Edito : Ces Aigles, frères de Lassana Bathily

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Moustapha Diawara - pardonnons - avance - marasme
Moustapha Diawara

La deuxième, relative à la course de joie, de l’enfant d’immigré malien, Sambou Yattabaré, pointant le doigt sur le drapeau malien, floqué sur  le coté cœur de son maillot. C’était après avoir percé, avec force, le filet camerounais, par une balle passée entre les jambes du gardien des Lions indomptables.

Toutes ces deux images ont une particularité : la récompense après l’effort. Et toutes ces deux images ont produit un même effet : le rehaussement de l’image du Mali. La fierté d’être Malien. La signification la plus limpide d’être brave, malgré sa condition.

En effet, si les deux héros du mardi n’ont pas évolué sur un même terrain, ils partagent un même statut, celui d’enfant vivant sur une terre étrangère sous le poids de tous les clichés. Lesquels, malgré tout, réussissent à apporter de la joie, de la vie aux autres.

Dans cet épisode d’attentats répétitifs de Paris, on avait tout imaginé sauf que ce sera un Malien qui en sortira héros. Surtout un enfant issu de l’immigration dont les frères, sœurs et parents sont, à longueur de journée, soumis aux discriminations de la civilisation à l’occidental, proposées au Kärcher…

De cette même manière, nous n’étions pas nombreux à vendre chère la peau de cette équipe malienne,  lors de la CAN de Guinée Equatoriale. Surtout quand elle avait comme premier adversaire le Cameroun de Roger Milla, de Salomon Olembé et de Pius N’Diéfi. Mais rarement, on a vu une équipe malienne jouer avec ses tripes. Engagée, physiquement et collectivement, de la première à la quatre vingt dixième minute, contre des Lions robustes, agressifs et requinqués à bloc. Cette équipe des Aigles du Mali, composée à majorité d’enfants de la seconde génération de la diaspora malienne, a fait montre d’une détermination enviable, d’un courage de combattant et d’un engagement de guerrier. Les joueurs maliens ont joué avec ce qui a toujours fait défaut à leurs prédécesseurs. A savoir, tirer de leurs tréfonds, les ressources nécessaires pour faire jeu égal, sinon dépasser leur adversaire du jour. La preuve de cette réalité a été incarnée par Sambou Yatabaré, qui a réussi à marquer son but dans un angle de trou de souris, mais la force intérieure avec laquelle la balle a été propulsée ne pouvait laisser aucune chance au gardien camerounais. Idem pour son engagement à se jeter à corps perdu derrière un ballon qu’il logea au fond de la cage, même au prix d’une blessure au cou. Un but que l’arbitre annula pour position d’hors jeu.

En clair, comme blessés dans leur orgueil, ces footballeurs maliens ont fait preuve d’un zèle de combativité, comme s’ils voulaient lancer le message que le Mali peut toujours compter sur certains de ses fils pour rehausser son image. A l’instar de Lassana Bathily, qui fut un héros  international à partir d’un tout petit geste, mais tellement emprunt de bravoure.

Cette dynamique mérite d’être maintenue demain contre les Eléphants de la Côte d’Ivoire. Pour mériter le renom de ‘’Sama Ta Sèguè’’.

Moustapha Diawara

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5 COMMENTAIRES

  1. j’ai de9je0 preco le double blu ray kelyls heroes / where eagle dar pour 20$ e0 HDMS+ le maitre de guerrej’adore ps : bien ton nouveau blog, j’y passe re9gulie8rement mais si je commente pas souvent

  2. Toutes mes félicitations aux aigles c est très bien ce que vs avez dis des aigles mais n oublier pas que tous les joueurs de foot ont été de grands patriotes je voudrais vous rappeler des héros oubliés YAOUNDE72qui ont amener leur pays a la final sans contre partie on ne parle plus des Samba Bass et tant d autres qui ne sont plus mais qui ont laisse leur emprunte sur le football malien ce sont les soundiata babemba du foot malien Pour savoir ou on va il savoir ou on va Donc parler des anciens qui ont fais la gloire du Mali ne peut que donner du cœur au jeunes Les mettre dans le qui est qui du foot permets de ne pas les oublier surtout en période de grandes rencontre comme le CAN. Je vs remercie de votre compréhension

  3. Toi aussi apparement tu as l’air assez contnet.Quand e0 moi je ne saurai pas faire la diffe9rence entre la poule et le chat.Mais j’aime bien les tiffosi e0 condition qu’ils soient italiens. On dirait qu’e0 chaque match la vie de leur propre me8re est en jeu !Cela me plait aussi quand tu donnes de petits de9tails sur ton quotidien.Il m’en faut peu pour faire mon film.Bon quel genre de voiture, une fiat bien sfbr, blanche avec un toit ouvrant. Du Trastevere, j’imagine ton itine9raire vers le centre. Est-ce qu’il chante e0 tue teate en meame temps que la radio ? Non il l’e9teint parce qu’il est pour “La Roma” et il attaque “Volare”.On te double par la droite. Tu passes la teate par le toit et crie “porca di merda” mais les gestes ce n’est pas encore tout e0 fait e7a.Bon je m’arreate. Toute ressemblance avec une personne existante ne serait qu’une coeencidence fortuite.Bon week endA prestoAnna

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