Enfin tard vaut mieux que jamais. Après une longue période d’hibernation et de peur bleue, la classe politique malienne a décidé de sortir la tête de l’eau pour se faire entendre et cela à quelques mois de la fin probable de la transition. Ils étaient ce lundi 18 septembre 2023, une trentaine de partis politiques dont l’URD, l’ADEMA et le RPM, à signer un Appel pour la paix et la stabilité au Mali, lequel appel est assorti des propositions concrètes allant du dialogue entre les parties en belligérance, à savoir l’armée malienne et la CMA, à la cessation des hostilités et surtout à des concertations inclusives afin d’aboutir à un large consensus sur la voie à suivre pour une transition réussie. Indépendamment de cette initiative, deux autres partis politiques à savoir la CODEM et le PARENA, se disent préoccupés par la dégradation de la situation sécuritaire. Tous ces deux partis politiques prônent la cessation des hostilités et la reprise du dialogue entre le gouvernement et la CMA, deux parties liées par l’Accord pour la paix et la réconciliation. Ils se disent très préoccupés par la reprise des hostilités, mais aussi par la léthargie du gouvernement face aux différents défis.
La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir si leur appel sera entendu par Assimi Goita, car le Président de la transition semble non seulement mépriser la classe politique en la reléguant au second plan, mais aussi et surtout semble se condamner dans un carcan en répugnant la classe politique. Sinon comment comprendre que l’on puisse gérer un pays, fut-il pendant une période transitoire, sans associer les partis politiques ? S’il est vrai que la classe politique malienne s’est fortement décrédibilisée pendant ces vingt dernières années en contribuant à l’affaissement du pays par la mauvaise gouvernance et ses corolaires de corruption à ciel ouvert, de concussion et de népotisme, d’où l’ire de l’opinion vis-à-vis de d’elle. Mais qu’à cela ne tienne les hommes politiques sont incontournables dans la gestion des affaires de la cité.
Pourquoi ce réveil spontané et subitement de la classe politique? Que veulent dire les leaders politiques en filigrane aux autorités de la transition? Ce réveil à la fois brutal et fracassant de la classe politique pourrait être interprété comme un rappel au respect des engagements pris par les autorités. Qu’il s’agisse de la mise en œuvre de l’accord, que les autorités n’ont d’ailleurs guère remis en cause, ou du respect du délai imparti pour la fin de la transition. Le message de la trentaine des partis peut avoir une autre grille de lecture, celle relative à un appel du pied pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale afin de leur permettre de souffler après plus de trois ans d’asphyxie politico-financière. Lorsque les partis signataires se montrent beaucoup plus diplomatiques, la CODEM et le PARENA semblent être sur un pied de guerre et n’entendent ni céder d’un iota de leur exigence du respect du délai de la transition encore moins avaler n’importe quelle couleuvre. Face à ces deux groupements politiques avec des fortunes diverses que ferait le gouvernement, surtout si le délai venait à être violé pour la énième fois ? En effet, tous les signaux du non-respect du délai de la transition sont visibles, même s’il serait très tôt de deviner ou d’opiner déjà sur une éventuelle prolongation. si cela devrait arriver, le risque serait énorme pour les autorités, d’une part et pour le Mali d’autre part. Dans un tel cas de figure la classe politique soutien de la transition réviserait son soutien pour ne pas subir les conséquences politiques. Ainsi face aux conséquences des sanctions de la communauté internationale, Il ne serait même pas exclu qu’un vaste mouvement voit le jour pour demander le départ des autorités actuelles pour incompétence à gérer le pays.
En somme, la classe politique vouée aux gémonies par une opinion irritée qui pense à tort ou à raison qu’elle est à la base de l’effondrement du pays, a une occasion de se refaire une nouvelle santé politique, surtout face à la junte militaire non seulement à bout de souffle, mais aussi et surtout devenue impopulaire au fil du temps et face aux multiples défis non encore relevés .
Youssouf Sissoko
Quelle classe politique ? Ces faux leaders politiques feraient mieux de chercher d’autres horizons pour évoluer car aucun malien ne leur ferait plus confiance.
https://www.youtube.com/watch?v=LUk4NUQR7DE
Merci Fanga pour ta réponse lumière a ce grand apatride Youssouf Sissoko qui a rejoint les autres grands apatrides comme Barou le fou Mariko, Tieblen Konare-Drame, Chahana Takiou, Kanoute, Sinsy, Hubert Coulibaly, etc… Nous ne sommes pas surpris du tout mais le Mali est une Republique LAIQUE, UNIE et INDIVISIBLE. Debout sur les ramparts, nous sommes résolus de mourir pour l’Afrique et toi Mali! La victoire est au bout des armes.
Qui dit des partis politiques, non un parti politique,dit démocratie!!!
L’ABSENCE DE DÉMOCRATIE SIGNIFIE CELLE DES PARTIS POLITIQUES.
Ça ne doit pas étonner tellement c’est évident.
UN PARTI POLITIQUE, C’EST POUR CONQUÉRIR LE POUVOIR, PAS POUR LUTTER CONTRE UN POUVOIR.
Il est normal que les partis politiques disparaissent quand les tenants du pouvoir les écartent car ils n’ont pas été autorisés pour séduire les tenants du pouvoir,mais POUR SÉDUIRE LES ÉLECTEURS.
Ils se manifestent quand ils sont sollicités du fait qu’ils sont le relais pour faire adhèrer les populations aux décisions des tenants du pouvoir.
ASSIMI GOITA A DÉCIDÉ DE TRAVAILLER AVEC UN GROUPUSCULE NON REPRÉSENTATIF DE LA SOCIÉTÉ MALIENNE.
Il s’agit des cadres proches des CINQ COLONELS et le M5-RFP tendance CHOGUEL MAIGA.
Le pouvoir est stable tant que la manipulation colle aux souhaits de la population.
Mais commence à tanguer, si la population sait qu’elle a été manipulée.
LES COLONELS PUSCHISTES ONT PENSÉ GOUVERNER SANS LES PARTIS POLITIQUES.
Par stratégie, les partis politiques les ont laissé faire conscients qu’ils vont finir par les solliciter.
Actuellement,les COLONELS PUSCHISTES constatent que CHOGUEL MAIGA n’a pas le poids pour les aider à rester au pouvoir.
Il est politiquement nul alors que les tenants du pouvoir ont besoin des soutiens politiques pour apaiser la population d’où l’idée relayée par ISSA KAOU JIM(certainement contacté)d’un gouvernement d’union nationale.
L’IDÉE D’UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE A TOUJOURS ÉTÉ REJETÉE PAR LES COLONELS PUSCHISTES ET CHOGUEL MAIGA CROYANT POUVOIR CONTINUER À BÉNÉFICIER DE L’APPUI DE LA POPULATION.
On veut ce gouvernement d’union nationale pour proroger la durée de la transition comme on a manipulé la population pour une première prorogation.
EN RÉALITÉ, ON CHERCHE L’APPUI D’UNE GRANDE MAJORITÉ DE LA POPULATION POUR AFFRONTER LA CEDEAO.
Les partis politiques bien placés pour gagner les élections n’y ont pas intérêt.
Ils vont aider le gouvernement, si c’est pour organiser rapidement les élections.
Le cas contraire, ils seront ajoutés aux contestations politiques pour jeter les COLONELS PUSCHISTES dehors.
Les derniers mois de la fin de la transition sont cruciaux pour les COLONELS PUSCHISTES et CHOGUEL MAIGA.
Soit ils organisent les élections pour passer le témoin soit ils sont victimes d’une révolution populaire.
Il n’y a pas d’autres alternatives à passer le témoin à un élu que provoquer l’énervement de la population.
Les soutiens des COLONELS PUSCHISTES le sentent au contact de la population.
Les partis politiques ont compris que les COLONELS PUCHISTES ne sont plus populaires.
Ils peuvent maintenant se manifester afin d’avoir les moyens politiques de conquérir le pouvoir.
Conquérir le pouvoir est leur raison d’être!!!
Et à quand l’entrée en hibernation de Youssouf Sissoko qui nous fait perdre le temps avec ses articles de bas niveau ?