Il est heureux pour le Mali que le FDR existe, il est heureux que s’installe dans nos mœurs une opposition politique et parlementaire responsable. C’est le contraignant baromètre de la vitalité d’une démocratie et l’irréfutable preuve de la maturité d’un peuple.
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Nous ne parlons pas de cette opposition sur mesure , taillée pour servir de faire valoir, nuitamment financée pour jouer le jeu et qui hypocritement fait mine de s’indigner, avec de temps à autre quelques piques pour faire bonne mesure.
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Le FDR n’est pas cela, les hommes et les femmes qui l’animent non plus. Non il n’est pas l’antichambre du pouvoir. Il est la négation de l’acceptation des compromissions sur lesquelles se fondent à la fois le consensus et l’ADP. A preuve l’alliance est à mal dès lors que des acteurs ont été amenés à sortir du jeu.
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Le FDR lui n’est demandeur que du Mali. D’un Mali bien portant, bien éduqué, mangeant à sa faim et puisque c’est cela l’aspiration première de notre pays et de ses enfants, il se placera au devant de tous ceux qui pensent gouverner pour eux et pour les siens, la poitrine ouverte.
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Il est heureux que le FDR existe et se vivifie ces derniers jours pour relayer la voix de ces autres qu’on entend mais qu’on n’écoute jamais et qui ont pourtant beaucoup à dire.
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Ceux là qui refusent, et le font savoir, de voir à la tête du pays des hommes couverts de soupçons, qui refusent les mauvais choix d’un gouvernement en mal d’inspiration, qui refusent, comme d’une fatalité , les milliards détournés au détriment de ce pays martyr.
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Le FDR ne se complaira pas en « l’attitude stérile du spectateur». Il traquera et débusquera tous les travers de tous ceux qui pensent que les choses peuvent continuer ainsi. Tout ce qui aura été caché au détriment du Mali, il le révélera au grand jour. Il interpellera sur le Nord, sur l’école, sur l’immigration, sur les mines, sur l’Office du Niger, la CMDT, le commerce; sur la gestion des deniers publics mais aussi sur toutes ces magouilles que l’on pense avoir géré .
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Il est plus que temps que la société civile malienne s’invite au débat citoyen pour l’enrichir et même au besoin l’orienter. Il est le flanc gauche du combat de génération que le FDR s’engage à mener au nom de la patrie.
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Il y va de la construction nationale, de l’avenir de la nation et le FDR y contraindra le pouvoir par sa force de dénonciation et par sa capacité de propositions.
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