Edito : Enfin… Kidal revient dans le giron national!

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Depuis plusieurs jours, des informations,  distillées dans les réseaux sociaux,  affirmaient avec insistance que les forces armées maliennes étaient  rentrées dans Kidal et  contrôlaient la ville et les environs. Le lundi 13 novembre 2023, un communiqué publié  sur le site FAMa ACTU  informent les populations maliennes  que les FAMAs  « progressaient  avec professionnalisme vers Kidal, tout en disposant  de ressources  nécessaires y compris l’emploi des forces  pour l’atteinte des objectifs et minimiser les  dommages collatéraux ». Alors, les FAMAs étaient-elles vraiment à Kidal ? La réponse à cette interrogation n’a pas tardé. Car, hier mardi 14 novembre 2023,  le Chef suprême de l’armée malienne, le Colonel Assimi Goïta,  a confirmé solennellement, dans un communiqué lu à la télévision nationale, la prise de Kidal par l’armée malienne. Cela survenait juste après celui  de l’Etat-major général des Armées maliennes.

Donc, sans risque de se tromper, on  peut  désormais affirmer  que les FAMAs  sont  bien rentrées dans  Kidal. C’était d’ailleurs,  l’une des  missions  ultimes  qu’elles  effectuaient actuellement pour la  restauration de la souveraineté  de l’Etat du Mali  sur  l’ensemble du territoire national. De toute façon, votre hebdomadaire préféré, Le Pélican, n’est nullement surpris par les hostilités récentes qui s’y    déroulaient   dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas,  entre  les FAMAS  et les GAT de la CMA et  alliés, afin que celle-ci revienne dans le giron national. D’autant que  le canard  avait déjà  titré à la Une, dans sa publication  du mercredi 15 février 2023: « Au nord du Mali : la reprise de la guerre est imminente ».

Nous avions alors la ferme conviction qu’il fallait  forcément mener la guerre de Kidal. Ainsi, notre rédaction partageait  le contenu  d’une  vidéo, rendue virale dans les réseaux sociaux,  dans laquelle Amadou Albert Maïga, membre du Conseil National de la Transition (CNT),  convaincu que  la  « guerre  de Kidal est inévitable »,  pronostiquait  sur l’imminence d’une guerre entre les FAMAS et la coalition des mouvements armés dits de la  « CMA » (HCUA, le MAA et le MNLA).  À  cette époque, de nombreux illusionnistes  traitaient le Conseiller Maïga et  notre  rédaction  de va-t-en-guerre.  Mais  (malheureusement) il n’a fallu  seulement que neuf mois pour que cette guerre  que nous redoutions comme certaine se déclenche, in fine. Mais,  somme toute, ne  fallait-il pas  s’y attendre ? Mais si !  D’autant  qu’il fallait forcément mettre fin à la situation de non droit dont  les GAT avaient, pendant plus d’une décennie, soumis Kidal.

C’est vrai, les mouvements armés de Kidal (HCUA, du  MAA et du  MNLA), depuis plus d’une décennie,  s’étaient, grâce à la complicité de la France et de la Communauté dite Internationale, rendus maîtres de l’Adrar des Ifoghas et sa capitale.  Ces mouvements  armés  avaient fini par estimer  que l’application du fameux Accord  d’Alger  (dont  la France et toute la Communauté dite Internationale considèrent  les textes comme dogmatiques) était  dans l’impasse. Par conséquent, ils  avaient  suspendu leur participation à la réunion du Comité de Suivi de l’Accord  (CSA).

Comme si cela ne leur  suffisait pas, ces apatrides  se sont permis de commettre  l’attaque  terroriste et meurtrière contre le bateau Tombouctou (en tuant des dizaines de civils). Et, ils se sont  alliés  militairement avec l’ensemble des forces terroristes opérant au Sahel, pour déclarer  la guerre à l’Etat du Mali.  N’est-ce pas  des  actes belliqueux assez suffisants pour  que   le  Gouvernement  de Transition rentre  aussi en guerre pour mettre fin à ce bazar ?

S’il est vrai que la ville de Kidal  a été prise au Mali par la force. Alors, il allait  de soi que notre pays ne pouvait la recouvrer que par la même force. Donc, la guerre s’imposait vraiment pour résoudre la douloureuse équation de Kidal. C’est certainement ce que les Autorités de  la Transition ont fini par  comprendre, pour d’abord  chasser les forces armées francaises et leurs supplétives  de la MINUSMA,  avant de  décréter  la guerre de libération de Kidal. Qui était  une condition sine qua non   pour l’unification  totale de la mère-patrie : le Mali.  Fort heureusement que la détermination des forces de défense et de sécurité ont eu le dessus sur les forces terroristes pour libérer in fine Kidal.

 

Vivent  les FAMAS !

 

Gaoussou Madani Traoré

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