Edito : Dioncounda veut la paix … !

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Qui veut la paix prépare la guerre. C’est à l’aune de cette boutade qu’il convient de comprendre l’option double du Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, lorsque dans son adresse à la nation, il oscille entre la voie du dialogue et celle de la guerre.

Même s’il reste affirmatif et invariable sur ses premier, deuxième et troisième choix qui restent le dialogue et la négociation, on sait que le Président de la République ne peut s’accommoder de la charia, et que celle-ci n’a pas l’option de laïcité.

Dioncounda qui s’est dit conscient d’être le président d’un pays en guerre le dit parce qu’à la tête d’un pays occupé au 2/3 par « des jihadistes d’Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ançar dine, du Mouvement pour l’Unicité et la Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), de Boko-Haram et de groupuscules salafistes, et tout cela sur fond de narcotrafic florissant ».

L’urgence, c’est la libération des régions occupées, « par la négociation ou par la force ». C’est dire que le président  a choisi le dialogue et la négociation prépare aussi la guerre.

Pour cette mission historique puisqu’il faut nos forces armées en première ligne, pour sauver l’honneur, la dignité et la grandeur du Mali ternis. Nous avons besoin d’une « armée réunifiée et conciliée, rééquipée, réarmée moralement, remise en ordre de bataille ». Le président Dioncounda n’exclut pas l’épineuse question des bérets rouges et des bérets verts. Avec l’accord trouvé entre le Mali et la Cedeao sur la mise du QG à Bamako, pourra être évoquée celle des armes bloquées dans les différents  ports. Et enfin d’une armée aux ordres de l’autorité politique. Le retour à la démocratie et la stabilité est à ce prix.

B. Daou

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5 COMMENTAIRES

  1. Monsieur le Président, gardez le cap! Le bas peuple qui ne dort pas est entrain de procéder à un recensement exhaustif des fauteurs en eau trouble et des complices des jihadistes. En tant voulu cette liste sera publiée.

  2. PERSONNE NE CHOISIT DE BON COEUR L’OPTION GUERRE.QUAND LES 2/3 DU TERRITOIRE NATIONAL SONT OCCUPES PAR UNE HORDE DE CRIMINELS ,QUE LES
    FEMMES APEUREES ET DEMUNIES SONT LAPIDEES A MORT,LES JEUNES CONCITOYENS SUBISSENT L’ATROCE AMPUTATION DES MAINS ET PIEDS,NOS
    SEPULTURES ET MONUMENTS PROFANES ET TOUT LE PAYS EXPOSE A LA BARBARIE
    SANGUINAIRE,LA GUERRE S’IMPOSE D’ELLE-MEME COMME UN DEVOIR SACRE.

  3. PERSONNE NE CHOISIT L’OPTION GUERRE .QUAND LES 2/3 DU TERRITOIRE NATIONAL SONT OCCUPES PAR UNE HORDES DE CRIMINELS,QUI LAPIDE A MORT
    DES FEMMES DEMUNIES, COUPE LES BRAS ET PIEDS DES JEUNES CITOYENS,
    ET FOULE AUX PIEDS NOS TOMBES ET NOS MONUMENTS,LA GUERRE S’IMPOSE
    D’ELLE MEME.

  4. 1. Je crois qu’il faut positiver enfin. Bien qu’ ATT avait déjà une promesse ferme de 7 millions de dollars d’aide militaire de l’Afrique du Sud, le coup d’état a permis d’avoir enfin ce qu’il a toujours demandé sans trop de succès: l’internationalisation de la lutte contre le terrorisme et le banditisme armé, en n’oubliant pas de traiter aussi l’anarchie libyenne qui se répercute inévitablement au Mali. Si l’ONU vote bien sûr. On semble oublier aussi que bien plus les otages actuels, le plus important ce sont les otages futurs avec en prime l’impossibilité d’investir au Nord Mali, donc à pérenniser le banditisme et le terrorisme.
    2. Les militaires de la CEDEAO se feront discrets, probablement vers l’aéroport de Bamako, pour NE PAS EFFRAYER NOS BRAVES MILITAIRES REFUGIES A KATI. Sinon, les autres militaires seront obligés d’aller au front avec les soldats de la CEDEAO qui les couvriront. La plus grave erreur serait d’oublier les milices d’autodéfense qu’on a trop souvent tendance à confondre avec les milices anarchiques. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES QUI ONT CHOISI COMME STRATEGIE, LE HARCELEMENT DE TOUTES LES ZONES DEGARNIES, DE KAYES A ANSONGO ET KIDAL ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE qui comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif et reste soluble dans la population civile.
    3. C’est malheureux d’être réduit à tirer sa subsistance rien que dans la réaction. Il faut quand même reconnaître qu’il fut un temps au Mali où l’on était récompensé en fonction de son pouvoir de nuisance, que l’on soit bandit armé du nord, du sud, politicien, syndicaliste ou religieux. Mais nous sommes en démocratie, système qui n’est guère très éloigné de l’anarchie : tous les avis semblent permis. Même Dieu ne fait pas l’unanimité. Ce qui est déplorable au Mali, c’est l’infime minorité réactionnaire et sadomasochiste que l’on entend le plus, que l’on voit le plus dans la rue avec quelques badauds qui les suivent, et qui donne l’impression de représenter une force. ON A LA TERRIBLE IMPRESSION QUE LES LEADERS POLITIQUES, CIVILS ET RELIGIEUX SONT COMME TETANISES PAR LES SERVICES SECRETS ET LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES, CAR AU MALI TOUT LE MONDE NE VIT QUE DE L’ETAT, DU FONCTIONNAIRE A L’OPERATEUR PRIVE…
    4. On semble oublier que personne au Mali ne veut du MNLA et d’ANE SARDINE allié à AQMI, surtout pas les tamasheqs de Kidal. Tous leurs faits et gestes démontrent à souhait qu’ils ne se soucient guère du sort de leurs frères et sœurs touareg et du développement du Nord Mali. Tous leurs actes sont antireligieux (vols, viols, alcool, drogue, assassinat d’innocents). MAIS ILS S’ACCROCHENT A LA CHARIA, CAR MEME EUX NE PEUVENT PAS SOUTENIR QUE LA SEULE CHOSE QUI LES INTERESSE VRAIMENT, CE SONT LES TRAFICS DE DROGUES D’ARMES, DE CIGARETTES ET LES ENLEVEMENTS. Les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.) Les Communes du Nord, à l’instar de toutes les Collectivités territoriales du Mali, ont déjà leur ‘’indépendance’’, ‘’leur fédéralisme’’ selon les textes de la décentralisation. En dehors du rôle régalien de l’Etat (Défense, Sécurité intérieure, Justice, Monnaie), les Collectivités territoriales maliennes peuvent tout entreprendre, localement, entre collectivités ou avec des collectivités étrangères. L’on semble oublier que c’est le Nord Mali qui ne veut pas de fédéralisme ou d’autonomie. La triste réalité est que c’est l’Etat central (autant dire le Sud Mali) qui entretient toutes les Collectivités et tous les services étatiques du Nord Mali. Ce que ces BANDITS DU MNLA APPELLENT AUTONOMIE, C’EST LA GESTION DU NORD PAR DU PERSONNEL RESSORTISSANT DU NORD, MAIS FINANCE ET ENTRETENU PAR L’ETAT MALIEN, LES COLLECTIVITES DU NORD ETANT ACTUELLEMENT SANS RESSOURCES PROPRES.

  5. Visiblement, sans tambour ni trompette, Dioncounda s’impose aux Maliens et Maliennes comme l’homme de la situation. Il a compris que si on laissait le pays dans les mains des insouciants et arrogants militaires et civils comme Sanogo, Mariko, Lt Konaré, CMD, Rokia Sanogo ou autres Amion Guindo et Tabouret comme l’ont Modibo Sidibé et Soumaila; il sombrera sans coup ferir.

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