Edito : Calomnie ou réalité

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Une plume donne des sueurs froides à toute  la République à travers la publication d’un article de presse dans lequel l’ennemi juré à abattre n’était autre que  le Président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé. C’est la consternante, mais aussi la bouleversante nouvelle ayant  fait les choux gras de la presse nationale  et surtout les réseaux sociaux où certains messages postés étaient pour la plupart d’une virulence sans commune mesure, sans aucune observation de l’éthique et de  la  déontologique  de la noble et passionnante profession journalistique.

L’information qui a fait, au pas de course, le tour de la planète n’est plus qu’un secret de Polichinelle. Inutile de rappeler  les faits sur lesquels porte la grave accusation dont fait l’objet l’honorable  Issaka Sidibé et qui, à coup sûr,  nuirait au-delà de sa personne,  de sa famille à toute  la nation malienne.

Calomnie  ou réalité ? Peu importe. Mais quelle importance accorder à cet article au moment où le pays cherche à  sortir  d’une crise existentielle  sans précédent ?  .

Nous ne connaissons le Président de l’AN ni d’Adam ni d’Eve mais, derrière cet article, se cacherait  une  volonté manifeste  de nuire à un citoyen, un père de famille et à une personnalité publique.

Fort malheureusement ! Ce n’est pas en portant atteinte à l’honneur et à la dignité des dirigeants que l’on rend service à la nation. Au contraire,  ce genre de propos  affaiblissent l’autorité de l’Etat, ternissent l’image de la nation et créent la division au sein de la société au moment où tous les regards devront se concentrer sur la libération totale de notre pays.

Certains  vont jusqu’à traiter nos responsables de mécréants qui n’attendent que la mort pour faire leur baptême de feu dans  les couloirs de l’enfer.

Certes, l’effritement des valeurs sociétales dans notre pays est une triste réalité qui prend de l’ascenseur chaque jour que Dieu  fait. Cette situation  en effet,  devra  interpeller, non seulement les plus hautes autorités, les leaders religieux, les Organisations de la Société Civile mais aussi l’ensemble des concitoyens.

Idrissa I. MAIGA

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4 COMMENTAIRES

  1. vive ce journaliste,bravo,ne recule devant rien.Tu as très bien fait.même demain si tu peux le faire fait le.on s’en fou de l’âge du poste diabolique de qui que tu sois.un homme politique n’a pas de vie privée ,surtout les faits se sont passés dans un espace public .je te souhaite une bonne surtout de courage.merci des milliards de fois

  2. LE TRAVAIL DE L’INTERNET EST PLUS NUISIBLE POUR NOS VALEURS SOCIÉTALES ; LES GENS ÉCRIVENT ET FONT CE QU’ILS VEULENT ET ON APPELLE CA LIBERTÉ D’EXPRESSION OU DÉMOCRATIE LA DIGNITÉ HUMAINE EST MISE DE COTER .AUCUN RESPECT POUR SON PROCHAIN .LA MORALE N’EST PLUS ENSEIGNÉE AU FONDAMENTAL .JE ME RAPPELLE DE CETTE LEÇON ENCORE DANS MA VIE JE RESPECTE MES GRANDS FRÈRES,MES PARENTS ET MES GRANDS PARENTS ON UN MOT LES PERSONNES PLUS ÂGÉES QUE MOI.

    • Quand nous laissons nos valeurs sociétales pour imiter les blancs dans leur démocratie que nous comprenons moins bien, alors c’est bonjour les dégâts. La démocratie occidentale, choisie désormais comme mode de gouvernance, est à la base des dérives des sociétés occidentales; nous suivons leurs traces et très mal. Eux, au moins, ont une justice forte.
      A cause de l’âge du Président de l’AN, il est honteux d’en parler, à fortiori d’écrire des articles à cet effet. L’article du figaro doit être superbement ignoré par tous. Voilà ce que dictent nos valeurs sociétales en pareille circonstance.

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