Edito : Dilemme cornélien

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Partira, partira pas ? La situation actuelle du pays a finalement conduit le Mandé Mansa dans un dilemme profond. Entre la majorité minoritaire et l’opposition républicaine, IBK ne sait plus à quel saint se vouer.

Les récentes sorties du président de la République en disent long sur le flou artistique. Certes, notre kankélétigui ne manque plus d’occasion pour nous promettre des élections transparentes, mais il ne pipe mot de son intention à briguer un second mandat. IBK est-il trompé par son entourage ou fait-il semblant d’admettre la vérité ?

“Le vrai rassembleur et la solution pour le Mali. Si IBK n’était pas là, il fallait le créer”. Voilà ce que dit un internaute parlant du président de la République. Il défend mordicus son bilan. Un autre d’une association fidèle à lui va jusqu’à vouloir mobiliser des fonds pour la réélection du président.

La majorité minoritaire s’est également bombée le torse lors de la présentation de vœux à Koulouba pour dire qu’elle est déjà prête à lui assurer une écrasante victoire dès le premier tour. Que c’est beau et attrayant tout ce beau discours !

De l’autre côté, c’est un tout autre discours au vitriol contre IBK comme celui de cet homme qui qualifie le président IBK d’impopulaire ou quand il défie la majorité de donner une bonne raison de relire le président.

Le chef de file de l’opposition, le général démissionnaire Moussa Sinko Coulibaly et tous ses amis d’hier qui sont devenus les adversaires politiques d’aujourd’hui coupent le sommeil au locataire de Koulouba. Même si son entourage lui cache beaucoup de choses, il est certain qu’il sait que ses amis d’hier ne lui feront pas de cadeau aujourd’hui.

Bref, entre la majorité, qui fait douter sur sa véritable capacité de mobilisation, et une opposition, qui hausse le ton et qui ne manque pas d’occasion pour fustiger la gestion du pays, le kankélétigui du Mali est plongé dans un véritable dilemme.

Partira… Partira pas, le temps reste le meilleur juge.

Abdourahmane Doucouré

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1 commentaire

  1. Si IBK n’était pas il fallait le créer. C’est aussi vrai que la france est le problème dans ce pays. C’est clair pour tout le monde que le président IBK travail pour le bonheur et l’honneur des maliens qui piétine sur les intérêts français d’où les sorties contre sa personne

    Juste dire que ni le président IBK ni le peuple malien n’est dans un dilemme car un président africain qui est pris comme cible par la france est un bon président qui privilégie les intérêts de son peuple. Cela est clair désormais pour tous.

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