Un État fort est un État où l’autorité de l’Etat est pleinement assumée. C’est cette autorité qui oblige les citoyens à respecter les règles et à adopter de bons comportements. Qu’en est- il au Mali ?
Très longtemps, on a dénoncé cette faiblesse de l’Etat qui se manifeste à travers le laxisme de ceux et celles qui doivent faire respecter la règle de droit. Quand l’Etat s’endort, les citoyens s’adonnent à n’importe quoi et font ce qu ils veulent. Ils finissent par se convaincre que ce qui est anormal est normal et ce qui est illégal est égal. Le Mali Kura, ce nouveau concept créé par les responsables du coup d’Etat de 2020, a fait rêver au début. Entendre dire “Mali Kura” signifiait pour bon nombre de concitoyens, le redressement de tout y compris des mauvais comportements qu’ils soient individuels ou collectifs. Le Mali Kura pour certains, c’est la fin du désordre et du laisser-aller qui a fait du Malien ce qu’il est aujourd’hui : Un modèle démodé, indiscipliné, capricieux et corrompu. Bref ! Un modèle loin de celui que le père de l’indépendance, Modibo Keita, avait rêvé lorsque lui et ses compagnons décidèrent de chasser le colon et de refonder le Mali et le Malien. Nous sommes en 2024, soit quatre ans déjà que le Mali chante sa renaissance : Mali Kura. Qu’est ce qui est visible dans ce Mali Kura ? De l’incivisme caractérisé (quand des citoyens se permettent d’occuper tout un pont pour célébrer un mariage, c’est qu’ils ne croient pas au Mali Kura), de l’indiscipline sous tous les toits, du désordre à tous les niveaux. Qu’est-ce que le Mali Kura a pu faire face à l’occupation illicite des voies publiques ? Qu’est -ce que le Mali Kura a pu faire face à l’incivisme et l’indiscipline qui se manifestent, tous les deux, à travers la circulation routière ? Un pays en guerre contre le terrorisme qui a des ramifications religieuses, on voit encore dans le Mali Kura des “mendiants” occuper tous les trottoirs dont certains pourraient bien être des “indics”. Sommes-nous toujours dans le Mali koro ou le Mali Kura à véritablement commencé. Si oui, les indices sont très peu visibles.
El hadj Tiémoko Traoré
@sangare, tres sale troll de la tres maudite France, souviens-toi qu’a partir de 1992 tes politichiens de l’ADEMA-PASJ, PDS, RPM, PARENA, SADI, CODEM, UDD, ASMA, URD, CNID, ont democratise la corruption et la délinquance financière au Mali et se sont rassembles autour de la table pour ‘manger le Gateau-Mali’
Sale troll de la très maudite Russie avec tes commentaires aussi bêtes que d’habitude !
“Le Mali Kura pour certains, c’est la fin du désordre et du laisser-aller qui a fait du Malien ce qu’il est aujourd’hui : Un modèle démodé, indiscipliné, capricieux et corrompu. Bref ! Un modèle loin de celui que le père de l’indépendance, Modibo Keita, avait rêvé lorsque lui et ses compagnons décidèrent de chasser le colon et de refonder le Mali et le Malien.”
Très bonne analyse et très bon article, monsieur Traoré !
Mais il faut préciser que l’avènement de ce Malien qu’on voit aujourd’hui “indiscipliné, capricieux et corrompu” est apparu surtout depuis les années 90″ et les fameux “Démocrates” occidentalisés.
Le phénomène a tendance à diminuer sous d’autres formes de régime de gouvernement.
Le MALI KURA(le nouveau Mali)prôné est lié plus au SYSTÈME POLITIQUE qu’aux comportements des citoyens.
Le MALI KORO(l’ancien Mali) est lié à la pratique démocratique depuis 1992.
Il s’agit de suivre le processus démocratique entamé en 1992 tout en améliorant sa pratique par la PRISE EN COMPTE DES INSUFFISANCES CONSTATÉES.
La VERSION AMÉLIORÉE du processus démocratique est le MALI KURA.
Donc le MALI KURA commence par la loi fondamentale.
Elle est le cadre qui définit la pratique démocratique.
Si elle incarne un régime présidentiel comme constaté depuis 1992,il va de soi que le statut quo ante sera de vigueur c’est-à-dire le népotisme politique et familial source des maux dénoncés telle la corruption.
Si elle incarne la SÉPARATION DES POUVOIRS, il est sûr qu’on a pris le chemin du MALI KURA.
Les comportements des citoyens sont solutionnés par l’organisation de l’Etat.
SI LA SÉPARATION DES POUVOIRS EST ACTÉE “l’autorité de l’Etat est pleinement assumée”.
Ce qui permet de corriger “de l’incivisme caractérisé,de l’indiscipline sous tous les toits,du désordre à tous les niveaux”.
La SÉPARATION DES POUVOIRS signifie que chaque structure de l’Etat joue pleinement son rôle sans être gèné par les tenants du pouvoir exécutif.
L’autonomie de l’ADMINISTRATION PUBLIQUE est garantie permettant aux hauts fonctionnaires de faire correctement leur travail conformément aux textes en vigueur.
L’homme politique vera son influence drastiquement réduite.
Les responsabilités sont faciles à situer.
Il est constaté qu’actuellemen un puchiste c’est-à-dire un homme fort est au sommet de l’Etat.
Pourtant ,on tâte toujours du doigt les mêmes insuffisances constatées depuis toujours.
La verticalité a besoin d’un HOMME D’ETAT pour ramener la discipline tel un KAGAME.
Il n’est pas là, on revient à la case de départ.
Après KAGAME doit inquièter les Rwandais.
C’est comme dans nos grandes familles qu’on constate le désordre, si le chef de famille, très à cheval sur les principes d’unité familiale,quitte ce monde.
Dans les pays qui se sont développés,l’homme fort n’existe pas.
La SÉPARATION DES POUVOIRS est de rigueur.
La constitution révisée du 22 juillet 2023 a encore renforcé le pouvoir du président de la République.
La séparation des pouvoirs n’est pas actée.
Naturellement les insuffisances constatées n’ont pas été corrigées.
Ce qui fait qu’on est toujours dans le MALI KORO.
Le Malikura est en marche malgré les distractions des ennemis du Mali. La peur a change de camp dans la guerre asymétrique imposée sur nous par les impérialistes, genocidaires et les neo-colonialistes avec leur horde de terroristes cruels sans loi ni foi. Il faut se serrer la ceinture, stabiliser et sécuriser le Mali et continuer a bâtir le Malikura et ne s’attendre a rien de qui que ce soit comme on le dit en Bambara: kono sogo molen te bin i da kono ko kugno bila.
Tu as bien raison mon petit esclave Kingui. C’est exactement cela que doivent faire les maliens. Continuer à se serrer la ceinture pour remplir mes caisses sans poser de questions et toujours accuser des acteurs extérieurs pour éviter d’analyser leurs propres erreurs. C’est le meilleur moyen pour que la situation perdure. Encore merci à toi de montrer l’exemple mon fidèle serviteur !
Il ya quand même quelques graines de vérité de ce que ce journaliste nous expose.
Il faut que le Malien change radicalement de comportement.
Les lois c’est pour les appliquer sinon cela ne sert a rien.
Paul Kagmé du Rwanda, le seul pays en Afrique ouvert à tous les negrès du monde, vient encore de radier plus de 200 officiers parmi lesquels les generaux, colonels…des forces armées du Rwanda.C’est la 2ème fois depuis 2017.Pourquoi?Principalement à cause de la corruption, de l’incivisme, indicipline abus de pouvoir.
On n’occupe pas illégalement une portion des voies publiques au Rwanda.
Quelles ressources le Rwanda possède? Sinon la bonne gestion des bien, la prise de conscience des maux, la discipline, le patriotisme.
Au Mali même la voie ferrée, les gens ne veulent pas céder, et on se plaint que le train ne siffle pas.
Pourtant la loi est claire pas de construction ou d’activité à 50m d’une voie ferrée.
Pourtant cela fait plus de 3 ans que nos autorités vont à l’école Rwandaise pour apprendre.
Faut 4 ans pour avoir une license en gestion des domaines et biens publics? Si oui au lieu de la license il faut un stage de perfectionnement durée 3-6 mois.Il ya urgence au Mali.
Pourtant on attend plus parler de AEEM.Faut mettre de l’ordre parout.
Cessons de nous amuser.Le Mali a tellement d’ennemis que nous n’avons plus droit aux erreurs.
Vive la transtion.
Vive le Mali dans AES.
Mon petit Zanga , pour une fois tu as 100% raison