population (civiles et soldats) malienne et sahélienne, vous n’avez pas encore fini de faire les frais des terroristes encouragés.
Oui je suis d’accord, aujourd’hui c’est une dépense mais demain ça sera la solution.Voici des initiatives qui peuvent positivement apporter dans la lutte contre le terrorisme.La où en sommes nous maintenant, la lutte contre le terrorisme n’est plus l’affaire d’un pays ou même d’un continent, ce qu’on peut faire, c’est de nous trouver des moyens de protections et dans cette logique, il est impératif que nous ,les pays frontaliers travaillons en parfaite harmonie pour éradiquer a ce fléau dans nos frontières qui ne laisse personne indifférent. A ce but il faut dépenser voire redépenser a tout prix,car l’un des objectifs du régime actuel est de priver ce pays à l’agression terroriste en fin de restaurer l’intégrité de ce pays.Vive la FC-G5S.
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