Jeudi 03 aout 2017, la capitale malienne, Bamako, a vibrĂ© au rythme dâun Ă©vĂšnement inĂ©dit. Lâaccueil, dâun individu, pas un politique, encore moins un religieux, mais un chroniqueur communĂ©ment appelĂ© RAS BATH. AprĂšs 20 jours en tournĂ©e europĂ©enne sur invitation des CDR de France, Espagne, Allemagne, Ras Bath devait fouler le sol de ses ancĂȘtres sous le vent dâune dĂ©cision de justice. Le tribunal de la commune IV lâa condamnĂ© Ă 12 mois de prison et 100.000 francs dâamende pour motif ââincitation Ă la dĂ©sobĂ©issance des troupesââ. Le juge a certainement Ă©tĂ© indulgent au regard des consĂ©quences qui pourraient rĂ©sulter dâune sentence plus lourde. Il nâa pas pris en compte la sollicitation du parquet. Ce dernier avait prononcĂ© 3 ans de prison et 150.000 francs dâamende. Si elle sâappliquait, câĂ©tait, sans se tromper, la fin du rĂ©gime qui allait ĂȘtre chassĂ© par le peuple. Depuis le jour du verdict prononcĂ© par le juge, Ă Bamako les esprits se surchauffaient. Tout le monde a placĂ© la dĂ©cision dans un contexte politique compte tenu de certaines irrĂ©gularitĂ©s soulignĂ©es par les avocats et des fans de Ras Bath. Ceux qui ont condamnĂ© la dĂ©cision de justice Ă©taient impatients de voir Ras Bath Ă lâaĂ©roport international Modibo KeĂŻta de Bamako Senou. Partout, chacun, par les voies qui lui semblent appropriĂ©es, passait des messages de soutien Ă lâendroit de Ras Bath. La population de Bamako Ă©tait appelĂ©e Ă sortir massivement afin de rĂ©server un accueil triomphal Ă Ras Bath.
LâĂ©quipe de communication du CDR dont Ras Bath est le porte-parole suivait de prĂšs le voyage. DĂšs le dĂ©collage du vol, air France Ă Paris, ils ont pris le contrĂŽle des rĂ©seaux sociaux. A Bamako, depuis 9 heures, la mobilisation Ă©tait impressionnante alors que le vol devait atterrir Ă 13h 45 mn. Au Carrefour des jeunes, point de rencontre et de dĂ©part du Bureau National du CDR, la cour a refusĂ© du monde. Au mĂȘme moment, la plateforme AN TE A BANNA dont est membre le collectif de Ras Bath mobilisait Ă travers des affiches dâannonces ou tracts distribuĂ©s Ă travers la capitale. Pour lâaccueil, elle avait prĂ©vu un grand meeting devant la bourse du travail en guise de solidaritĂ© Ă lâendroit de lâun de ses porte-paroles victime de sa position tranchante contre la mauvaise gouvernance.
A 12 heures, la dĂ©lĂ©gation a pris le dĂ©part au carrefour des jeunes, direction lâaĂ©roport. Elle arrive Ă 13h 10 mn. Ce beau monde trouvera sur place de milliers de Bamakois venus accueillir celui quâon appelle ââLe Guide de la rĂ©volution malienneââ. La foule Ă©tait impressionnante et au fur et Ă mesure que les heures passent, le lot se grossissait. StationnĂ©e au niveau de lâintersection, triangle, oĂč se trouve la carte du Mali, la taille des soutiens au chroniqueur a contraint les autoritĂ©s Ă dĂ©ployer plus de trois convois des forces de lâordre et de sĂ©curitĂ©. LâaccĂšs au parking de lâaĂ©roport Ă©tait impossible tellement que câĂ©tait filtrĂ©. Travailleurs et voyageurs avaient aussi du mal Ă passer. Ils Ă©taient obligĂ©s de descendre de leurs vĂ©hicules et faire le reste Ă pied.
Lâavion atterri vers 14 heures et Ă 14 heures 20 mn, voilĂ Ras Bath qui se dirige vers tout ce monde venu lâaccueillir. Il devait descendre pour saluer des responsables, dĂ©putĂ©s, artistes, activistesâŠvenus lâaccueillir au nom de la plateforme. Le dispositif sĂ©curitaire a perdu le contrĂŽle de la foule surexcitĂ©e. Ras Bath Ă©tait obligĂ© de continuer. Le convoi Ă©tait accompagnĂ© par une marĂ©e humaine Ă perte de vue. Difficile de dire le nombre, mais câest du jamais vu au Mali. Un peuple dĂ©terminĂ©, sorti massivement par conviction pour soutenir un journaliste ! De lâaĂ©roport Ă la bourse du travail, plus de quatre heures dâhorloge. Le convoi avançait avec difficultĂ©, des hommes Ă©taient lĂ qui entouraient le vĂ©hicule de Ras Bath. Ils ont marchĂ© de lâaĂ©roport jusquâĂ la bourse du travail. La circulation Ă©tait bloquĂ©e. Et ceux qui nâont pas pu effectuer le dĂ©placement, suivaient lâĂ©vĂšnement Ă travers la retransmission en direct sur certaines radios de la place.
Le convoi est accueilli Ă la bourse du travail par une autre foule impressionnante. Le nombre 500.000, 1 000 000 ? On ne pourrait le confirmer, mais la mobilisation dĂ©passe tout entendement. Des hommes et femmes, vieilles et vieux, jeunes, enfants⊠laisser toutes les tĂąches du quotidien pour dĂ©fendre un homme sans condition ! Ils sont sortis par amour, par conviction et câest cela quâil faut appeler peuple, les soutiens.
Un tel tĂ©moignage de soutien du peuple Ă lâendroit de Ras Bath nâest pas le premier. On se rappelle lâannĂ©e derniĂšre lorsque le tribunal de la commune IV voulait lâentendre, cela sâest soldĂ© Ă un soulĂšvement populaire et malheureusement il y a eu des dĂ©gĂąts importants. Tribunal saccagĂ©, vĂ©hicules incendiĂ©s. Des individus blessĂ©s, un mort dâhomme et certains arrĂȘtĂ©s, jugĂ©s puis relĂąchĂ©s sans condamnation sauf un seul cas avec sursis. Ce jour, sans appel de qui que ce soit, la population de Bamako est sortie pour combattre cette autre forme de justice entretenue par le politique. Et la suite du dossier jusquâĂ la condamnation, les politiques ont tout tentĂ© pour abattre Ras Bath sans succĂšs. Chaque dĂ©cision malsaine entreprise contre lui, il sâen sort victorieux et sa cote de popularitĂ© grimpe.
Ces faits ne sont pas fortuits. Ils sont la preuve palpable que Dieu est vĂ©ritĂ© et ne laissera jamais le mensonge combattre tout un peuple car Ras Bath est la voix de ces milliers de Maliens qui en ont aujourdâhui marre Ă cause des consĂ©quences de la mauvaise gouvernance quâils subissent.
Les avocats de Ras Bath on fait appel et attendent la dĂ©cision de la Cour. Que se passera-t-il ? Une chose est sĂ»re, la survie de lâactuel pouvoir est conditionnĂ©e Ă Â lâacquittement.
Boubacar Yalkoué
Les Ă©crits de se journaliste me font rĂ©volter- Il n’a d’autres articles que de tirer Ă bout portant sur le pouvoir par haine. Il veut voir le Mali en sang, Il ne propose rien et il a l’air d”un idiot.
YALCOUE ta mechantĂ© se lit sur ton visage .Tu parles d’une chose que tu ne metrises pas.RAS Bath n’est rien .Cette route de l’aĂ©roport dont les usagers ont Ă©tĂ© pris en otage pour cause d’une personne de bas Ă©tage.Le malien est inqualifiable car aucun bon pĂšre n’aime voir un droguĂ© dans sa famille mais au MALI ça devient une fiĂšrtĂ©: quelle derive?Un hĂ©ros n’appelle jamais son peuple Ă se renier lui meme.
Vous etes prĂšts Ă mettre le feu pour faire partir quelqu’un que vous aimez pas en sachant qu’aucune personne ne peut faire l’unanimitĂ© en democratie.En incendiant le MALI Ă cause de IBK veut dire que nous avons mis le Ă nous meme Ă bon entendeur salue
Le Mali est debout et le Mali s’est fache, nous avons vu ces memes signes quand GMT allait tomber alors nous disons a IBK le Mande Fugari Ke ba et le Mande Zon ke ba de s’abstenir et d’aller en paix car meme une petitie etincelle va se tranformer cette situation en un grand incendie. A bon entendeur, salut!
Si RAT BATH n’est ni politicien, ni religieux, il ne serait pas exagĂ©rĂ© de dire qu’il est un dĂ©magogue habile qu’il faudra surveiller de prĂšs. Ă entendre les formules coraniques qui prĂ©cĂšdent ses allocutions, on aurait dit qu’on a Ă faire Ă L’Imam de la Commune IV. S’il n’est pas politicien, il s’approprie le langage des politiciens. Il s’approprie Ă©galement le langage du juriste. Mon souhait est qu’il laisse tomber le masque et se prĂ©senter contre le FLEMMARD de SĂ©bĂ©ninkoro pour le chasser du Mali mais il reste pas moins un dĂ©magogue.
Il y a certes un phenomene dont l’ampleur n’est pas totalement connue!
Que faire? Je ne sais pas mais la recuperation doit etre etudie’e!!!!
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