Edito : Entre nous

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Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013. REUTERS (photo archives)
Soldats du MNLA à Kidal le 4 février 2013.
REUTERS (photo archives)

De qui et quoi se moque-t-on ? Nous nous refusons jusqu’à preuve de contraire de répondre par « des Maliens ou encore du Mali ».Vous imaginez à tel point se situe la colère l’indignation suite aux attaques imprévues ou encore les récents actes de provocation des partisans du MNLA. Ces actes de barbarie contre les plus hautes autorités de la République du Mali et les forces armées et de Défense et Sécurité ont surpris plus d’un. Personne ne s’y attendait avec une  allure aussi audacieuse.

 

 

En effet, après l’Accord préliminaire signé à Ouaga le 18 juin 2013, la tenue de l’élection présidentielle et les actes de confiance  de la part des nouvelles autorités, beaucoup de Maliens ont caressé le vent de l’espoir qui fait vivre et  retrouvé les signes avant coureurs de la paix et  de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Mais hélas, la joie ne que  d’une très courte. Une joie feu follette, du reste.

 

 

Le MNLA et le HCUA et maintenant le MAA  viennent à travers un communiqué suspendre leur  participation aux discussions entamées  entre le Gouvernement et les groupes armés sur l’initiative  du Président de la République.

 

 

Le MNLA et  compagnons comprennent –ils l’image qu’ils envoient au monde à travers de telles décisions ?

 

 

N’est-il pas temps et grand temps qu’au moment où la communauté internationale assiste notre pays, au moment où des enfants d’autrui viennent mourir sur notre sol pour que nous recouvrons notre liberté, que les nôtres comprennent et acceptent le vivre ensemble, pour relever ensemble les défis majeurs afin de répondre aux  aspirations  légitimes de toutes les populations maliennes ?

 

 

La France de François Hollande, pour sa part devrait comme par le passé être à hauteur de son histoire et de son rôle dans la gestion de la crise malienne. Elle devrait, en sa qualité d’acteur majeur de cette crise, rappeler  les groupes  armés  qui refusent encore de déposer les  armes à mettre un peu de sucre dans leur thé. Les maliens n’oublieront jamais que c’est grâce à l’intervention  salvatrice de l’Opération Serval que le Mali a été libéré de la domination  des narco-djihadistes. Les Maliens n’oublieront pas également que Damien Boiteux et certains de ses compagnons sont morts pour notre liberté. Cela parce que l’ingratitude n’est pas malienne.

 

 

Mais, la France devrait aussi comprendre que beaucoup de Maliens  pensent que le MNLA et ses thuriféraires agissent ainsi, parce que les troupes Française sont basées à Kidal. Ils savent  entre nous qu’ils n’ont ni les moyens encore moins les hommes  pour  s’attaquer à l’armée malienne.

 

 

Personne ne se trompera de dire aujourd’hui que les mauvais choix du MNLA sont synonymes de casus belli. A l’issue d’un diagnostic amer sur notre pays et du soutien inédit dont il a bénéficié, le choix des uns et autres ne doit plus être la guerre  mais plutôt  la paix pour refaire, rebâtir notre pays et recoudre le tissu social. Plaise à Dieu

 

Idrissa I. MAIGA

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5 COMMENTAIRES

  1. Vraiment moi je n a rien compris.ONU.MINISMA.FRANCE.LES DIRIGEANTS DU MALI.doivent ouvrir leurs yeux.MNLA.HCUA.MAA.AQMI ils sont tousse les composants de alkaida du magreb ceux sont des treroristes.ils ont une strategie de faire comme si c est des groupes séparer non;ils ont le meme but.et chaque jours on nous timpennise lutte contre les tréroriste.ou ses responsables cherchent les tréroristes.ou ils veulent tuer un beuf sur un tissu blanc sans voir ce tissu bander du sang.je vous fait s avoir il n y a pas de rebelle au mali mais il y a toujours des tréroriste;ils ont été repousser par operation serval;et ils sont stationer dans la region de kidal se battiser au nom de mnla.

  2. La France et le MNLA vont nous dicter leur loi aussi longtemps que nous nous percevons nous mêmes comme faibles et impuissants, nous le sommes présentement et nous serons dans cette situation aussi longtemps que nous travaillons sur la base des émotions. Travaillons avec nos têtes en se fixant des objectifs clairs de sortie de crise, en en faisant asseoir notre leadership dans la résolution du problème y compris le départ de la Minusma et des forces étrangères de notre territoire national dans un délai résonnable et acceptable , sinon le Mali suivra la même trajectoire que la RDC. Quant aux problèmes de la junte à Kati , il faut certes la discipline qui fait la force principale des armées, mais il faut la justice et la transparence dans la promotion des militaires et des cadres de l’administration , sur quels bases les gens sont promis (du mérite, dévaluation des compétences, anciennété etc.) . La règle actuelle c’est le copinage, le népotisme et le favoritisme et ça donne le chaos.

  3. IBK na pas inventer cette crise qui perdure depuis 2 ans, donc laissez lui respirer..au lieu de critiquer..

  4. BK un homme de poigne, un homme de discours. Les maliens veulent vraiment sentir ta rigueur dans les actes et non dans les bla bla comme la recréation est terminée . Si une recréation est terminée c’est bien la tienne. Apres ton plan machiavélique réussi il faut maintenant montrer les résultats pour ces vieillards qui ont brave la pluie et le poids de l’âge pour aller voter pour toi avec seulement 50% de participation alors que la Guinée vient de faire aisément 80% de taux de participation. On peut appeler cela mobilisation massive…
    Dans tous les cas on ve veut entendre de ministres caillasses ou de mutinerie a Kati…. rappelles toi c’est de la que la fronde qui a emporte le vieux commando est parti et on ne peut te souhaiter moins…. Et on attend impatiemment de voir ce que le ciel qui a deverse ses tonnes d’eau dévastatrice nous réserve pendant ton ère .

  5. Vous allez tous perir. Souvenez-vous du mal que vous avez fait a la Cote d’Ivoire en soutenant le Diable Ouattara Allassane. Vous avez offert votre pays comme base-arriere a la rebellion pour attaquer la Cote d’Ivoire. Aujourd’hui c’est une rebellion qui coupe votre pays en deux. Vous allez souffrir, Maliens de merde!

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