Lors de la 20ème session du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) tenue en début septembre 2017, il a été décidé que le retour de l’administration malienne et ses symboles à Kidal devrait avoir lieu avant le 24 septembre 2017.
Au même moment le nouveau gouverneur de Kidal se confine dans un logement privé et n’arrive pas à occuper l’immeuble du Gouvernorat qui est le siège de l’administration régionale.
Le drapeau de la fantomatique République de l’Azawad, continue à flotter sur la ville. Tandis qu’à Bamako, IBK s’exhibe avec les rebelles de la CMA pour dire au peuple, « oui ils m’ont donné des assurances quant à leur bonne foi pour l’application stricte de l’Accord d’Alger ».
Parallèlement, nous apprenons qu’une position du MSA près de la frontière nigérienne a été attaquée faisant plusieurs morts, des blessés et des assaillants faits prisonniers.
Comme pour narguer les propos du président IBK Mourdiah situé à l’ouest du pays a été la cible d’une attaque terroriste. Le poste de gendarmerie de la localité a été saccagé. Un pandore a été tué et d’autres sont portés disparus. Nous savons qu’au niveau des postes de gendarmerie à l’intérieur du pays, les gendarmes ont pris l’habitude de se coucher sur des divans pour attendre les véhicules de transport. Mais on comprend parce que c’est avec eux qu’ils soutirent le prix de condiment
Une attaque surprise contre eux ne doit surprendre personne.
Pour ne rien arranger dans ce contexte chaotique, Amnesty International juge la situation sécuritaire toujours dégradante au nord et au centre du pays, laquelle situation est lourde de conséquences pour la prochaine rentrée scolaire dans cinq jours.
On dénombre environ 150 000 enfants dans l’impossibilité d’aller à l’école en raison de l’insécurité récurrente, dans les zones du nord et du centre du Mali.
Les bailleurs de fonds nous font croire que la paix est revenue dans une zone où chaque jour que Dieu fait, il y a des éléments des forces étrangères qui meurent. On dénombre plus de 80 soldats de la paix tués de 2013 à maintenant. Pire Amnesty International a récemment signalé que des charniers auraient été découverts dans la région de Mopti. Ce qui a poussé le Ministre des droits de l’homme Kassim Tapo à se rendre sur place pour constater de visu si cette information est fondée
Dans ces conditions, à qui peut-on croire donc ? En haut, on rassure le peuple que tout va bien et sur le terrain, les actes posés prouvent que la situation est loin d’être paisible. Entre IBK, la CMA, et les ONG sur le terrain qui dit vrai ?
La Rédaction
Carrefour c’est quel idiot ça ?
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