Edito : Le double langage de nos dirigeants !

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Violences au Nord : la série continue

Ne dit-on pas que celui qui n’a pas atteint l’autre rive ne doit pas se moquer de celui qui est en passe de se  noyer!

A propos d’atteinte à l’intégrité territoriale, voilà ce que disait en 2006 l’opposant IBK : « Dans le cas présent de la récente mutinerie de Kidal, il n’était point nécessaire d’aller chercher la médiation d’un pays ami, de l’impliquer dans ce dossier et d’en faire une partie prenante, au point que le Comité de gestion et de suivi mis en place comprenne, outre les Représentants de l’Etat malien, ceux des mutins et du Médiateur étranger. En tant que malien, drapé dans sa dignité, je me sens mal dans ma peau. Nous avons tous constaté que nos dirigeants ont fait preuve de faiblesse et de manque de courage dans cette affaire ; ils n’ont pas réalisé que c’était là, l’occasion pour eux, de se mettre à la hauteur de leur mission historique, de garantir l’intégrité territoriale du pays et de mettre la région de Kidal au même niveau de préoccupations que toutes les autres régions du Mali… Dans cette affaire de Kidal, oui, je crois, que nos dirigeants ont fui leur responsabilité. Car leur comportement remet en cause les fondements constitutionnels de la République, de même que les bases de l’équité et de l’équilibre entre les régions…Politiquement, le pays vit les travers d’un opportunisme et d’un affairisme jamais égalés ; au point que toute liberté d’esprit, toute critique sérieuse, pour aider le régime à rectifier ces travers, soient devenues des crimes de lèse-majesté. L’indifférence des pouvoirs publics et le népotisme ambiant sont érigés en méthodes de gestion du pouvoir d’Etat ».

Depuis 2013, toute liberté de manifestation, d’esprit, toute critique sérieuse pour aider IBK à prendre en compte les intérêts d’un Mali un et indivisible sont devenues des crimes de déstabilisation du régime. Le mensonge est devenu un système de gouvernance ainsi que les menaces. Que dit donc IBK face à ce type de gestion ?

Voilà que lui, en 2015  a fait pire qu’ATT en 2006. Non seulement, il a échoué dans la réalisation des  promesses faites au peuple, il a aussi échoué dans la récupération des territoires aux mains des rebelles alliés  des terroristes et des djihadistes. Il a été obligé de signer un accord d’Alger sans se référer au peuple, alors que ces adversaires l’ont fait.Conséquence, nous avons eu un accord piège contre la nation malienne, qui a été mis au-dessus de la constitution de 1992. Contraint par la Communauté Internationale, surtout la France, il se taille une nouvelle constitution sur mesure  élaborée par la France et veut l’imposer au peuple malien.

AN TÈ. AN TÈ SON !

 

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. Et lui, incapable qu’il est, il réédite exactement les mêmes maladresses qu’il reprochait à ses prédécesseurs. Il a réinstauré le vol, la corruption, les détournements comme mode de gouvernance. Il est allé même beaucoup plus loin avec la résurrection de la surfacturation que les Maliens ne connaissaient pas bien. Seuls les Commerçants et les D.A.F connaissent la pratique. Un cercle mafieux fermé. Ses propos l’ont rattrapé pendant qu’il assume la fonction suprême. Si ce n’est pire, qu’a t-il fait de mieux que les autres? Eux au moins ont posé des actes concrets. Ils ont construit des routes, des ponts, des écoles, l’inauguration du Campus de Kabala dont il été le Président de cérémonie en est un témoignage. Ils étaient des bâtisseurs, pas des bradeurs du patrimoine bâti de l’état à des amis et complices. Tous ont leurs côtés tordus, mais I.B.K est le plus tordu de tous, si l’on se souviens de la manière dont il a entraîné la population derrière lui. Diaka Diakaaaa…. tout est faux! Il a tout simplement niqué les Maliens. Rien de tout ce qu’il promit n’est encore réalisé, après quatre années d’exercice du pouvoir. I.B.K peine à bâtir un plan de sortie de crise ou de redressement des finances du pays, et la solution sécuritaire le dépasse. Ses nombreux déplacements coûtent trop chers au budget, ainsi que son train de vie dispendieux et aristocratique. Il se prend pour le petit fils de Napoléon tant il a le complexe de la culture Française. A.T.T et Alpha ont fait leur temps. Même si leur gestion n’est pas irréprochable, ils ont laissé derrière eux, des œuvres qui resteront pour toujours, des joyeux souvenirs pour les générations à venir. I.B.K a détruit ce pays, ruiné l’économie et instituer le vol et le gangstérisme en système de gouvernance. I.B.K n’est donc pas le messie attendu qui allait sortir le pays de sa torpeur.

  2. Mon probleme avec IBk, c’est qu’il ment comme si on etait pas au 21e siecle. Tout s’ecrit ou est enregistre. Quand un IBK se tient devant Macron et dit sciemment qu’il n’a pas entendu quelqu’un dire qu’il est contre “son Accord d’Alger..”, je ne sais pas si ceux qui sont presents ne baissent pas les yeux de honte, a sa place.. Il ment comme il respire. Je ne comprend pas qui l’a nomme “kankelen tigui”.

  3. Vraiment IBK nous a déçu.il a fait pire que tous ceux qui ont dirigé ce pays.pourtant c’est dans une enorme liesse de joie qu’il a ete elu.

  4. Des critiques justifiées que l’homme est incapable de réaliser aujourd’hui.
    IBRAHIM BOUBACAR KEITA n’a jamais été un leader d’opposition reconnaissable à travers ses idées.
    C’est un homme d’argent différent d’un homme de conviction prêt à mourir pour faire valoir ses idées.
    Il n’a jamais voulu quitter le pouvoir depuis qu’ ALPHA OUMAR KONARE l’a nommé premier ministre en 1994.
    En 2000,poussé à la sortie,il a traité,à travers ses soutiens,son bienfaiteur de tous les maux de la terre tant il ne voulait pas lâcher le pouvoir .
    Avec AMADOU TOUMANI TOURÉ,après un mandat à la tête de l’ assemblée nationale ,il a entamé une opposition opportuniste contre ATT car tout en dénonçant les manquements et les insuffisances du régime,son parti participait à son gouvernement .
    L’ argent et les avantages protocolaires qui vont avec le pouvoir s’intéressent qu’ Ibk .
    Il n’a jamais eu de projets pour son pays.
    Les accusations de trahison contre son mentor et bienfaiteur étaient ses seuls arguments pour accéder au pouvoir.
    La méthode a été d’amadouer les religieux.Il ne manquait jamais les prêches annuelles de HAIDARA.
    La fameuse formule coranique a commencé à rentrer dans son quotidien et celui des maliens.
    Les maliens majoritairement musulmans ont été séduits.
    Ibk est donc un président qui a abusé de la confiance des maliens pour pouvoir accéder impunément aux deniers publics .
    Qu’ il s’attende naturellement à leurs réprobations .

  5. IBK et son entourage directe ondoient et louvoient d’un moment à l’autre et d’un espace à l’autre, véritables phénomènes qui ne se souci que d’eux-mêmes avec le regard rivé sur les autres non d’accord avec eux et qu’ils voient comme des pestiférés.
    Quel comportement bizarre envers ses propres compatriotes qui refusent le mensonge, le vol en bande organisée, la surfacturation des marchés publics et les tricheries sans cesse. Le Mali doit disparaitre pour renaitre avec des hommes et des femmes ayant d’autres orientations que de s’enrichir sans cesse par la destruction des deniers publics chèrement obtenus à la sueur du front du citoyen lambda, le pauvre peuple du Mali qui vocifère sans arrêt sous le joug des dirigeants du pays est considéré par ces autorités comme des moins que rien, elles boivent le sang de ce peuple sans aucun pitié et sans état d’âme. Le Mali n’existe plus depuis longtemps, il est dans l’œil du cyclone.
    Personne, personne et personne n’a confiance à IBK d’aujourd’hui car il n’a tenu aucune promesse de sa campagne présidentielle de 2013. Aussi ses nominations se font sur la base de la famille et des anciens qui ont dévasté les deniers publics sous les anciens régime d’Alpha Oumar KONARE et d’ATT. IBK a échoué sur toute la ligne, il doit ouvrir la porte à d’autres maliens pour une bonne continuité de notre démocratie.

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