Comme il fallait s’y attendre, l’accord pour la paix et la réconciliation signé à Bamako le 20 juin 2015 entre les parties en conflit n’a pas fini de surprendre le peuple malien et la Communauté Internationale dans sa mise en œuvre. Il a plutôt amené selon la majorité des maliens l’insécurité chronique dans la bande sahélo-sahélienne. Ce que l’accord a produit jusque-là, c’est le désaccord à tous les niveaux entre populations du sud et du nord, entre populations du nord (Ifoghas et Inghad), avec une prolifération de mouvements politico-militaires pour chaque ethnie au nord. Aucune ethnie ne veut être sous la coupe d’une autre. L’ethnie Ifogas est accusée de vouloir profiter de l’occasion pour continuer à maintenir les autres sous sa domination. Les mouvements récents crées sont le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), une ex-croissance de la CMA, le Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA). Tous ces mouvements ne parlent que de l’Azawad et non du Mali. En plus chaque ethnie voudrait avoir sa région. La dernière demande est celle de la création de la Région du Gourma avec comme capitale Gossi, zone de toutes les attaques contre les convois militaires et civiles. Les arabes d’Araoune ont également fait la demande de création de leur région. Au même moment le régime des deux Keïta, penne à nommer les gouverneurs des nouvelles régions du sud. Pour ne rien arranger, les autorités intérimaires, continuent à diviser les populations du nord. L’objectif visé qui est de permettre le fonctionnement des collectivités non fonctionnelles est en train d’être détourné par les Ifoghas avec l’appui de l’actuel Ministre de l’administration territoriale selon certains plaignants, qui l’accusent même de soutenir le flou entretenu par la CMA, quant à l’application de l’accord. Le haut représentant du Chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord semble aller dans le même sens que le Ministre de l’administration. Les autres mouvements ne sont plus dupes, ils réclameront au prix du fusil comme d’habitude leur droit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, la composition des listes a provoqué une division au sein de la CMA. La coalition des peuples de l’Azawad (CPA) la coordination des Mouvements, forces patriotiques de résistance (CMFPR2) le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) protestent contre la non inclusivité dans la confection des listes. Les Mouvements de Résistance de Gao rejettent aussi la liste des autorités intérimaires intervenue le vendredi dernier par un communiqué rendu public le dimanche 16 octobre 2016. Entretemps à Kidal, on nous informe que les classes ont repris depuis quelques jours sans préciser que l’ouverture est faite, sans les enseignants de l’Etat, l’administration malienne, le drapeau malien, mais avec celui de l’Azawad. L’émission en direct de la Radio FR3 à Bamako nous a édifié sur la question. L’Etat a menti au peuple encore, car l’école est réouverte à Kidal sur la propre initiative de la CMA. L’histoire de notre pays est-elle condamner à un éternel recommencement par la faute des deux Keïta qui nous gouvernent en ce moment ?
On y est déjà dans la République d’Azawad !
La Rédaction
Alors que le seul combat sensé est d’aller vers l’unité africaine avec des leaders qui aiment l’Afrique….
Comment comptez vous régler le probléme de la rebellion au nord mali?
Les touaregs ne se contentent pas de quelques portefeuilles ministerielles.
Ils veulent un territoire à eux et point!
Bonjour,
Pour le choix des membres des autorités intérimaires, si tout se passe à travers le consensus, COMME PRÉVU DANS LE PROTOCOLE D’ENTENTE ENTRE PARTIES PRENANTES, chaque partie devra être, en principe, satisfaite, de même que les citoyens et les communautés qu’elle représente.
Ces derniers ainsi que les communautés doivent faire partie des autorités intérimaires de leurs régions ou communes.
Le gouvernement, en tant que partie prenante, ne peut qu’exiger le consensus.
Donc, contrairement à ce que disent certains, il n’y aura aucune compromission quelle que soit la division des groupes armés.
A nous, MALIENS/MALIENNES, de nous impliquer, de garantir le respect de ce qui a été signé entre parties et la souveraineté du Mali.
IL N’Y AURA PAS DE GUERRE DE LIBÉRATION DE KIDAL, ELLE NE MÈNERA QU’A UN CYCLE DE VIOLENCES : TOUT SE FERA PAR LE DIALOGUE ET A TRAVERS UNE MISE EN ŒUVRE STRICTE DE L’ACCORD DE PAIX ET UN ENGAGEMENT SANS COMPLAISANCE DE TOUS LES ACTEURS ET DE TOUTES LES PARTIES PRENANTES.
Pour les autorités intérimaires, pour l’instant, tout n’est pas encore fait de façon consensuelle : cas de la CMA.
Mais, ça le sera avec l’engagement de tous.
LA CMA A CHOISI, A TORT, SES REPRÉSENTANTS DANS LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES AU SEIN DE LA CMA, CE QUI EST EN CONTRADICTION AVEC LE PROCESSUS D’ENTENTE.
D’où ma contribution pour suggérer à la CMA de reprendre sa liste pour les membres des autorités intérimaires faite en contradiction avec le protocole d’entente signé entre parties prenantes et, en plus, sans consensus (certains groupes de la CMA ne sont pas d’accord sur cette liste).
Certains croient que chaque partie choisira ses représentants dans les autorités intérimaires au sein d’elle-même, ce qui ne doit pas se faire compte-tenu du protocole d’entente.
C’EST A TRAVERS UN CONSENSUS ENTRE LE GOUVERNEMENT, LA PLATEFORME ET LA CMA QUE SERONT CHOISIS LES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.
Ce que beaucoup de gens, comme vous, oublient, ce sont les ressortissants (membres de la SOCIÉTÉ CIVILE dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui feront partie des autorités intérimaires.
Les membres de la Plateforme, de la CMA et du Gouvernement, ne devront pas faire partie de ces autorités intérimaires.
Les membres des autorités intérimaires sont/seront choisis à travers un CONSENSUS entre les trois parties prenantes.
METTONS LA VÉRITÉ EN AVANT : ACCORDONS-NOUS SUR L’ACCORD DE PAIX, SON CONTENU, LA LOI ET LE DÉCRET POUR LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET LE PROCESSUS D’ENTENTE ENTRE PARTIES PRENANTES, EN PARTICULIER, SUR LE CHOIX DES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.
Ces dernières (LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES) ont une existence limitée : jusqu’à la fin des élections régionales et, au plus, jusqu’à la fin de la période intérimaire.
Plaçons le Mali en avant et Luttons pour le bien-être de nos citoyens et pour nos communautés dans les régions et communes à travers la mise en place sans complaisance des autorités intérimaires et pour l’intérêt général.
Sauvegardons notre souveraineté nationale.
Le Mali est Un et indivisible sans fédération ni confédération ni indépendance d’aucune partie du Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL 00223 95 58 48 97
les demi-negres negres eux memes avec les NEGRES se battent pour le territoire, eux ont ete les premiers islamises-arabises VOILA TOUTE LA FIERTE ET LE DESASTRE
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