Edito : Difficile année 2019

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Plus que quelques jours et on aura passé le cap d’une nouvelle année. Un cap que beaucoup souhaitent franchir rapidement tant 2019 a été éprouvant. Plombé par la chute des cours du brut mais surtout la mauvaise gestion des revenus engrangés pendant les années fastes, le gouvernement a soumis le pays à la diète.

Courant 2019, l’administration publique a tourné au ralenti en raison des grèves à répétions mais aussi fautes de crédits pour fonctionner simplement. C’est pourquoi durant 2019, beaucoup de faits ont marqué notre esprit. Des prestations sont restées impayées malgré les services rendus, une lueur d’espoir avec les arrestations pour peu de résultats car pour des faits de détournement, l’on n’est pas arrivé à récupérer un seul copek de chez les détenus.

En vérité, le problème n’est pas dans la conception des institutions mais des hommes qui les animent. Dépourvus de pouvoir ou incapables de s’assumer, ils ont contribué à la désaffection des citoyens vis-à-vis du service public. Qu’il s’agisse de la justice, des services de santé, des médias d’Etats, les Maliens ne croient plus en la signature publique. Une attitude qui n’est pas nouvelle mais qui s’est renforcée au cours de cette année.

Et c’est dans cette circonstance que le gouvernement a organisé le dialogue national inclusif avec des recommandations dont la mise en œuvre est utopique pour certains. Utopique parce qu’il n’est pas arrivé à réunir tous les protagonistes autour d’une même table pour trouver une sortie de crise. Et ce n’est qu’avec une union sacrée autour d’un intérêt commun et une prise de conscience que nous arriverons à voir encore un Mali envieux de tous.

Chères lectrices, Chers lecteurs, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année pour vous-mêmes et vos proches. Que vos vœux les plus chers se réalisent et que votre santé, ce trésor si précieux, soit préservée. Nos pensées vont vers celles et ceux qui n’ont pu profiter de ces moments, particulièrement aux vaillants militaires qui se battent nuit et jour afin que nous autres puissions dormir en toute quiétude, à ceux qui sont sur leur lit d’hôpital, empêchés par la maladie, que 2020 nous apporte du bonheur, cela passe impérativement par une santé de fer !

Abdourahmane Doucouré

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5 COMMENTAIRES

  1. Soulyman, nous n’avons pas de President il faut relire l’article pour comprendre ce que l’auteur dit! Boua IBK le Mande Zonkeba ani Mali Galontiguelikeba n’est pas un homme en qui il faut faire confiance et si tu veux te metre derriere lui vas-y mais sans nous les patriotes Maliens!

  2. Difficile année , mais elle aurait pu être pire , ce n’est qu’en continuons nos efforts que l’on trouvera la paix et l’équilibre dans notre doux mali

  3. Je suis d’accord avec vous il est temps de faire confiance aux hommes qui gouvernent notre pays , stop les constantes critiques

  4. Bonne année !Soyons tous unis contre l’adversité et le terrorismes , il temps de s’unir derriere notre président

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