Edito : Citoyens aux urnes !

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Les électeurs maliens sont conviés à ce rendre aux urnes le dimanche 20 novembre pour élire les conseillers communaux. Ce sont plus de 4047 listes de candidatures qui sont en compétition dans 682 communes. Tous les partis politiques, même ceux qui n’existent que par les récépissés, ont déposé des listes selon les circonscriptions électorales.

Tout ce passe normalement. L’organisation n’a pas jusque là enregistré de grandes difficultés. Pas de tensions sociales ni politiques. Tout le monde est concentré sur les préparatifs de ce scrutin de proximité, qui apparemment ne mobilise pas les foules. En témoigne la morosité de la campagne électorale, l’indifférence des uns et des autres, le manque d’intérêt des citoyens. C’est dire qu’un taux d’abstention record se dessine. C’est pourquoi, nous invitons les citoyens à sortir massivement dimanche prochain pour voter. Ils ne sont pas contraints d’accorder leurs suffrages pour X ou Y. Cependant, ils doivent accomplir leur devoir civique, même si c’est à travers un bulletin blanc. L’idéal serait qu’ils participent activement aux choix de ceux qui vont gérer durant cinq longues années les collectivités territoriales. Il est vrai que nos dirigeants ont déçu certains. Les partis politiques sont incompétents pour jouer leurs fonctions d’orientation, de participation, de mobilisation, et d’encadrement.

La démocratie ne pourra jamais prospérer avec des partis politiques faibles, des responsables corrompus. La seule manière de renforcer notre démocratie demeure la participation citoyenne. Celle-ci commence par le vote. Le bulletin de vote est notre arme pour sanctionner une gestion, une équipe, un système. C’est une aussi une autre arme pour approuver ce qui se fait en notre nom, pour agréer les hommes et les femmes auxquels nous faisons confiance. Alors, citoyens aux urnes !

Evitons que notre taux d’abstention soit un cas d’école pour l’Afrique ! Evitons que notre démocratie soit amoindrie aux yeux de l’opinion internationale et nationale.

Le faible taux de participation qui pointe à l’horizon serait la faute à nous tous parce que simplement, nous avons refusé d’aller voter. Les pouvoirs publics et les partis politiques, incapables de mobiliser le peuple à travers des messages forts, seront quand même les premiers responsables de cette éventuelle défection des urnes. Alors, avant qu’il ne soit tard, que les formations politiques revoient leurs stratégies de mobilisation, si elles en ont une. D’autres, à l’instar du PARENA, préfèrent la raillerie : « évitons un autre Yaabé ».

Pendant que tous les autres partis significatifs (RPM, URD, ADEMA, FARE, CNID, MPR, APR, CODEM et bien d’autres) sont sur le terrain pour engranger des résultats probants, le PARENA de Tiébilé Dramé organise un point de presse pour imaginer des fraudes qui ne sont visibles qu’au siège du parti, à Ouolofobougou. L’heure de vérité a sonné. Le PARENA n’existe que par la complaisance de la presse. Il a peur des urnes. Au lieu de tenter de mobiliser les électeurs ou ses militants, le parti du bélier blanc raconte des contrevérités (bulletins de vote pré – votés, mauvaise organisation…) improductives pour démobiliser les uns et les autres, et se positionner demain pour contester.

Citoyens aux urnes le 20 novembre prochain !

Chahana Takiou

 

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4 COMMENTAIRES

  1. “….L’Honorable Soumaila CISSE a informé le Premier ministre de la découverte dans plusieurs circonscriptions électorales de spécimens de bulletins de vote autres que ceux remis aux mandataires des listes par l’Administration, toutes choses qui prouvent manifestement qu’une fraude massive se prépare lors du scrutin du 20 novembre 2016. Il a profité de l’occasion pour lui remettre des exemplaires desdits spécimens et bulletins parallèles prévôtés en provenance du cercle de Doïla, des communes IV et VI du District de Bamako.

    Les bulletins prévôtés ont été confectionnés à Bamako en commune 5 dans une imprimerie appartenant à un haut responsable du RPM, ancien maire d’une commune de Bamako….”
    ALORS IMBECILE, CELA NE PEUT=IL PAS CONDUIRE A LA FRAUDE? ESPECE DE CON A 3 KOPECK, NE PEUX-TU PAS ETRE NEUTRE EN TANT QUE JOURNALISTE?

  2. MONSIEUR LE JOURNALISTE un peu de dignité, VOUS FAITES SEMBLANT… MAIS Quand le pays va disparaître personne ne pourra dire JE NE SAVAIS PAS NOUS MÊME AVIONS ACCEPTE DES ÉLECTIONS DANS LE MALI DU SUD DU moitié centre SANS ÉLECTIONS AU MALI DU NORD où on nomme ceux qui veulent être nommés ou imposés selon la tendance Touareg au détriment des AUTOCHTONE et si on continue à donner le fouet pour se battre bientôt c GAO SIKASSO KAYES qui vont se rebeller pour se faire entendre car on est dans un pays de RAPPORT DE FORCE… mm la CMA MNLA etc…ne pouvaient oser obtenir cette début de partition du MALI

  3. Yana Takoula, il n’y a que dans votre esprit obtu que ces élections sont organisés normalement dans problèmes. Comment demander à des electeurs de sortir massivement alors que la sécurité n’est assurée nulle part sur le territoire, que ces élections ne se tiendront que dans quelques endroits ??? Je sais que vous n’êtes pas très malin, mais il ne faut pas être stupide au point de faire croire que ces élections ne passent le plus naturellement du monde. Ignard .

  4. Chahana, tout le monde sait à combien IBK t’a acheté pour calomnier et discréditer les opposants. Le siège de ton journal n’est pas tombé du ciel et ton père ne t’as pas légué un poulet!
    Tu es vraiment un infâme, une vraie pourriture qui fait honte aux journalistes. Un sortant de l’INA art dramatique qui fait du journalisme, c’est normal qu’il soit vendu et sans déontologie.

    Tu mourras en aboyant.

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