Le retour de l’administration et des FAMAS a été annoncé depuis plus d’une année. D’abord lors de la visite privée d’IBK en août 2016 en France après les affrontements de Nampalla entre les terroristes et des éléments des FAMAS installés dans ces lieux. L’objectif, de ce voyage même s’il est resté privé, a été une occasion évidente qu’IBK a mis à profit pour demander à son ami François Hollande de lever l’embargo sur les hélicoptères commandés pour les FAMAS, afin d’assurer la surveillance du territoire. Au cours de cette visite, Hollande avait effectivement accepté de lever l’embargo sur les hélicoptères transporteurs de troupe. Il avait également pris l’engagement qu’avec l’appui des forces françaises installées au Mali, que l’administration malienne allait être rapidement redéployée à Kidal. Il y a une année de cela que la promesse a été faite à IBK par son ami François Hollande. Aucun acte n’a encore été posé dans ce sens jusqu’à aujourd’hui. En sera-t-il ainsi un jour avant la fin du mandat d’IBK, nous ne saurions le dire, car la situation s’empire de jour en jour.
A chaque fois qu’une date est retenue de commun accord entre les parties, il y a des accrochages volontaires entre les rebelles eux-mêmes. La date initiale du 20 juin 2017 a été une promesse non tenue. Ensuite la nouvelle proposée était le 20 juillet 2017. A cette date il y a eu également des combats entre les deux groupes pour une seconde fois. Ces derniers combats ont été violents et le GATIA, l’empêcheur de la CMA de tourner en rond, a été défait par quel miracle on ne sait pas trop. Auréolée par cette victoire controversée la CMA exige désormais de l’exclure du Mécanisme Opérationnel Coordination ‘’MOC’’.
L’Etat vat-il accepter cela ou disons le Président IBK va-t-il plier l’échine encore comme cela a toujours été le cas ?
En faisant cela, IBK va-t-il violé les termes de l’accord d’Alger ?
Comme annoncé par nos soins à chaque fois, l’accord d’Alger est un piège sans fin pour le Mali qui a accepté tout, qui a tout donné aux rebelles sans rien recevoir en contrepartie. On nous apprend que depuis la signature de l’accord le budget national a contribué jusqu’à hauteur de 33 milliards F CFA pour l’entretien de ces gens sans qu’il ait une réelle avancée en terme de retour de l’autorité malienne sur ces zones. A ce rythme, IBK ne sera plus le président, qui va ramener l’administration malienne à Kidal, car son séjour à Koulouba risque de prendre fin en 2018.
La rédaction
Jamais les FAMAs ne fouleront le sol de Kidal. Disons peut être à une seule condition: qu’aucun soldat français ne reste au Mali ni pour le compte de Barkhane ou de la MINUSMA. Tant que la France aura son mot à dire dans la gestion de la crise au Mali, la CMA bénéficiera de l’aide de la France au détriment de la Republique du Mali. La France prend IBK de marionnette .
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