Bolibana pour Mohamed Ali Ag Wadoussène !
La nouvelle, comme une trainée de poudre, a envahi tout Bamako, le mercredi.
Les plus pessimistes disaient que c’était de l’intox pour faire oublier aux populations les affres de l’heure : hausse des tarifs de l’électricité, mois de carême…
Ceux qui ont cru à l’info, s’étonnaient encore une fois devant l’audace de l’apprenti terroriste, Wadoussène. Qui après un tel forfait, sans précédent dans les annales de l’administration pénitentiaire malienne, osait s’installer confortablement dans le quartier le plus chic de la capitale avec sa compagne, de surcroit Miss 2008 de la région de Kidal.
Dans ce feuilleton, il faut avoir le courage de le reconnaître, nos forces de sécurité ont lavé leur affront et avec la manière. Ils ont réussi, ce que certaines forces de sécurité des pays, dix fois plus puissants que le Mali n’ont pas pu.
A l’instar de la France. Où les agents commandos du super GIGN (Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), n’ont pu recueillir que le cadavre du ‘’bambin arabe’’ terroriste, Mohamed Méhra, dans une opération, commentée sur toutes les coutures par les médias français.
Cette prouesse des forces conjuguées de nos agents de sécurité, donne un regain de confiance chez les populations maliennes. Qui commençaient à douter de la réelle capacité de leur outil de sécurité.
En s’attardant sur le cas de cet apprenti terroriste, essayiste dans la prise d’otage et inexpérimenté dans l’évasion, Mohamed Ali Ag Wadoussène, deux interrogations (vieille et nouvelle) viennent à l’esprit.
L’ancienne : comment s’est-il procuré d’une arme à partir de sa cellule ?
La nouvelle : qui l’a aidé à se faire loger dans un immeuble à l’ACI 2000 ?
Concernant, sa procuration en arme, la responsabilité est à rechercher entre les surveillants de prison (syndicalistes) et le régisseur de la maison centrale d’arrêt qui lui auraient permis d’avoir une télé dans sa cellule.
Maintenant, ce qui vaille aujourd’hui, est le nouveau détail de l’affaire. Son hébergement dans un immeuble en plein centre du quartier d’affaires de la capitale.
Faut-il le signaler, l’immeuble en question, comme une dizaine d’autres au sein du quartier ACI 2000, abrite une mosquée Sunnite où se côtoient toutes les nationalités.
Dans ce cas, le choix de Ag Wadoussène, élément lié à AQMI de venir s’abriter dans cet immeuble, après son évasion spectaculaire, étant donné qu’il faisait l’objet d’une alerte générale, véhiculée partout (médias, réseaux sociaux…), n’est pas fortuit. Certes, il y’aurait un lien de confiance entre lui et le gérant de l’immeuble. Qui n’a daigné informer aucune autorité sur la présence de ce danger public. Car, on affirme que les services de sécurité ont été mis au parfum à partir des écoutes téléphoniques.
Il sied donc à nos services spécialisés de sécurité à redoubler de vigilance, pour filer davantage, perquisitionner de fond à comble ces grandes bâtisses de l’ACI 2000, habitées par des barbus et des femmes couvertes de Hidjab, enfermés derrière des portes hermétiquement fermées du matin au soir.
Moustapha Diawara
faut vraiment etre un pauvre type en mal de reconnaissance pour faire un article et mettre sa photo
eh oui Mohamed Merah était un pro tandis que Wadoussène n’est qu’un petit branleur! Mr Diawara saches que les autorités françaises n’ont pas voulu mettre la main sur Merah vivant sinon ils auraient pu le faire…
Monsieur DIAWARA, j’avoue très sincèrement, je ‘n’ouvre’ jamais maliweb sans te lire. Je suis très touché par la pertinence de tes analyses et surtout ta vision. Et en cela, je ne vois rien en toi d’esprit partisan. Tout est clair. Mais spécifiquement pour ton sujet d’aujourd’hui, je ne partage forcément pas ton avis. un wadousse n’est qu’une mauviette à côté de Merah. Ne vous êtes vous pas posé la question, en vrai terroriste prkoi ne s’est – il pas donné la mort en voyant sa compagne déjà morte ?
Je suis scandalisé de constater que ce terroriste, dans sa cavale, ait été la cause de la mort d’une dame, à priori, officieusement n’est pas innocente mais ne méritait pas de telle fin. Au vu de tout ce qui précède, la bonne dame ne devrait pas du tout suivre le monsieur en ces moments difficiles même s’ils vivaient cette idylle depuis longtemps.
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