Edito : Et si une décision partagée par tous les membres de la famille était le préalable ?

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N’a-t-on pas l’habitude de dire qu’une décision plus elle est partagée, plus elle a la chance d’être acceptée. Lorsqu’une seule personne boit une certaine quantité de poison, il meurt infailliblement, alors que lorsque ce sont des milliers de personnes qui boivent en petite quantité, ils auront tous la chance d’être sauvés, car la petite quantité ne sera certainement pas mortelle pour aucun d’eux. Le Président IBK affirme « qu’on ne peut pas espérer bâtir une grande nation en se tenant à l’écart, en dehors, chaque fois que l’on n’est pas satisfait ».

Mais en réalité, qui a été le premier à exclure les autres membres de la famille?

Qui a refusé d’organiser une concertation nationale devant définir les contours des futures négociations d’Alger ?

Qui a mis à la poubelle les 13 pages d’observations des forces vives de la nation sans pouvoir intégrer ne serait-ce qu’une seule observation ? Qui seul a tracé une ligne rouge fictive concernant les négociations d’Alger sans référer au peuple ?

Qui a écarté l’ensemble du peuple malien aux négociations d’Alger pour faire des négociations d’Alger un ring de capitulation face aux rebelles et à la Communauté Internationale ?

Qui aura laissé sur quais les tamachèques de peaux noires dans les négociations d’Alger ? Donc des négociations exclusives ? Qui a fait signer l’Accord sans se référer aux 17 millions de maliens au moment où les chefs rebelles refusent de signer sans prendre l’avis de leur population estimée à 60 000 âmes ? Dès le début, le peuple a été écarté pour une gestion qui le concernait. Le Président IBK a pris seul sur lui la responsabilité de gérer la crise sécuritaire qu’a connu le pays depuis son arrivé en 2013.

A ce rythme, le désespoir sera au bout de l’exercice, déjà avec le fait que la charte pour la paix, l’unité et la réconciliation ne sera pas produite cette fois-ci est un prélude à un échec patent. C’est à croire qu’un orgueil fatal à la République a poussé le Président IBK à tenir vaille que vaille la dite conférence sans être sûr de son succès. Encore une messe de plus diront les plus avertis ?

Serons-nous alors d’accord avec Soumana SAKO qui dit devoir engager une procédure de mise en accusation d’IBK pour haute trahison !

Encore pour cela, il faudra attendre que la constitution taillée sur mesure soit acceptée par le peuple dans sa majorité pour savoir le sens de la notion de haute trahison.

La Rédaction

 

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7 COMMENTAIRES

  1. “Qui a refusé d’organiser une concertation nationale devant définir les contours des futures négociations d’Alger ?
    Qui a mis à la poubelle……”
    Badou, ne te fatigue pas, ce vieux est atteint d’autisme.

  2. IBK qualifie les opposants des enfants capricieux ,mais il n’a pas de qualification pour les élements de la CMA

    • Vous blaguez ou quoi? Le gars a une frousse terrible des rebelles. En Mai 2014, il a fui en Mauritanie, pensant que les rebelles allaient arriver aux Palais.:) 🙂 En sanglotant, il a prie le President de se pays de l’accompagne dans son pays et promis de se mettre au service de la CMA.
      C’est ce qu’il fait depuis….et aucune “fanfaronnade” ne changerait ca…:) 🙂

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