Edito : Communales 2016

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Enfin ! les Maliens se rendront le 20 novembre prochain aux urnes pour élire les hommes et les femmes devant assurer la gestion de leur environnement immédiat. Il a fallu attendre trois ans pour que le collège électoral soit convoqué. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont.

La loi électorale a été passée au peigne fin. Elle permet désormais la tenue des élections sur toute partie du territoire où règne la quiétude. Elle met aussi fin à beaucoup d’excès de la part de nos politiciens qui ne peuvent plus distribuer ni thé, ni sucre, ni t-shirt encore moins d’argent pour avoir le vote de la population.

Ces élections municipales de l’ère IBK restent de toute façon, inédites. Car, de toute l’histoire de notre jeune démocratie, nous n’avons jamais eu autant de candidats. Ils sont, en effet 661 candidats à briguer les postes de maire de nos 118 hôtels de ville de la région de Ségou.

Dans les grandes communes, la situation est encore plus expressive pour cet engouement de conquête. Cet engouement est-il dû à une volonté farouche de donner un coup de fouet au développement de nos communautés à la base ?

En regardant de près les listes de candidatures, on se rend compte que la plus part des hommes à la conquête de nos mairies ne sont nullement à hauteur de souhait. Une cité, pour se développer, a besoin de personnes intègres, crédibles, capables de réfléchir pour apporter des solutions aux problèmes de développement.

A nous de savoir choisir la bonne graine de l’ivraie pour l’amorce d’un véritable développement de nos Communes.

La Rédaction

 

 

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