ŸLe ciel malien n’a plus rien à envier à la dernière saison de Star War cette célèbre fiction se déroulant dans l’espace inter galactique et dont la particularité est de concentrer toutes sortes d’aéronefs.
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C’est qu’en matière de ciel encombré nous serons difficilement concurrencé tant des histoires d’avions nous sommes servis.
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Par exemple cet avion présidentiel acheté mais dont personne n’avait jamais entendu parlé. N’ eut été la candeur d’un ministre, du gouvernement au détour d’un interview , le peuple dont c’est pourtant la propriété n’aurait rien su. Ailleurs la question est débattue au parlement , au grand jour , car somme toute il n y a rien à cacher parce que participant du prestige de notre pays et est un instrument de travail du premier magistrat . Au lieu de cela , ici, ça se passe en catimini dans des conditions d’ acquisition peu claires .
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A ce qu’il semble cet avion présidentiel ne vole pas comme les autres, en tout cas pas loin , par ce que son destinataire est obligé de prendre un avion de ligne pour se rendre à Paris…
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Pourquoi diantre un avion présidentiel ne peut-il transporter un président dans un voyage présidentiel ? Eh bien tout simplement parce que c’est un avion de campagne ( de proximité) présidentielle. L’aéronef a été acquis pendant les élections et pour cette fin, avec l’argent du contribuable.
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L’autre avion était aussi en campagne , de bienfaisance américaine cette fois. Bahanga a tiré dessus mais il est rentré sain et sauf à Bamako , sans se… crasher.
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Le Mig malien de ces derniers jours lui a eu moins de chance. Selon les versions , il s’est posé dans un champs de Riz à moins que ce ne soit au milieu du fleuve Niger , dans les environs de Gao. Dans tous les cas il s’agit bel et bien de crash même si les autorités évitent soigneusement le mot.
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C’est le cinquième d’une longue liste dont très peu d’initiés ont entendu parler. Eux seuls savaient qu’ « Tétra » et « Basler » entre autres, se sont crashés . Une vraie épidémie.
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Les turbulences du ciel malien ne sont que la projection des erreurs d’aiguillage, de pilotage et des manquements dans la conduite des affaires du pays .Peut-on raisonnablement prétendre maîtriser le ciel quand la terre elle-même vous échappe ?
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El Moctar Kounta dit Sydell
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